C : Cabanac ... Cuzac
Cabanac... Cuzac.
Cabanac (33)
Cabourg (14)
Cadéac (64)
Cadeillan (32)
Cadillac (33)
Cadirac (09)
Cagnac-les-mines (81)
Calamane (46)
Calès (46)
Calmont (31)
Calvignac (46)
Calviac-en-Périgord (24)
Cambes (33)
Campagnac (46)
Campagne-d’Armagnac (32)
Campan (65)
Camponac (33)
Campugnan (33)
Canens (31)
Cantenac (33)
Cantillac (24)
Capbreton (40)
Capdenac (46)
Capens (31)
Capian (33)
Carbonac (47)
Carbonne (47)
Carcen-Ponson (40)
Carcenac-Salmiech (12)
Cardan (33)
Carennac (46)
Carentan (50)
Carlux (24)
Carnac (56)
Carresse-Cassaber (64)
Cars (33)
Carsac-Aillas (24)
Cartignac (33)
Castans (11)
Castelnaudary (11)
Castet-Arrouy (32)
Caubeyres (47)
Caubios-Loos (64)
Caupenne-d’Armagnac (32)
Caupian (33)
Cavagnac (46)
Cayrac (82)
Cayres (43)
Ceyrac (12)
Chabon (Isère)
Chabot, Le (17)
Chalosse, Pays de (40)
Champagne (17)
Champan (40)
Champanges (74)
Châteaubourg (07)
Chef-de-baie, Pointe de (17)
Cheray (17)
Chermignac (16)
Cieurac (46)
Cintegabelle (31)
Cocumont (47)
Cognac (16)
Colayracq-saint-Cyr (47)
Conteville (14)
Contis (40)
Coquillac (33)
Corgnac-sur-L’Isle (24)
Corignac (17)
Corn (46)
Cornac (46)
Cornebarrieu (31)
Couarde, La (17)
Coubeyrac (33)
Coubignac (15)
Couquèques (33)
Courbiac (47)
Courbian (33)
Courbons (Alpes de Haute Provence)
Crocq (23)
Crouzac (46)
Cubzac (33)
Cussac (87)
Cuzac (46)
C83
Cabanac (Gironde)
Le nom de la commune pourrait venir, d'une part, du mot « cabane », habitat séculaire dans cette région.
Cabanac serait une évolution de Cabanhac* et plus précisément de Capanhac*, c'est-à-dire kaupanhaug, la colline du marché. A rapprocher de Campagnac et Capdenac (Lot). On va trouver Cabanac dans le Gers, Gironde, Hautes-Pyrénées et Pyrénées-orientales.
Cabourg (Calvados)
Mentionné sous les formes latinisées Cathburgum en 1066 - 10793 ; Cadburgus et Cathburgus en 10774 et la forme normande Cadburg en 10823 ; Cadburg en 1082 ; Caborc en 1155 ; Cadborc en 1169 ; Caburgus en 1172 ; Cadburgus en 1190 ; Cabourc en 1297 ; Cabourt au XIVe siècle ; Cabbourg en 15545. Ernest Nègre explique Cabourg par le nom de femme Hadeburgis pris absolument. Albert Dauzat et Charles Rostaing par les appellatifs gaulois cato- « combat » et germanique burg « village »3,6. Il s'agit plus vraisemblablement d'un nom de lieu basé sur le vieux saxon burg ou le vieil anglais burg, burh « bourg »7, précédé d'un élément indéterminé, peut-être le celtique cad « combat », car il se rapproche manifestement des noms de lieux britanniques du type Cadbury et Cadborough qui sont aussi d'anciens Cadburg, Cadbuhr. Ce toponyme s'est vraisemblablement diffusé lors de l'installation de Saxons aux ive-ve-vie siècles dans le Bessin et la campagne de Caen ou postérieurement, lors de l'arrivée de colons anglo-scandinaves au xe siècle (cf. Cherbourg ou Wambourg). Il existe plusieurs lieux-dits Cabourg, Cabourt, Cabour en Normandie.
Cabourg, anc. Cathburgum en 1066 - 1079 pourrait également -comme Cadbury et Cadborough- dériver du scandinave gatborg, gat "passage", borg, "château", et désigner un château contrôlant le passage, il s'agit a priori de l'accès à la Dives.
Cadéac (Pyrénées-atlantiques)
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Cadéac pourrait être une évolution de Kaetilhaug, la motte de Kaetill. Voir Cadillac.
Cadeillan (Gers)
Nom de domaine antique formé du nom de personnage latin Catilius et suffixe anum (> -an en gascon) avec remontée de l’accent tonique sur l’avant-dernière syllabe.
Cadeillan aurait la même origine que Cadillac, Kaetilhaug, la motte de Kaetill. Cadeillan-Trachères (Hautes-Pyrénées)
Cadillac (Gironde)
Cadillac est attesté sous la forme Cadilacum en 1306, forme que le toponymiste Ernest Nègre explique par le nom propre d'un romain Catilius suivi du suffixe -acum6. Le suffixe -acum est d'origine gauloise *-?ko / *-(i)?ko-. Il servait à localiser des lieux ou des personnes à l'origine, avant de devenir un suffixe marquant la propriété à l'époque gallo-romaine. Il a donné -ac au sud de la France (et parfois en Bretagne) et -(a)y / -(e)y /-é, etc. au nord7.
Catilius pourrait tout aussi bien être scandinave et désigner un certain Kaetill. Kaetill était le nom d'un chef viking, assassiné à Limoges en 892 lors de son baptême. D'après Richer, auteur contemporain, Kaetill aurait été le père de Rollon, fondateur de la Normandie... Cadeilhac (Haute-Garonne), Cadaujac (Gironde), Cadéac (Hautes-Pyrénées), Cadeilhan (Gers) ont logiquement la même origine.
Cadirac (Ariège)
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Cadirac pourrait très bien être une évolution de Kaetilhaug, la motte de Kaetill. R et l sont assez proches dans les régions où les r sont roulés.
Cagnac-les-mines (Tarn)
Le suffixe « ac » se retrouve dans un grand nombre de toponymes du Sud-Ouest et dans certains substantifs masculins. Généralement issu du suffixe gaulois -acum, qui a donné la terminaison -iac (ou -iniacum, d’où (i)n-iac étant noté -(i)nhac) et qui définit soit un lieu, un élément géographique ou alors l’emplacement ancien d’une villa gallo-romaine. Cagnac est peut-être Canhac, le nom d'un personnage romain ou gallo-romain.
Cagnac serait une évolution de Kanhaug, la motte de kani. On trouve Canac (Tarn). Voir Canens (Haute-Garonne) et Canenx-le-Réaut (Landes)
Calamane (Lot)
Le toponyme Calamane du latin calamus désignerait un lieu avec des roseaux ou le surnom d'une personne jouant de la flûte rustique : la calamèla ou la calamina2.
Calamane serait une évolution du prénom Kalmann.
Calès (Lot)
Le nom Calès peut provenir3,4 : soit de la racine indo-européenne kal qui signifie pierre à laquelle fut ajoutée le suffixe -ensis ; soit d'un nom de domaine gallo-romain : Calicius avec le suffixe -anum.
Calès pourrait dériver de Kalhus, la maison de Kali. Calac (Haute-Garonne) et Callac (Côtes-d'Armor) pourraient dériver de Kalhaug, la motte de Kali..
Calmont (Haute-Garonne)
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Calmont pourrait correspondre au prénom Kalmann. Voir Calamane (Lot)
Calvignac (Lot)
Le toponyme Calvignac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Calvinius issu de Calvinus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2,3.
Calvignac pourrait être une évolution de Kolbeinhaug, la motte de Kolbein.
Calviac-en-Périgord (Dordogne)
Le toponyme Calviac est basé sur l'anthroponyme gallo-romain Calvius issu de Calvus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Ce toponymeCalviacum se retrouve dans Calviacum fundum qui signifiait : le domaine de Calvius2.
Calviac pourrait être une évolution de Kolbeinhaug, la motte de Kolbein. Coubignac (Cantal) pourrait avoir la même origine.
Cambes (Gironde)
Pas d'étymologie proposée.
Cambes pourrait être une évolutionde Kambhus, la maison de Kambi.
Campagnac (Lot)
Pas d'étymologie proposée.
Campagnac serait une évolution de kaupanhaug, la colline du marché. on le trouve dans l'Aveyron, Dordogne, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne. Cabanac va se trouver dans le Gers, la Gironde, les Hautes Pyrénées et les Pyrénées orientales.
Campagne-d'Armagnac (Gers)
Etymologie latine.
Le nom Campagne dérive selon toute apparence du latin campus, champ. Mais dans un contexte scandinave, Campagne pourrait être une francisation du mot scandinave kaupang, marché. Si le toponyme se trouve à un "carrefour commercial" et qu'il est entouré d'autres toponymes possiblement scandinaves, alors la présomption scandinave doit primer. A proximité, Réans serait une évolution de Ragnarhus et Eauze, archevêché de Gascogne une cible prioritaire du chef de l'invasion. Le Campagné montre par son genre et sa graphie qu'il ne dérive pas de campagne.
Campan, Sainte Marie de (Hautes-Pyrénées)
L'étymologie du nom de Campan n'est pas définie. Pour certains, le nom est un dérivé du peuple des Compani. Pour d'autres, il aurait été choisi à la suite de l'installation d'un camp de soldats romains. Enfin, certains parlent d'une déformation du latin campana, "petite cloche". Cette dernière étymologie est soutenue par les 3 cloches qu'on retrouve sur le blason de la commune.
Campan pourrait être un dérivé de kaupang, marché. Le village se trouve effectivement à un carrefour de vallées.
Camponac (Gironde)
Pas d'étymologie proposée.
Camponac à Pessac est manifestement une évolution de kaupanhaug, la colline du marché.
Campugnan (Gironde)
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Campugnan est une évolution probable de kaupanhaug, la colline du marché.
Canens (Haute-Garonne)
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Canens serait une évolution de Kanhus, la maison de Kani. Voir Cagnac-les-mines (Tarn), Canenx-le-Réaut (Landes)
Cantenac (Gironde)
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Cantenac pourrait être une évolution de Karsteinhaug, la motte de Karstein. A rapprocher de Canténac (Tarn-et-Garonne), Cantignac (Lot), Cartignac. (Gironde)
Cantillac (Dordogne)
L'origine du nom de Cantillac remonterait à un personnage gallo-roman Quintilius auquel est apposé le suffixe -acum6, ce qui correspondrait au « domaine de Quintilius ».
Cantillac pourrait être uneé volution de Kaetilhaug, la motte de Kaetill. A rapprocher de Cadillac.
Capbreton (Landes)
Pour expliquer la nature du second élément -breton, A. Dauzat et C. Rostaing supposent un nom de personne comme dans Cap-d'Ail, qui serait formé avec le nom de personne latin Alius selon Nino Lamboglia9, mais ils ne se prononcent pas sur son origine. Quant à la finale -on, elle s'explique par une analogie avec le mot français breton. Les anciens disaient et disent encore « cabretoun » et même « cabertoun »..
Capbreton, anc. Cabertam, pourrait être une évolution de Caberthamn, le port de Cabert. Cabert est un prénom qui n'existe pas. Il pourrait s'agit d'une cacographie du prénom Albert. Albert est un prénom franc. Il pourrait s'agit du prénom reçu par Björn lors du traité de paix passé à Verberie en 858. Le Bouret, où se trouvait l'ancien port de Capbreton, serait lui aussi une évolution d'Alberthamn.
Capdenac (Lot)
Le toponyme Capdenac est basé sur un nom de domaine gallo-romain : Capitonis. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.
Capdenac devait s'écrire à l'origine Capenac* et dériver de kaupanhaug, la colline du marché. Ce toponyme évolue souvent en Campagnac (Tarn) ou Cabanac (Gironde). La présence du lieudit Cavagnac à Capdenac semble confirmer cet origine.
Capens (Haute-Garonne)
Pas de proposition toponymique.
Ce dérivé de kaupang signale que la vallée de la Garonne au sud de Toulouse a été un zone de colonisation scandinave.
Capian (Gironde)
L'origine du nom de la commune serait l’anthroponyme gallo-romain Capius1, ou plutôt Cappius, avec suffixe anum, selon Bénédicte Boyrie-Fénié et ceux dont elle reprend l'avis, Dauzat et Rostaing, Ernest Nègre (qui préfère Cappianus), Jacques Astor2.
Capian est vraisemblablement une évolution de kaupang, marché.
Carbonac (Lot-et-Garonne)
Pas de proposition toponymique.
Carbonac semble dériver de Korbjörnhaug, la motte de Korbjörn.
Carbonne (Haute-Garonne)
Le plus ancien document mentionnant le nom de Carbonne date de 1145.
Carbonne pourrait être une évolution du prénom Korbjörn. A proximité, Carbonis pourrait être une évolution de Korbjörnhus. A rapprocher de Carbon-Blanc (Gironde)
Carcen-Ponson (Landes)
Pas de proposition toponymique.
Carcen semble être une évolution de Karstein.
Carcenac-Salmiech (Aveyron)
Pas de proposition toponymique.
Carcenac serait une évolution de Karsteinhaug, la motte de Karstein. Voir Cartignac (Gironde)
Cardan (Gironde)
Le lieu se serait appelé Carasan, puis Caradan2, mais aucun indice étymologique n'est proposé.
Cardan pourrait être une évolution de Kjartan.
Carennac (Lot)
Le toponyme Carennac est basé sur un nom de domaine gallo-romain issu du nom gaulois Caros qui devint Carennus.
Carennac pourrait être une évolution de Karnhaug, la motte de Karni. A rapprocher de Carnac (Morbihan) et Carnac-Rouffiac (Lot).
Carentan (Manche)
Parmi les formes attestées suivantes, on trouve Carenton et Karentonem en 1063 et 10663, Karentomum au xie siècle4, Carentomus en 11363 et Carentan en 13193. La localité est désignée à l'époque gallo-romaine sous la forme Carentomagus qui serait issue de l'anthroponyme gaulois Carentus4,3, ou du substantif carento, « cher », « beau »5, et de *magos, « marché »4.
On nous dit que Carentan est "désignée à l'époque romaine", mais ne mentionne la première mention qu'en 1063... Carentan pourrait être une évolution de Kjartan. Cardonville serait une autre évolution de Kjartanvilla. Quarantan (Ariège)
Carlux (Dordogne)
Pas d'étymologie proposée.
Carlux pourrait dériver de Karlhus, la maison de Karl.
Carnac (Morbihan)
Le nom de la localité est issu du celtique ou pré-celtique *karn- qui signifie « amas de pierre » (cf. vieil irlandais carn; gaëlique cairn « tas de pierres, tumulus, lieu sacré »; breton karn « tas de pierres »)2,3[réf. non conforme]. Le second élément est sans doute le suffixe -acum localisant.
Carnac ne porte pas un nom aussi ancien que les mégalithes qu'il accueille. Carnac pourrait être une éévolution de Karnhaug, la motte de Karni. Les hommes du Nord ont manifestement emprunté la route fréquentée au néolithique entre baie d'Yffiniac et baie de Quiberon. Même origine que Carnac-Rouffiac (Lot), Carennac (Lot), mais aussi Cornac (Lot)
Carresse-Cassaber (Pyrénées-atlantiques)
Le toponyme Carresse apparaît sous les formes Beatus Stephanus de Carressa (9803, cartulaire de Lescar4), Curtis Carreissa (xe siècle3, titres de Pau5) et Caresse (17936ou an II).
Carresse serait une évolution de Karhus, la maison de Kari.
Cars (Gironde)
Le toponyme est attesté sous les formes romanes Quartz (Sanctus Petrus de ~, 1339), Cartz (1361)… Ce toponyme est très ancien : le village tire son nom de sa situation sur une butte de 70 m, signalée par l'oronymepréindoeuropéen kar- 'pierre, roche'1,2.
Cars pourrait être une évolution de Karhus, la maison de Kari. Carresse-Cassaber (Pyrénées atlantiques)
Carsac-Aillas (Dordogne)
Pas d'étymologie proposée.
Carsac semble dériver de Karshaug, la motte de Karsi.
Cartignac (Gironde)
Pas d'étymologie proposée.
Cartignac à Hourtin serait une évolution de Karsteinhaug, la motte de Karstein.
Castans (Aude)
Pas d'étymologie proposée.
Castans pourrait être une évolution de Karsteinhus, la maison de Karstein. Castin (Gers)
Castelnaudary (Aude)
Attestée sous les formes Castellum novum quod cognominatur Arri en 1118, Castrum novum Darri en 1274. Dans le nom de cette ville l’on trouve une contraction de mots d’origines occitane et basque. D’un côté, castelnau est lié à l’occitan castèlnòu c’est-à-dire « château nouveau » ou plus littéralement « château neuf », le d qui suit est encore occitan (c'est une apocope de la préposition de) et finalement ary est le mot basque (h)arri signifiant pierre. Ainsi, sous Castelnaudary se cache « nouveau château de pierre » ou plus probablement « château neuf du rocher »[réf. nécessaire].
Castelnau désigne bien évidemment un château neuf. Hari a peu de chances de venir du basque (car on n'est pas au pays basque) et ensuite, parce que les châteaux sont en général associés à un patronyme. Si Ari est un prénom, il pourrait correspondre au prénom scandinave Ari, Ari Vatanen. A rapprocher d'Arès (33), Aros (09), Arros (64), Araux (09,64), Arac (09).
Castet-Arrouy (Gers)
L'étymologie château rouge, que certains ont cru pouvoir avancer, doit être contestée car elle ne repose sur aucun élément sérieux, il faut plutôt y voir une erreur de transcription du mot arroy (rouge) en lieu et place du mot gascon arrolh de même consonance mais de sens tout à fait différent. Arrolh (arrolhar, arrolhada, arrolhadís) adjectif masculin dérivé du verbe gascon arrolhar (entraîner, faire rouler violemment) désigne quelque chose de jeté à bas, d'effondré. Ainsi Castèth Arrolh serait en fait un château de terre et de bois détruit ou rasé pour des raisons diverses il y a fort longtemps, mais que la tradition orale a toujours conservé en mémoire4.
Les châteaux portent souvent le nom de leur seigneur. Castet-Arrouy pourrait désigner le château d'un Harald.
Caubeyres (Lot-et-Garonne)
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Caubeyres serait une évolution de Kolbeirhus, la motte de Kolbier, c'est-à-dire Korbjörn. Courbian (Lot-et-Garonne) aurait la même origine.
Caubios-Loos (Pyrénées-atlantiques)
Le toponyme Caubios apparaît sous les formes Calbios (xiie siècle1, d'après Pierre de Marca2), Gaubios (13851, censier de Béarn3), Caubioos (14571, cartulaire d'Ossau4) et Cambios (15461, réformation de Béarn5).
Caubios pourrait être une variante de Kolbeinhus, la maison de Kolbein. Kolbienhus>Colbinhos>Colbignos>Colbillos>Colbios>Caubios.
Caupenne-d'Armagnac (Gers)
Pas d'étymologie proposée.
Caupenne situé à un carrefour est selon toute vraisemblance dérivé du mot scandinave kaupang que l'on retrouve dans Copenhague. Caupenne-vielle (Gers), Copenne (Lot-et-Garonne) et Copen (Pyrénées atlantiques), Caupène (Gironde) mais aussi Campan (Hautes-Pyrénées). Caupian (Gironde) et Capian (Gironde), Capens (Haute-Garonne). Les villages nommés Campagne et Champagne et situés sur des carrefours de vallée entourés de toponymes d'origine scandinave, on peut présumer qu'il s'agit du mot kaupang assimilé au latin campus par les scribes. Ce type de toponyme pourrait révéler des zones colonisées par les hommes du Nord.
Caupian (Gironde)
Pas de proposition toponymique.
Caupian, quartier de Saint Médard-en-Jalles, serait une évolution de kaupang, marché. A proximité, Hastignan est une évolution d'Hasteinhaug, la motte d'Hastein.
Cavagnac (Lot)
Le nom Cavagnac proviendrait d'un nom de domaine gallo-romain issu de Cavannus, nom d'homme ou sobriquet gaulois signifiant "chouette"3.
Cavagnac semble être une évolution de kaupanhaug, la colline du marché. On peut rapprocher ce toponyme de Cavanac (Aude), Capdenac (Lot) et Cabanac (Gironde) qui sont effectivement situés sur des hauteurs dominant des points de passage.
Cayrac (Tarn-et-Garonne)
Selon J.-P. Durand, l'étymologie de Cayrac (première hypothèse) viendrait du mot celte « cair » (qui signifie pierre ou rocher) suivi du suffixe « ac » qui était la marque du substantif en langue gauloise. Cela voudrait donc dire « pierreux » et ce terme appliqué à une métairie pourrait être « la pierreuse ». La seconde hypothèse à l'origine du nom de la commune est également issue de l'antiquité. A l'époque de l'occupation romaine, les propriétaires terriens les plus importants avaient pour habitude de donner leur nom à leur domaine. Plus précisément, selon G. Rohlfs, les toponymes ayant un suffixe en "ago" (mais aussi en "ano" ou en "ate") auraient très souvent un radical composé d'un nom de personne (anthroponyme)24. Ainsi le nom de Cayrac pourrait avoir pour origine l'association du nom de Carius ou Carus et du suffixe gallo-romain "acum" voulant signifier "le domaine de"12,2
Cayrac pourrait être une variante de Kerhaug, la motte d'Asker. Cayrac serait à rapprocher de Saint-Cirac. Il auraut perdu sa sainteté après avoir été canonisé en force. Askerhaug/Skerhaug-Escayrac/ S.Kerhaug-Saint-Créac/ Kerhaug-Queyrac.
Cayres (Haute-Loire)
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Cayres pourrait être une évolution de Kerhus, la maison de Ker, alias Asker. A rapprocher de Cayrac (Tarn-et-Garonne), Queyrac (Gironde)
Ceyrac (Aveyron)
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Ceyrac pourrait être une évévolution de Sejerhaug, la motte de Sejerr,. A rapprocher de Siorac, Scieurac.
Chabons (Isère)
La paroisse est dénommée « Chabonz » au xiiie siècle, « Chaboncium » au xive siècle. Selon le toponymiste Ernest Nègre, le nom du village est issu du nom romain Caponius10. Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Châbons pourrait dériver du gaulois « cambo » qui désigne une courbe, généralement celle d'une rivière ou d'une route11.
Chabons pourrait être une évolution de gatborg, la château du passage. A rapprocher de Chambois (Orne), Chabot (Lot-et-Garonne)
Chabot, Le (Charente maritime)
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Le Chabot sur l'île de Ré serait une évolution de gatborg, la château du passage.
Chalosse, Pays de (Landes)
Le toponyme Chalosse apparaît sous les forme Silossa (12702 archidiaques de ~ ; archiprestre de ~, Sialosse (12703, titres de l’abbaye de Sainte-Claire de Mont-de-Marsan), Xielose (13843, notaires de Navarrenx4), Chelosse (14233, titres de Foix).
Longtemps des linguistes y ont vu le pays des fosses à sel. Sal-hosse. Sialosse pourrait être un mot en hus et dériver de själhus. Själ désigne l'Esprit. La maison de l'Esprit est a priori le terme itulisé par les hommes du Nord pour désigner un monastère ou une abbaye. Le Pays de Chalosse est le pays de l'abbaye. De Saint Sever a priori.
Champagne (Charente maritime)
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Dans de nombreux cas, Champagne semble être une évolution de kaupang scandinave plutôt que du campus latin. Champagné-les-marais (Vendée)
Champan (Landes)
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Champan semble correspondre à kaupang, marché.
Champanges (Haute-Savoie)
Anciennement Campengio, Champanges (1860).
Champanges pourrait être une évolution de kaupang, marché
Chateaubourg (Ardèche)
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Chateaubourg pourrait être une évolution de gatborg, la château du passage. A rapprocher de Les Chedebois (Maine-et-Loire), Chambois (Eure). On trouve également un Chateaubourg près de Rennes (Ille-et-Vilaine)
Chef-de-Baie, Pointe de (Charente-maritime)
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La pointe de Chef-de-Baie, à la Rochelle dérive a priori de gatborg, le château du passage. Gat, passage, va deveni A rapprocher de Chedebois.
Cheray (Charente-maritime)
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Cheray pourrait être une évolution d'Ascherhaug, la motte d'Ascher, alias Asgeir. Voir Les Onchères à Noirmoutier. La présence d'Asgeir sur ces îles le désignent comme un des artisans des invasions.
Chermignac (Charente)
Le nom du village est lié à sa création à l'époque gallo-romaine. Il provient de l'anthroponyme gallo-romain Carminius avec le suffixe -acum. Chermignac représente donc un ancien Carminiacum ou villa Carminii. Selon les toponymistes, « Le village s'est donc développé à partir du domaine gallo-romain de Carminius, un riche propriétaire terrien »2.
Chermignac serait une évolution de Germunhaug, la motte de Germund. Germignac (Charente maritime) a la même origine.
Cieurac (Lot)
Le toponyme Cieurac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Severus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.
Cieurac serait une évolution de Sejerhaug, la motte de Sejer. A rapprocher de Siorac (Dordogne), Sirac (Gers), Sieurac (Tarn)
Cintegabelle (Haute-Garonne)
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Cintegabelle est un toponyme qui a subi plusieurs opérations. Ce toponyme vient a priori du scandinave thingvell, la vallée du thing. Thingvell serait devenu Cinguebel. Il aurait été ensuite canonisé pour devenir Saint-Guebel. Ce prénom étant inconnu, on .va lui faire changer de sexe. Saint Guebel devient Sainte-Gabelle. Mais cette sainte étant inconnue dans le panthéon chrétien, elle a été laïcisée en Cintegabelle. Le village dominé par une colline située dans un méandre de l'Ariège a la même configuration qu'Altillac. Il s'agissait bien d'un lieu d'assemblée viking. Un site neutre et pittoresque.
Cocumont (Lot-et-Garonne)
La commune tire son nom du latin coculo monte qui signifie « montagne du cri du coucou » en raison de la présence de nombreux chênes.
Cocumont pourrait correspondre au prénom composé Koeghmund.
Cognac (Charente)
Les formes anciennes sont Comniaco en 1075-11019, Conniaco vers 1080, Cumniaco10, Compniacum en 127011, Compnhac en 135012,Note 1. L'origine du nom de Cognac remonterait à un personnage gallo-romain Connius, dérivé de Connus, nom gaulois, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Connius »13,14
Cognac pourrait être un nom d'origine scandinave dérivé du prénom Hakon avec aphérèse. Hakon ou Agon a également donné Agonac (Dordogne) et Agonnay (Charente maritime). A rapprocher , d'Agon-Coutainville (Manche). Connac (Aveyron, Tarn, Hate-Loire) est une autre variante.
Colayracq-Saint-Cyr (Lot-et-Garonne)
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Colayracq pourrait être une évolution de Kolarhaug, la motte de Kolarr, qui pourrait se traduire par "guerrier noir"
Conteville (Calvados)
Le nom de la localité est attesté sous la forme Contevilla en 10404. Le second élément est l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural ». Pour le premier élément, les hypothèses avancées sont soit le titre de noblesse comte soit un patronyme tel que Lecomte4,5
Conteville en Normandie est selon toute logique construit sur un prénom, scandinave a priori, Knut semble être le plus probable. A rapprocher de Contis (Landes)
Contis (Landes)
Pas d'étymologie proposée.
Anc. Cunctis, Contis peut être rapproché de Conteville en Normandie. Plutôt que d’y voir le mot conte, nous préférons reconnaître le prénom Knut.
Coquillac (Gironde)
Pas d'étymologie proposée.
Coquillac pourrait dériver de Kotkellhaug, la motte de Kotkell.
Corgnac-sur-l'Isle (Dordogne)
Pas d'étymologie proposée.
Corgnac serait une évolution de Karnhaug, la motte de Karni. Voir Carnac (Morbihan), Cornac (Lot).
Corignac (Charente-maritime)
Pas d'étymologie proposée.
Corignac serait une évolution de Kornhaug, la motte de Korni.
Corn (Lot)
Le nom Corn remonte à une racine pré-celtique qui décrit un escarpement, une hauteur défensive et se prononce localement "kor"2.
Corn pourrait dériver du prénom Korni.
Cornac (Lot)
Le toponyme Cornac qualifie le domaine du gaulois Cornos . La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.
Corignac serait une évolution de Kornhaug, la motte de Korni.
Cornebarrieu (Haute-Garonne)
Pas d'étymologie proposée.
Cornebarrieu pourrait être une transcrption de Korbjornhus, la maison de Korbjörn.
Couarde, La (Charente-maritime)
Pas d'étymologie proposée.
La Couarde pourrait être une évolution de gard, forteresse, ou bien dans un contexte civil, un enclos. Sur la côte, il s'agit plutôt d'enclos à poissons. Lagord aurait la même origine.
Coubeyrac (Gironde)
Pas d'étymologie proposée.
Coubeyrac pourrait être une évolution de Kolbjörn.
Coubignac (Cantal)
Pas d'étymologie proposée.
Coubignac pourrait être une évolution de Kolbeinhaug, la motte de Kolbein.
Couquèques (Gironde)
Le toponyme est documenté sous les formes médiévales instables : Coqueques, Conqueques, Coquercque, Conoquonques, Ocoegues, Cocoequas (toutes de 1339)… La prononciation locale est [ku’k?ku]1. L’interprétation du toponyme reste conjecturale.
Dans un contexte scandinave, ce toponyme pourrait dériver de Kolskegghus, la maison de Kolskegg. On retrouve un toponyme similaire en amont sur la Garonne à Langon, Coucouèque.
Courbiac (Lot-et-Garonne)
Pas d'étymologie proposée.
Courbiac pourrait correspondre à Korbeinhaug, la motte de Korbein. Courbillac (Charente) et Courbignac (Corrèze) ont a priori la même origine. Courbenac (Aveyron)
Courbian (Gironde)
Pas d'étymologie proposée.
Courbian pourrait correspondre au prénom Korbjörn.
Courbons (Alpes de Haute-Provence)
Pas d'étymologie proposée.
Courbons pourrait correspondre à Korbjörnhus, la maison de Korbjörn.
Crocq (Creuse)
Une tradition rapporte que le nom de Crocq serait celui d'un chef Alaman qui s'appelait Crocus, Chrocus ou Krokus. Son nom fut donné par les Alamans à leur campement. Le linguiste Albert Dauzat, enfant de la Creuse, propose effectivement un nom de personne germanique Croccus, Crocco, mais pour expliquer le Crocq en Picardie5.Tous les historiens sont aujourd'hui d'accord pour reconnaître qu'il n'y a aucun fait historique lié à ce toponyme. Albert Dauzat considère qu'il s'agit d'un toponyme d'origine pré-celtique *c(a)r-occu voulant dire « hauteur, sommet pierreux », Crocq se trouvant au flanc d'un puy rocheux5. Ernest Nègre propose le nord occitan cro « creux, caverne », avec l'adjonction plus tardive d'un -c postiche par attraction du mot bien connu croc. Le terme d'oc serait d'origine gauloise6. Xavier Delamarre cite l'élément gaulois crouco- « tertre, monticule » qui remonterait à un *crouc? > cr?ca, certes féminins, et que l'on retrouve dans les termes dialectaux du sud de la France (cf. béarnais cruque « tas amas de terre » ; landais croque « crâne, tête »), mais au masculin dans le Crucq (Tarn-et-Garonne)7.
Crocq pourrait éffectivement être un prénom germanique. Les Scandinave connaissaient le prénom Krok; qui désigne le corbeau. En Gascogne les corbeaux sont appelés Crocs...
Crouzac (Lot)
Pas d'étymologie proposée.
Crouzac semble dériver de Krushaug, la motte de Krusa.
Cubzac (Gironde)
Deux origines sont proposées quant au nom de la commune : soit du nom d’une tribu biturige vivisque, les Cubes, soit de l’anthroponyme gallo-romain Cupitus, l'une comme l'autre terminée par le suffixe localisant -acum.
Cubzac pourrait être un nom d'origine scandinave, mais il a dû être tellement déformé qu'il est difficile en l'état d'en identifier la racine. Plusieurs micro-toponymes assez significatifs désignent Cubzac comme un point stratégique ce qui n'a rien d'étonnant. Marmagnac de marsmanhaug, la motte de Marsmand, le marquis. Terrefort serait une évolution de thraelleborg, le château des esclaves, Le Queyron (Asker), Rion (Ragnar), Seignan (Hastein), Maillos (moulin), Maillac (Colline du moulin). Sur la rive opposée, à Lagrave d'Ambarès, on trouve Les Toureils (thraell), Taillac (thraellhaug, la motte des esclaves), Terrefort, Les Barènes (Baren, Bearn, Björn), Saint-Cricq (Asker). Aubarus ne semble pas dériver d'Arnbjörn, mais plutôt d'Halvarhus, la maison d'Halvard. Halvard pourrait également être à l'origine d'Ambarès.
Cussac (Haute-Vienne)
L'origine du nom de la commune pourrait trouver son origine par la géographie de la région qui était très boisée de chênes, « Cass » issu de « Cassano » et suivie du suffixe « ac » dérivant du gaulois latinisé « acu » signifiant la possession d’un domaine, le préfixe désignant souvent le nom du propriétaires6.
Cussac pourrait correspondre à Kushaug, la motte de Kusi.
Cuzac (Lot)
Le toponyme Cuzac est basé sur un anthroponyme gallo-romain Cusius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon(lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.
Cuzac pourrait être une évolution de Kushaug, la motte de Kusi.
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