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B : Bachac ... Budos

Bachac ... Budos

Bachac (47)

Bachos (31)

Badefols-sur-Dordogne (24)

Bagnac-sur-Célé (46)

Bajonnette (32)

Baliracq-Maumusson (64)

Baliros (64)

Ballac (33)

Balzac (16)

Barcus (64)

Bardos (64)

Bardouillan (33)

Barétous (64)

Barsac (33)

Bassac (16)

Bassens (33)

Bassercles (40)

Bassignac (15)

Bassillac (24)

Bassoues (32)

Bastanès (64)

Bastennes (40)

Bastillac (65)

Baudéan (65)

Baudreix (65)

Baurech (33)

Bayac (24)

Bayers (16)

Bayon-s/Gironde (33)

Bayonne (64)

Bazugues (32)

Béar, Cap (66)

Béarn, Pays de (64)

Beauregard-Baret ( ?)

Bédeilhac (09)

Bedous (64)

Bégaar (40)

Bégadan (33)

Béguios (64)

Bellac (87)

Benauge (33)

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Benteille (33)

Bentenac (31)

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Bergouey-Villenave (64)

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Bestiac (09)

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Brimont (32)

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Brouzac (15)

Brignens (32)

Budos (33)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B104

Bachac (Lot-et-Garonne)

Pas d'étymologie proposée.

Bachac serait une évolution de Bakkhaug, la motte de Bakki.

 

Bachos (Haute Garonne)

Cette section est vide.

Bachos dériverait de Bakkhus, la maison de Bakki.

 

Badefols-sur-Dordogne (Dordogne)

Le nom de la commune est d'origine occitane mais son explication est incertaine. Il pourrait provenir de badar (rester bouche bée) et de fol (fou), ou encore de bada fol(badaud), sobriquets dont auraient été affublés les villageois4,8. La seconde partie du nom se réfère naturellement à la Dordogne, en rive gauche de laquelle s'est établi le village4.

Badefols pourrait dériver du scandinave vadfors, les rapides du gué ou le gué dans les rapides. Foix, le préfecture de l'Ariège, pourrait également être une évolution de fors, rapides.

 

Bagnac-sur-Célé (Lot)

Selon Gaston Bazalgues, Le toponyme Bagnac est soit basé sur l'anthroponyme gallo-romain Banius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes et désignerait le domaine de Banius ou formé à partir du latin balneus avec la terminaison -acum

Bagnac pourrait être une évolution de Vanhaug, la motte de Vani. 

 

Bajonnette (Gers)

Cette section est vide.

Bajonnette anc. Baionette, pourrait être une évolution du prénom Björn.

 

Baliracq-Maumusson (Pyrénées-atlantiques)

Selon Michel Grosclaude12, le toponyme vient très probablement d’un patronyme latin, Valerus, augmenté du suffixe gallo-romain -acum, pour donner « domaine de Valerus ».

Baliracq serait une évolution de Baelirhaug, la motte de Baelir. Valeyrac (Gironde), Baleyrac (Lot-et-Garonne)

 

Baliros (Pyrénées-atlantiques)

Michel Grosclaude4 propose comme étymologie le patronyme latin Valerus augmenté du suffixe aquitain -ossum, qui donne « domaine de Valerus ».

Baliros semble dériver la Baelirhus, la maison de Baelir.

 

Ballac (Gironde)

Ballac pourrait être une évolution de Valhaug, la motte de Vale. Baylac (Pyrénées-atlantiques) et Bayac (Dordogne).

 

Balzac (Charente)

D'après Dauzat, l'origine du nom de Balzac remonterait à un personnage gallo-romain Ballitius, lui-même dérivant de Ballius, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Ballitiacum , ou « domaine de Ballitius »9. D'après une autre source, Balatius est un nom d'homme gaulois, délivré de Balatos10,11.

Balzac serait une évolution de Balshaug, la motte de Balsi. Barsac (Gironde) pourrait être une évolution de Balshaug, la motte de Balsi.

 

Barcus (Pyrénées-atlantiques)

Jean-Baptiste Orpustan3 propose une construction étymologique basque en deux parties. D’une part l’élément barr, signifiant « situé à l’intérieur, au fond », est complété, d’autre part, de -koiz, à rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus s’est développé dans une basse vallée, à l’est, justifiant l’analyse d’Orpustan.

Barcus serait une évolution de Barkhus, la maison de Bark. Barchat (Dordogne) serait une évolution de Barkhaug, la motte de Bark.

 

Bardos (Pyrénées-atlantique)

Spécialiste du gascon, le linguiste allemand Gerhard Rohlfs y voit le nom d'homme gaulois Bardus suivi du suffixe aquitain -ossumD-R 1Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent quant à eux la racine bard- ou bart-, terme gascon (origine aquitaine) qu'ils rapprochent de l'ancien provençal bart désignant la terre argileuseD-R 1. Spécialiste en lexicographie et en onomastique, Jean-Baptiste Orpustan les rejoint dans son analyse, précisant que le premier terme désigne les terrains bas et argileux des abords de cours d’eau (ou barthes) et que le suffixe -os est "basco-aquitain". Il propose donc un « lieu où abonde la terre argileuse »JBO06 1Bénédicte Boyrie-Fénié rejoint Jean-Baptiste Orpustan sur l'origine du nom, précisant quant à elle que la pérennité des formes laisse entendre que le nom a toujours été "compris"BBF 1.

Bardos dériverait de Bardhus, la maison de Bard. Bardos étant situé sur une crête, l'hypothèse bart, boue est d'une extrême faiblesse. Bardac (Aveyron) serait une évolution de Bardhaug, la motte de Bard. 

 

Bardouillan (Gironde)

Silence sur le volet toponymique.

Bardouillan à Saint Laurent du Médoc  pourrait être une évolution de Bardulfhaug, la motte de Bardulf. 

 

Barétous (Pyrénées-atlantique)

Le toponyme Barétous apparaît sous les graphies Baratos (12901, titres de Béarn2), la terre de Baretoos (13761, montre militaire de Béarn3), Varatoos (13851censier de Béarn4) et Barethous (14771, titres de la vallée d'Aspe5). Michel Grosclaude propose du latin Vallem, vallée, avec double suffixe -attum et -ones : les Petites vallées.

Barétous  pourrait être une évolution de Barethus, c'est-à-dire Bardhus. Bard est nommé Baret dans cetraines sources. Voir BardosBartac (Tarn-et-Garonne) serait une évolution de Barethaug, la motte de Baret.

 

Barsac (Gironde)

Silence sur le volet toponymique.

Barsac pourrait correspondre soit à Bershaug, la motte de Bersi,  soit à Balshaug, la motte de Balsi.

 

Bassac (Charente)

Les formes anciennes sont Baciacum en 852 et 9237Bacciaco en 1330BaciacoBassiaco en 12658BassacumBaciac9.Bacciacum signifie « domaine de Baccius », nom d'origine gauloise, du thème de nom propre Bacco-, avec le suffixe -acum indiquant la propriété10.

Bassac pourrait être une évolution de Basshaug, la motte de Bassi.

 

Bassens (Gironde)

Formes anciennes du nom : BassenxsBacenxs ou Bassenx au xive siècle14,15Bassens en 1793 et 1801, Bassens-Carbon-Blanc entre 1806 et 1853, puis Bassens16. Le nom du lieu provient de Bassing (domaine de Basso), de Basso et du suffixe -ing indiquant une propriété15.

Dans une grille de lecture scandinave, Bassens appartient à la famille des noms en hus, maison. Basshus, la maison de Bassi ou bien Bos(t)einhus, la maison de Bostein.  On trouve ce même toponyme à Chambéry (Savoie). Les Vikings se sont effectivement intéressé à ce carrefour entre vallée du Rhône et lac Léman.

 

Bassercles (Landes)

Selon Bénédicte Boyrie-Fénié, le premier élément est sans nul doute le gascon vath, "vallée", du latin valle associé au continuateur de circu, "cercle, cirque". Ce sens s'accorde avec la configuration des lieux. 

Pas convaincu par la "configuration des lieux". Dans une grille de lecture scandinave, pas de prénom évident. Par contre, l'enchaînement des consonnes   pourrait faire de Bassercles un dérivé de Vitserkhus, la maison de Vitserk. Bissergues (Aveyron) est une évolution plus flagrante de ce prénom.

 

Bassignac (Cantal)

Silence sur le volet toponymique.

Bassignac pourrait être une évolution de Basinhaug, la motte de Basing.

 

Bassillac (Dordogne)

Le nom de la localité est attesté sous la forme occitane Bassilhac au xiiie siècle5. Le nom de la commune se réfère à un nom de personnage gallo-roman Bassilius suivi du suffixe -acum6,7 indiquant le « domaine de Bassilius ».

Bassillac pourrait correspondre à Basinhaug, la motte de Basing. A rapprocher de Bassignac.

 

Bassoues (Gers)

Silence sur le volet toponymique.

Bassoues pourrait être une évolution de Basshus, la maison de Bassi. Voir Bassens. (Gironde)

 

Bastanès (Pyrénées atlantiques)

Selon Michel Grosclaude4, le toponyme est formé du gascon basta (« ajonc ») et d’une suffixation obscure, donnant probablement « terrain en lande ».

Bastanès serait une volution de Bosteinhus, la maison de Bostein. Bastanous (Gers). La vallée de Baztan en Navarra pourrait avoir la même origine. 

 

Bastennes (Landes)

Le nom de la localité est attesté sous la forme Bastenes en 12853 Il semble que ce toponyme dérive du gascon *basiene, de l'occitan Bastenda signifiant « bâtisse, maison »3.

Bastennes pourrait correspondre à Bosteinhus, la maison de Bostein. Même origine que Bostens (Landes).

 

Bastillac (Hautes-Pyrénées)

Silence sur le volet toponymique.

Bastillac pourrait être une évolution de Bosteinhaug, la motte de Bostein.

 

Baudéan (Hautes-Pyrénées)

Nom de domaine, du nom de personnage germanique Bald-win (latinisé en Baldinus) et suffixe anum. Son nom vient d'une formation latine baldeanum : domaine de Baldeus.

Baudéan serait à rapprocher du prénom Baudouin, et dériverait du scandinave Baldwin

 

Baudreix (Hautes-Pyrénées)

Selon Michel Grosclaude9, le toponyme proviendrait peut-être de l’occitan baudra (« boue »), augmenté du suffixe -ensem, pour donner « (lieu) boueux ».

Baudreix pourrait être une transcription de Baldrekhus, la maison de Baldrek.

 

Baurech (Gironde)

Silence sur le volet toponymique.

D'un point de vie purement linguistique, on constate l'énchaînement des consonnes b-r-ch. Le mot scandinave le plus logique est borg qui a parfois évolué en Borc et en Bourse. Baurech serait une évolution de borg. Borce (Pyrénées-atlantiques) aurait la même origine. 

 

Bayac (Dordogne)

Le nom de la commune se réfère à un nom de personnage gallo-romanBajusBaius ou Badius, suivi du suffixe -acum3,4indiquant le « domaine de BajusBaius ou Badius ».

Bayac pourrait être une évolution de Valhaug, la motte de Vale. 

 

Bayers (Charente)

Le nom serait issu de *Badiecum, « domaine de Badius ou Baius », nom d'homme romain (ou germain Baia), avec suffixe -acum8,9.

Bayers est selon toute vraisemblance une évolution de Björnhus.

 

Bayon-s/Gironde (Gironde)

Silence sur le volet toponymique.

D'après Michel Morvan, le nom vient d'un homme germanique, Baio. On peut se montrer plus précis et dire que le Germain en question est scandinave et qu'il se nomme Björn Ragnarsson.

 

Bayonne (Pyrénées atlantiques)

Le toponyme Bayonne est connu sous les graphies baiona (1063 et 1122), baione (1130, 1160 et 1198), Sancta Maria Baionensiscivitas de Baiona et Baione (respectivement début xiie siècle, vers 1140 et début xiiie siècle, cartulaire de Bayonne41,Note 17), Bayona, et Bayone (respectivement 1248 et 1253, titres de la Camara de Comptos42), Bayonne (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins [sic]), Baïonne (xive siècle, Guillaume Guiart, vers 1864) et Baiona43 au xixe siècleNote 18Baiona est la forme en basque44 tout autant qu'en occitan gascon45 modernes de Bayonne, « le nom de Bayonne pose toute une série de problèmes à la fois historiques et linguistiques qui n’ont toujours pas été élucidés »46. Différentes interprétations ont été données à sa signification. La terminaison -onne de Bayonne peut renvoyer à celle des nombreux hydronymes en -onne ou aux toponymes qui en sont issus. L'élément -onne procède, dans certains cas, du thème indo-européen *ud-r/n- (grec húd?r > hydro-gotique watt « eau »), d'où *udn? « eau » > unna, donné onno dans le glossaire de Vienne47Unna se réfèrerait donc à l'Adour. Ce type toponymique évoquant un cours d'eau traversant une localité, voire transféré à cette même localité, est commun. L'appellatif unna semble se retrouver dans le nom de la Garonne (Garunna ier siècle, Garonna ive siècle). En revanche, on reconnaît plutôt un suffixe préceltique -ona dans le nom de la Charente (Karantona en 875) ou la Charentonne (Carentona en 1050)48. Il pourrait également s'agir d'un augmentatif gascon à partir du radical d'origine latine Baia-, suivi du suffixe -ona au sens de « vaste étendue d'eau », ou d'un nom dérivé du basque bai « rivière » et ona « bonne », d'où « la bonne rivière ». La proposition d'Eugène Goyheneche reprise par Manex Goyhenetche, et soutenue par Jean-Baptiste Orpustan49, est bai una, « le lieu de la rivière », ou bai ona, « colline de la rivière » — Ibai signifie « rivière » en basque, et muinoa, « colline ». « C'est peut-être perdre de vue les nombreux toponymes urbains qui en France, du nord au sud, sont nés de l'élément Bay-Bayon-, tels BayonsBayonvilleBayonvillers et qui posent le problème hors des sentiers battus, gascon ou basque » ajoute Pierre HourmatPiH 2. Cependant, les formes les plus anciennes de Bayonne, Baiona, indiquent clairement un féminin ou un thème en -a, alors que ce n'est pas le cas pour la série des Béon, Bayon. En outre, Bayon- dans les Bayonville ou Bayonvilliers du nord de la France est manifestement le nom de personne germanique Baio50.

Comme Bayon-s/Gironde, Bayonne porte un nom germanique faisant référence à Björn. On peut penser qu'il s'agit de Björn Ragnarsson.

 

Bazugues (Gers)

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Bazugues pourrait être une évolution de Bashaug, la motte de Bassi. A rapprocher de Bassoues.

 

Béar, Cap (Pyrénées-orientales)

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Cap Béar ou Capa Biarra pourrait tenir son nom de Béar, Bier ou Björn, l'ours. Il aurait été nommé dès 840 lors de l'invasion de la Gascogne qui permis aux hommes du Nord de franchir l'isthme pyrénéen. 

 

Béarn, Pays de (Pyrénées-atlantiques)

Le nom de Béarn dérive du nom du peuple protohistorique des Venarni (ou Benearni1), dont la capitale antique suivait l'ethnique Beneharnum (aujourd'hui Lescar). La véracité du nom de cette capitale est solide, mais encore discutée2, il est possible que le nom de Beneharnum n'ait jamais été utilisé par les Béarnais. Une confusion se serait opérée entre le nom du peuple et le nom de sa capitale. Ainsi, lorsque la localité de Lescar est passée au rang de cité, et donc de capitale, à la fin du ive siècle, il aurait fallu parler de Lascurris Venarnorum soit Lescar des Venarni. Lorsque la cité est reconstruite vers le ixe siècle ou xe siècle après les invasions normandes, Lescar n'aurait fait que retrouver son nom initial2. L'origine du nom des Béarnais a plusieurs hypothèses. Tout d'abord, il pourrait avoir un rapport avec le mot basque behera qui signifie « terres d'en-bas »3. L'historien Pierre de Marca fait également écho à une histoire développée au xve siècle, qu'il qualifie de fable4, et qui expliquerait l'origine du nom Béarn par la ville suisse de BerneCharles Martel aurait ainsi récompensé des Bernois, venus combattre les Sarrasins à ses côtés, en leur donnant une portion de territoire aux pieds des Pyrénées en 7152. Pierre de Marca souligne que la ville de Berne a été fondée en 1191, donc bien après Charles Martel4.

Le rapprochement entre Béarn et Beneharnum a été fait en 1640 par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn. Cette proposition jugée "astucieuse" a aussitôt été critiquée, mais faute de proposition concurrente, elle a fini par s'imposer. Le Béarn pourrait tout s'implement tenir son nom du Pène de Béarn, aussi nommé Pène de Béon.  Béon est un village situ sous le pène. Béon et Béarn pourraient faire référence à un seule et même prénom, Béorn, alias Björn. Björn Ragnarsson qui prit Paris en 856 et attaqua Constantinople en 860, devait, selon Guillaume de Jumièges, conquérir une résidence au-delà des mers. Personne n'a jamais identifié les terres sur lesquelles il avait jeté son dévolu, Béarn nous donne un indice.  Voir Aste-Béon.

 

Beauregard-Baret

Beauregard : forteresse ou village beau à voir, disposant d'une belle vue. La deuxième partie de son nom vient d'un coteau boisé au nord-ouest du village, du gaulois barro, « barre montagneuse, sommet linéaire ».

Beauregard ne présente apparemment aucune difficulté. Beauregard, c'est le synonyme de belle vue. Pourtant, dans certains cas, il n'est pas exclu qu'on ait à faire à un nom scandinave.  En Scandinavie, il existe des toponymes en borggard, qui correspond phonétiquement au français Beau regard. Il pourrait également s'agir d'évolution de Björngard, dont la "n" aurait chuté. Bonnegarde (Landes) pourrait être une autre évolution de Björngard dont le "r" aurait chuté.  Baret serait une évolution du prénom scandinave Bard, parfois nommé Baret dans les sources franques. 

 

Bédeilhac (Ariège)

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Bédeilhac ne correspond à aucun prénom scandinave identifié. Il est possible qu'il ait été victime d'une déformation. Il pourrait être une déformation de  Benteinhaug, la motte de Bentein.  Benteyac (Landes), Benteille (Gironde).

 

Bedous (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Bedous apparaît sous les formes Bedoos (12503, fors d'Aspe4), Bedos (12675cartulaire d'Oloron6), Saint Michel de Bedous (16753, insinuation du diocèse d'Oloron7) et Bedous (fin xviiie siècle5carte de Cassini). Il est dérivé du radical betu (betulla signifie 'bouleau' en latin) et du suffixe aquitain -ossum, et signifie « lieu où il y a des bouleaux »5.

Bedous pourrait être une évolution de Vedhus, la maison de Ved.

 

Bégaar (Landes)

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Bégaar pourrait faite allusion au prénom Vegard.

 

Bégadan (Gironde)

Silence sur le volet toponymique.

Bégadan pourrait être une évolution de Vegauthaug, la motte de Vegaut.

 

Béguios (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Béguios apparaît sous les formes Bigaoos (11054), Bigaos (11194), Bigios (11254), Beguios (11504), Sanctus Petrus de Bigios (11604), Biguios (11765, cartulaire de Sorde6), Beyos (xiie siècle5, collection Duchesne volume CXIV7), Beios (début xiiie siècle5, cartulaire de Bayonne8), Beguios (13164), Beguiuos (15135, titres de Pampelune9) et Beygoyz (16215, Martin Biscay10). Jean-Baptiste Orpustan9 indique que Charrite provient de Sarri-ko-(e)ta, « lieu de petits fourrés ». En revanche, aucune certitude n’est donnée pour l’origine du toponyme Arraute.

Béguios pourrait être une évolution de Vegislhus, la maison de Vegisl.

 

Bellac (Haute-Vienne)

Il existe plusieurs hypothèses fantaisistes sur l'étymologie du mot Bellac : bella (la guerre), bel (le lieu) et acum (élevé), Bella aqua : un lieu arrosé par de belles eaux... et pourquoi pas le beau lac ? ou encore 'bella' en dialecte marchois : en utilisant les monèmes du parlé ancien, bella peut dire 'bel' (fort) et 'la' (lieu) qui a muté en belle cité (bellac). Toutes ces hypothèses, énoncées au xixe siècle avec imagination, ne tiennent plus aujourd’hui. La toponymie possède ses règles et seules les formes anciennes peuvent donner la clé : Belac, vers 1175 ; de Bellaco, 1185 ; de Belaco, vers 1315 (pouillés de la province de Bourges, chronique d'Adémar de Chabannes). Au-delà du folklore, nous ne devons retenir que son étymologie gallo-romaine formée du nom d'homme latin Bellus et du suffixe -acum signifiant "le domaine (agricole) de Bellus". Cette étymologie suggère que le site était occupé dès l'antiquité. Ce nom de personne est peut-être un nom d'origine gauloise ou du moins un calque du gaulois belo, bello qui signifie "fort", "puissant", ce qui peut s'appliquer à un personnage (Belisama = "La très puissante", avec suffixe superlatif -sama) ou à la géographie (Bellodunon = "la muraille, ou forteresse, puissante" pour la chaîne alpine de Belledonne)2.

Bellac pourrait également correspondre à Belhaug, la motte de Beli.  Si on trouve une villa gallo-romaine à proximité, l'hypothèse latine doit être prioritaire. Si on trouve une motte castrale...

 

Benauge, Château de (Gironde)

La légende veut que le nom de la région provienne de l'expression gasconne ben auje ! signifiant « qu'il ait du bien ! »1. L'étymologie celtique vindaudia ''pays blanc'' (en référence à la couleur claire des terres limoneuses) est plus plausible.

Le château de Benauge tient vraisemblablement son nom de Benhaug, la motte de Ben ou Björn.  

 

Bénesse-Maremne (Landes)

Le toponyme devrait correspondre à un nom de domaine gallo-romain (peut-être le « domaine de Vindicius », nom de personne latin). Selon les règles connues de la phonétique Gasconne, il pourrait s'agir de l'évolution du gaulois *Vinditia, d'un nom de personne pris absolument, dérivé de vindos « blanc »4.

Bénesse dérive logiquement de Björnhus. A Capbreton, Bournès est une autre variante. A rapprocher de Benneville et Bourneville en Normandie, évolution de Björnvilla. Maremne dériverait de Marhamn, le havre de Mar (prénom)

 

Benteille (Gironde)

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Benteille pourrait correspondre au prénom  Bentein.  

 

Bentenac (Haute-Garonne)

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Bentenac dériverait de Benteinhaug, la motte de Bentein. Ventenac-en-Minervois (Aude) a la même origine.

 

Bérenx (Pyrénées-atlantiques)

L'origine du toponyme pourrait être germanique : BeroBerBern, 'ours' - suivi d’un suffixe d’appartenance incus (ensenx) 'villa' ou 'ville'. La répartition de ces noms en Gascogne est capricieuse et inégale. Par contre on en rencontre beaucoup au sud de l’Adour. Les uns correspondent à des défrichements par les Francs de régions déshéritées qui avait rebuté les Gallo-romains sur des terres attribuées, sans doute à des vétérans des armées franques ; d’autres sont d’anciennes villas gallo-romaines, détruites par les Francs, puis relevées et rebaptisées à la mode germanique. En étudiant les noms germaniques de l’Adour, on s’aperçoit qu’ils sont souvent situés sur des points stratégiques : postes d’intérêt militaire ou de péage. Les gorges étroites du gave de Pau à Bérenx, ont permis la construction d’un pont en bois et le touron de Saint-Pic était un lieu idéal pour la défense et le contrôle du pont.

Bérenx pourrait être une évolution de Vaerinhus, la maison de Vaering.

 

Bergerac (Dordogne) 

La localité a été successivement mentionnée sous les formes suivantes6 Brageyrack (1100)7, Braiaracum (1116)7, Brajeracum (1122), Bragaac (1198), Brageyriacum (1207)7, Bragiaracum (1233), Bragayriacum (1238), Brageriacum (1254), Brivairiacum (1254), (Berguerac (1379), Braggeriacum et Bragerac (1388), Bragueyrac (1455), Brigrake ou Brygerake (Eulogium)8, Brageyrac (Froissart), Bregerat en 1608. Il peut s'agir du dérivé d'un nom de personnage gallo-roman Bracarius accompagné du suffixe -acum7 indiquant le « domaine de Bracarius ». Le bracarius est à l'origine un nom de métier gaulois, correspondant à un fabricant de braies7. Selon Léo Fayolle, Bergerac pourrait être issu du latin berbicaria (bergerie) mais la première syllabe du nom « Bra- » que l'on retrouve dans les différentes appellations du lieu du xiie au xive siècle rend cette hypothèse peu plausible7. Une autre possibilité serait que Bergerac a pour origine un nom de personnage germanique « Berger » signifiant montagnard7.

Bergerac pourrait dériver de Berggeirhaug et désigner la motte de Berggeir ou de Braggeir. A rapprocher de Bragayrac (Haute-Garonne)

 

Bergouey-Viellenave (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Bergouey apparaît sous les formes Bergui (vers 9826, cartulaire de Saint-Sever7), bergai (11508sancta maria de bergui (11608), Bergoy (12866, rôles gascons),berguy (12928 et 13048), Bergoi (xiiie siècle6, collection Duchesne volume CXIV9), bergui (13058), bergouey (13168), Bergoey (13976, notaires de Navarrenx10) et Bergoney(1793 ou an II11). Il pourrait avoir une origine latine12.

Bergouey est un nom germanique. Certains proposent d'y lire bergsweg, le chemin de la montagne, mais cela nous parait étonnant. Bergouey, anc. Bergui pourrait également correspondre à Berghus, la maison de Berg. Bergouey (Landes) aurait la même origine. 

 

Bernac (Charente)

L'origine du nom de Bernac remonterait à un personnage gallo-romain Brennus (nom gaulois) auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Brennus »8,9.

Bernac est une évolution de Bernhaug, la motte de Berno, alias Björn.  Bernay (Eure) a probablement la même origine. 

 

Bernos (Gironde)

Forme occitane de bernis - vernis, Nom issu du gaulois verno (aulne). Signification probable : lieu où pousse l'aulne, on envisage aussi un nom de personne gaulois, Vernus ou en gascon Bernus.

Bernos est une évolution de Bernhus, la maison de Björn. Bernis (Gard), Bernais (Vienne), Bernoux (Corrèze) pourraient avoir la même origine. Le latin verna, aulne n'est pas exclu, mais si la toponymie environnante est scandinave et qu'on trouve des allusions à d'autres chefs comme Ragnar, Hastein ou Asgeir, la présomption scandinave s'impose. 

 

Berron (Gironde)

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Berron, anc. Beorne, est une claire référence à Björn. Voir Béarn

 

Bersac (Dordogne)

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Bersac pourrait être une évolution de Bershaug, la motte de Bersi.

 

Bertaco (Pyrénées-atlantiques)

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Bertaco est un nom en consommance basque qui s'écrivait à l'origine Bertacq. Il a été victime d'une basquisation forcée  (BERTACQ-BERTACO). Bertacq dériverait de Berthaug, la motte de Bert, c'est-à-dire Albert. Bertacq semble avoir été le nom ancien du château Neuf dans le Petit Bayonne, le quartier où les hommes du Nord installèrent leur port sur la Nive.

 

Bertheaume (Finistère)

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Bertheaume, anc. Bertomme, serait une évolution de Bertholm, l'îlot de Bert. Le château de Bertheaume protège une petite hanse abritée, idéalement placée pour offrir un abri aux voiliers contournant la presqu'île de Crozon. Bert est une abréviation correspondant au prénom Albert. Albert serait le nom de baptême de Björn Ragnarsson, le chef de l'invasion, qu'il aurait reçu lors du traité de Verberie en 858..

 

Bessac (Gironde)

Les formes anciennes sont Becciaco en 14006Bessiaco (non daté)7. Comme Bessé au nord du département, l'origine du nom de Bessac remonterait à un personnage gallo-romain Bessius (ou Bettius, ou Beccius) auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Bessius »8.

Bessac pourrait être une évolution Besshaug, la motte de Bessi.

 

Bestiac (Ariège)

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Bestiac pourrait être une évolution de Vesteinhaug, la motte de Vestein. Voir Beyssenac.

 

Beychac-et-Caillau (Gironde)

Le nom de la commune vient probablement de l’anthroponyme gallo-romain Bayssacus ou Bayssarius avec le suffixe latin de propriété -ac et du gascon cailhau qui signifie « caillou, pierre »1.

Beychac serait une évolution possible de Bakkhaug, la motte de Bakki. A rapprocher de Bachos (Haute-Garonne)

 

Beynac (Dordogne)

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Beynac pourrait être une évolution de Vaenhaug, la motte de Vaeni. 

 

Beyssenac (Corrèze)

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Beyssenac pourrait être une évolution de Vesteinhaug, la motte de Vestein.

 

Biarritz (Pyrénées-atlantique)

Le toponyme Biarritz apparaît sous les formes Bearids et Bearriz (1150), Beiarridz (1165), bearriz et beariz (1170), Selon Jean-Baptiste Orpustan, le toponyme Biarritz pourrait provenir de la racine basque berarr, altération du vocable basque belharr « herbe » avec le suffixe locatif -itz et aurait signifié « endroit herbeux »42. Cette étymologie est reprise par Michel Morvan qui fait observer que Biarritz n'était, avant son développement au xixe siècle, qu'un village dans la lande43. Orpustan réfute absolument tout rapport avec le gascon beder ou tout autre terme roman... Bien que le gascon (et précisément le parlar negre) soit l'une des langues parlées à Biarritz44, l'hypothèse selon laquelle il s'agirait d'un toponyme d'origine gasconne n'est, selon Orpustan, étayée par aucun argument solide... Une autre hypothèse, formulée par Hector Iglesias, fait du nom de Biarritz un anthroponyme d’origine germanique devenu par la suite un toponyme, comme on le constate fréquemment dans la toponymie française49

Biarritz, anc. Bearis, pourrait dériver de Bearhus, la maison de Bear, alias Björn. Même origine que Beyris à Bayonne. Il existe un toponyme très germanique à Biarritz. Gardague pourrait dériver de vard, guet et haka, promontoire, le promontoire du guet désignerait le plateau de l'atalaye où les chasseurs de baleine avaient leur tour de guet. 

 

Bias (Landes)

Le nom de la localité est attesté sous les formes port de Byars en 12542de Biasde Bios in Borno en 1274, Biartz en 1311, Le Bias en 16383. Le toponyme, d'origine aquitaine, est basé sur le radical basque behar (bearr)4 élargi par un suffixe locatif -tz. Sens du toponyme : chemin, route (du latin via).

Bias, anc. Biars est a priori une évolution de Bearhus ou Björnhus et aurait la même origine que Biarritz, Beyris, Biert (Ariège), Mais aussi Vayres (Gironde)

 

Biars-sur-Cère (Lot)

Le toponyme Biars est d'origine germanique avec le radical Wit bois ou ber ours et la terminaison hard voulant dire fort. Sur-Cère a été ajouté en 19342.

Biars est une évolution probable de Biarhus, la maison de Bjorn. Voir Bias (Landes) et Biarritz (Pyrénées atlantiques). 

 

Biaudos (Landes)

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Biaudos est à rapprocher de Viodos, Bidos et Budos (Gironde). Ce nom ne dérive pas d'un prénom, mais d'une fonction militaire, bjüdhus peut se traduire par "maison de commandement" et désigner un poste militaire. .

 

Bidos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Bidos apparaît sous les formes Abidos (xie siècle4, for d'Oloron5), Bedos (1267, cartulaire d'Oloron6), Viudos pres Oloron et Vidos (respectivement vers 15404 et 15464, réformation de Béarn7). On peut penser à l'occitan bidòs (« tordu, qui est de travers »), mais il s'agit plutôt, d'après André Pégorier, d'un toponyme lié à un arbre, peut-être une espèce d'aulne ou de sorbier.

Voir Biaudos.

 

Bilhac (Corrèze)

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Bilhac dériverait de Bilhaug, la motte de Bili. Biac (Ariège), Billac (Gers), Bignac (Charente) pourraient avoir la même origine. 

 

Billère (Hautes-Pyrénées)

Le sens est sans doute « les petites propriétés », du latin villa avec le suffixe diminutif -ellas11.

Billères serait une évolution de Bierhus, la maison de Bier. Bilhères (Pyrénées-atlantiques) aurait la même origine. Idem pour Biert (Ariège) et Bayers (Charente)

 

Billom (Puy-de-Dôme)

Le nom de Billom pourrait venir de « Biliomagus », nom formé à partir du celte magus signifiant « marché », le préfixe bilio pouvant signifier « bois ». Billom serait ainsi un « marché du bois ».

Billom est vraisemblablement une cacographie de Billorn*. La présence de Björn dans la banlieue de Clermont n'a rien d'étonnant. Clermont était une cité stratégique sur la route de Lyon et de la Suisse, une zone commerciale majeure. A proximité Tinlhat, qui désigne une colline couronnée par une chapelle est logiquement un lieu de réunion où siégeait le thing scandinave. Ce toponyme suggère que des Scandinaves s'installèrent aux abords immédiats de Clermont. Les Barnoux et Veyre semblent être d'autres mentions de Björn. Reignat et Riom seraient des références à Ragnar, père de Björn. 

 

Biounac (Aveyron)

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Biounac pourrait être une évolution de Björnhaug, la motte de Björn. 

 

Birac-sur-Trec (Lot-et-Garonne)

L'origine du nom de Birac remonterait à un nom de personne gallo-roman ou gaulois Birus auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Birus »8,9..

Birac serait une évolution de Bierhaug, la motte de Bier. 

 

Biron (Dordogne)

Le nom de la localité est attesté sous les formes Birontium en 1115 dans le cartulaire de l'abbaye de Cadouin, « Biron » dès 1281, Sanctus-Michael de Bironnio en 1365, Bironium en 1432, « Byron » au xvie siècle et Biroun au siècle suivant2. Le sens du toponyme est incertain. Il peut dériver d'un nom de personnage gaulois Birus suivi du suffixe -onem3,4. Il peut également être issu d'une racine pré-indo-européenne (vir-) évoquant un cours d'eau ou peut représenter un dérivé de birerloucher, surnom d'un homme qui louche5.

Biron serait une graphie gascone de Biorn. Voir Berron (Gironde)

 

Biscarosse (Landes)

Le toponyme Biscarrosse est issu de l'aquitanique (cf. basque bizkar, tertre)2 ou directement du basque bizkar « dos, colline »3 suivi du suffixe aquitain -ossum4 / -os3.

Biscarosse pourrait également être un nom scandinave. Il dériverait de Viskarhus, la maison de Viskar. Quant à Biscaruès en Navarre, il dériverait également du scandinave. En 858, les Vikings de Gascogne vont s'emparer de Pampelune et capturer son roi. A l'issue de cette capture, ils nouent une alliance. La présence de Biscaruès suggère une installation pacifique des Scandinaves en Navarre. Visker au sud de Tarbes aurait le même origine. Idem pour Biscarrague et Giscaro dans le Gers. Viskar va donner les prénoms Guiscard et Giscard.

 

Bizous (Haute Garonne)

Peut-être domaine antique. Du nom de personnage latin Bicius et suffixe incertain.

Bizous serait une évolution de Bishus,  la maison de Bisi.

 

Blagnac (Haute-Garonne)

Pas d'étymologie proposée.

L'aéroport de Toulouse pourrait dériver de Blanhaug, la motte de Blann. Blaignac (33), Blaignan (33), Balanos (33) pourraient faire référence au même prénom.

 

Blanquefort (Gironde)

Pas de proposition.

Ce toponyme est a priori bien français, par contre dans la commune, Terrefort (traelleborg), Breillan (Brian/Biarn), Gilamon (Gilmund), Lagorce (L'Asgeir), Ginouillac (Gunulf), Le Renney (Ragnar), Landille (L'Althing), Andrian (Eindrid), Virebouc (Bierborg) pourraient être d'origine scandinave. Les présences de Björn, Ragnar et Asgeir désignent Blanquefort comme une place forte viking dès l'attaque de 840.

 

Bonnegarde (Landes)

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Bonnegarde est un éperon barré défendu par des terrassements imposants. Il pourrait avoir été remployé par les Scandinaves et dériver de Björngard, la forteresse de Björn.

 

Bostens (Landes)

Pour Dauzat et Ernest Nègre, homme germanique Bossito. Pour Fénié, nom probablement d'origine aquitanique à rapprocher de Belesten.

Bostens serait un dérivé de Bosteinhus, la maison de Bostein. A rapprocher de Bastanès (Pyrénées atlantiques). 

 

Boudrac (Hautes-Pyrénées)

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Boudrac pourrait être une évolution de Bothvarhaug, la motte de Bothvarr. Il aurait pu évoluer en Boudarac*. 

 

Bougue (Landes)

Pour Fénié, probablement terme latin tardif boga que Du Cange traduit par "limes, terminus".

Bougue, qui accueille un site fortifié, la motte de Castets, pourrait plus simplement dériver du mot germanique borg ou burg. Voir Borce et Baurech

 

Boulin (Hautes-Pyrénées)

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Boulin pourrait correspondre au prénom Volund ou à une corruption du prénom Bolli.

 

Bournac (Gironde)

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Bournac seraint une évolution de Björnhaug, la motte de Björn. Bourgnac (Dordogne)

 

Boussac (Aveyron)

Le toponyme Boussac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Buccius ou Buttius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.

Boussac pourrait être une évolution de Boshaug, la motte de Bosi.

 

Boussenac (Ariège)

Pas d'étymologie.

Boussenac pourrait être une évolution de Bosteinhaug, la motte de Bostein. Boussignac (Haute-Vienne)

 

Boussens (Haute-Garonne)

Pas d'étymologie.

Boussens dans un défilé stratégique de la vallée de la Garonne pourrait dériver de Boshus, la maison de Bosi. Bossost (Val d'Aran), Boussès (Lot-et-Garonne), 

 

Boutenac (Aude)

Le nom Boutenac est issu de Villa boltennago (cité en 946), boltennago dérivant lui-même de Botenus, nom d'un Romain à qui appartenait la villa.

Boutenac pourrait être une évolution de Bosteinhaug, la motte de Bostein. Boutenac-Touvent (Charente).

 

Bragard (Hautes-Pyrénées)

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Bragard pourrait être une évolution de Braggeir

 

Bragayrac (Haute-Garonne)

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Bragayrac pourrait dériver de Braggeirhaug et désigner la motte de Braggeir. Brageyrac (Dordogne) a la même origine.

 

Brageac (Cantal)

Connue sous les noms de Brejectum, Bragectum, Bréjac, Braghac cette petite paroisse du canton de Pleaux doit son origine à Saint-Til (Tillon), solitaire, vivant au viie siècle, abbé de Solignac en Limousin, où il revint mourir en 702, après avoir été à Brageac le père de 300 religieux. On y voit encore un porte-Dieu destiné à mettre la custode pour le saint viatique, connu sous le nom de bourse de Saint-Til.

Brageac pourrait être une évolution de Braghaug, la motte de Braggi. Voir Brax (Tarn-et-Garonne)

 

Brannens (Gironde)

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Brannens pourrait être une évolution de Bramhus, la maison de Brami. Il est également possible que Bran corresponde à Barn, c'est-à-dire Björn.

 

Brax (Lot-et-Garonne)

Brax vient de braco (terre boueuse) en gaulois.

Brax dériverait de Bragghus, la maison de Braggi. Bracous (Aveyron), Bracou (Ariège), Bragous (Hérault), Bragouse (Charente-maritime), La Braguse (Dordogne) pourraient avoir la même origine. 

 

Brée-les-bains, La (Charente-maritime)

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La Brée sur l'île de Ré serait une évolution de L'habr, le havre. 

 

Brengues (Lot)

Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Brengues (en occitan Brengas) aurait une origine germanique, et serait la contraction du mot allemand bär (ours) et du suffixe -ingo. Ce serait le domaine d'un homme appelé Beringus2,3.

Brengues pourrait être une évolution de Vranghus, la maison de Vrangi. Bérenx (Pyrénées-atlantiques), Bérens (Gers) pourraient avoir la même origine. Brangues (Isère) aussi. 

 

Brignac-la-Plaine (Corrèze)

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Brignac pourrait être une évoltuion de de Vaerinhaug, la motte de Vaering. Brillac (Charente) aurait la même origine. Veyrignac (Dordogne), Bériac (Aude)

 

Brignemont (Haute-Garonne)

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Brignemont ne serait pas un nom en mund. Il s'agit vraisemblablement du prénom Brunmann

 

Brillac (Charente)

L'origine du nom de Brillac remonterait à un nom de personne gallo-roman Beryllius ou Beryllus, cognomen romain lui-même d'origine grecque, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Beryllius »10,11.

Brillac pourrait être une évolution de Vaerinhaug, la motte de Vaering. A également donné Brignac

 

Brimont (Gers)

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Brimont pourrait correspondre aux prénomx Vermund ou Brunmann.

 

Brion (Lozère)

Brion pourrait remonter à un nom celtique Brigo dunom "forteresse de la montagne". 

Brion pourrait être l'anagramme de Biorn. A proximité, le lieudit le Bournac semble confirmer cette origine. Biron (Dordogne) est une autre évolution de ce prénom. Idem pour Biran (Gers) et Brian (Lot-et-Garonne). Le Château Haut-Brion fait sans doute lui aussi référence à Björn.

 

Brioux-sur-Boutonne (Deux-Sèvres)

Brioux est mentionné Brigiosum sur la Table de Peutinger au IVe siècle. Il peut provenir d'un nom d'homme gaulois *Brigos, suivi du suffixe latin -osum qui s'ajoute pourtant rarement à des noms de personnes.1 Ce suffixe est devenu -eux en français et -ous en poitevin.

Brioux pourrait être une évolution de Bierhus, la maison de Bier. A proximité, Vernoux-sur-Boutonne serait une évolution de Berhus. Bier et Bern sont deux versions du prénom Björn. La présence d'Ensigné (Hasteinhus) à proximité semble favoriser l'origine scandinave. 

 

Briscous (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Briscous apparaît6 sous les formes Briscos (1249), Bruscos et Briscos (1348, rôles gascons), Berascois (1368), Hiriberry(« Villeneuve » en basque, 1794) et Bezkoitze7 au xixe siècle.

Briscous correspondrait à friskhus, la maison ventée. Dans la mesure où de tels noms communs sont rares, on peut penser que Frisk soit devenu un surnom. 

 

Brissac (Hérault)

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Brissac pourrait être une évolution de Brishaug, la motte de Brisi. Brizac (Gers) a la même origine. 
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Brouage (Charente-maritime)

La Brouage était le nom d'un ancien bras de mer issu du comblement progressif de l'ancien golfe des Santons. Longtemps ouvert à la navigation, il s'étendait jusqu'à l'ancienne ville et châtellenie de Broue, dont seuls témoignent les ruines du donjon médiéval, la tour de Broue. L'accentuation du phénomène d'envasement conduisit à la transformation du bras de mer en marais-gâts, provoquant par là même la ruine de la place forte. Le terme broue désigne également la vase bleutée que découvre la mer.

Brouage porrait être une évolution de brohaug, la motte du pont. Le Pont de Brau serait aussi dérivé de bro, pont. Idem pour Laroquebrou (Cantal).

 

Brouzac (Cantal)

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Brouzac serait une évolution de Brushaug, la motte de Brusi. Bruzac (Dordogne), Brussac (Aveyron), Brousac (Cantal), Broussac (Lot-et-Garonne) pourraient avoir la même origine. 

 

Brugnens (Gers)

Cette section est vide.

Brugnens pourrait être une évolution de Brunhus, la maison de Bruni. Brugnac (Lot-et-Garonne) serait une évolution de Brunhaug, la motte de Bruni. 

 

Budos (Gironde)

Pas d'étymologie proposée.

Budos accueille aujourd'hui un imposant château clémentin. Sa position stratégique semble avoir intéressé les Vikings puisque Budos pourrait dériver de bjüdhus, la maison de commandement et désigner une sorte de commandement militaire. A rapprocher de Biaudos, Bidos, Viodos

 

 

 

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