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A : Abense-le bas ... Azur

Abense le bas... Azur

Abense-de-bas (Pyrénées-atlantiques)

Abitain (Pyrénées-atlantiques)

Abos (Pyrénées-atlantiques)

Accous (Pyrénées-atlantiques)

Agnac (Lot-et-Garonne)

Agnos (Pyrénées-atlantiques)

Agonac (Dordogne)

Agonès (34)

Aïcirits (64)

Aigre (16)

Aix Île d’ (17)

Albignac (19)

Aleyrac (Drôme)

Almayrac (81)

Almont (46)

Alos (64)

Altillac (19)

Alvignac (46)

Ambarès (33)

Ambax (31)

Ambernac  (16)

Ambès (33)

Ambrion (33)

Ambrus (47)

Amendeuix (64)

Amorots (64)

Anais (16)

Andernos (33)

Andillac (81)

Andrein (64)

Andrest (65)

Angély, Saint Jean d’ (17)

Annonay (07)

Anthy-sur-Léman (Haute-Savoie) 73 74

Antignac (65)

Antin -65)

Antioque (47)

Antist (65)

Antugnac (11)

Aramits (64)

Aramon (30)

Arbanats (33)

Arbonne (64)

Arcangues (64)

Archiac (16)

Archus (40)

Ardengost (65)

Aren (64)

Arengosse (40)

Argelos (64)

Armagnac (32)

Armentieux (32)

Armillac (47)

Armous-et-Cau (32)

Arnac (15)

Arné (65)

Arnos (64)

Aroue (64)

Arraute-Charritte (64)

Arros-d’Oléron (64)

Arroudet (40)

Arrouède (32)

Arthenac (16)

Artix (64)

Arvert (17)

Arveyres (33)

Arx (40)

Astaffort (47)

Astaillac (19)

Aste-Béon (64)

Aston (09)

Athos-Aspis (64)

Aubiac (47)

Aubignosc (Alpes de haute Provence)

Aucun (65)

Audeguils (47)

Audéjos (64)

Audenge (33)

Audignon (40)

Audinac-mes-Bains (09)

Audon (40)

Audrix (24)

Augignac (24)

Aulus-les-bains (09)

Aumont (12)

Auquin (33)

Auradé (32)

Aureilhan (40)

Auriac (19)

Aurignac (31)

Ausseing (31)

Aussurucq (64)

Authon (Alpes de Haute-Provence)

Autignac (34)

Avensac (32)

Avensan (33)

Aydius (64)

Ayrens (46)

Ayrinhac (12)

Ayssènes (12)

Azereix (65)

Azimont (32)

Azur (40)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A102

Abense-de-bas (Pyrénées-atlantiques)

Abense-de-Bas se dit Onizepe(a) ou Omizepe(a) en basque. Jean-Baptiste Orpustan1 propose l'évolution suivante de l'éthymon basque Oniz en langue romane : oniza > oníse > oénse > auénse > abense. La base du nom serait l'oronymeona.

Abense pourrait correspondre au prénom Abensi. Voir Avensan (Gironde) et Avensac (Gers).

 

Abitain (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Abitain apparaît sous les formes Bitengs (xiiie siècle4cartulaire de Bayonne5), Bitenh4Vitenh6 et Abitenh6 (1385 pour les trois formes, censier de Béarn7),Abithen et Sent-Pee d'Abitehn (respectivement 14394 et 14724, notaires de Labastide-Villefranche8), Havitenh et Avitenh (respectivement 15384 et 15464, réformation de Béarn9), Aviteing (16084, insinuations du diocèse d'Oloron10), Avitein (17864, règlement des États de Béarn11) et Abitain (xviiie siècle6carte de Cassini).
Michel Grosclaude6 propose l'étymologie latine Avitus (nom d'homme 'Avit') augmentée du suffixe gascon enh.

Abitain, anc. Bitengs, pourrauit être une évolution de Vithus, la maison de Vithi.

 

Abos (Pyrénées-atlantiques)

Il peut y avoir différentes explications étymologiques, la plus probable selon Michel Grosclaude étant un nom de domaine basé sur l'anthroponyme latin Avus avec le suffixe aquitain -os5 (pré-celtique). Signification possible du toponyme : le « domaine d' Avus ».

Abos pourrait dériver de Abhus, la maison d'Abbi.

 

Accous (Pyrénées-atlantiques)

Brigitte Jubbé-Duval22 rappelle l’hypothèse selon laquelle Accous proviendrait d'Acca ou Acco, d’un nom de femme mentionné dans les inscriptions d’Espagne.

Accous serait une évolution de Akhus, la maison de Aki.

 

Agnac (Lot-et-Garonne)

Pour l'origine du nom d'Agnac, il y a trois hypothèses : Agnac viendrait du latin Agni Aqua signifiant « l'eau de l'agneau », Agnac viendrait du nom d'un propriétaire gallo-romain, Annius, Agnac viendrait du sanscrit Agni qui désigne la divinité du feu, Agni Agara étant le lieu où l'on conserve le feu sacré.

Agnac serait une évolution de Agnhaug, la motte d'Agni.

 

Agnos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Agnos apparaît sous les formes Anhos (13643fors de Béarn5 et 13856censier de Béarn7), Aynhos(xive siècle3, censier de Béarn7), Aignos (16753, réformation de Béarn8) et Agnos (fin xviiie siècle6carte de Cassini). Michel Grosclaude6 suggère qu'Agnos provient d'un nom latin d'homme, Annius, prolongé du suffixe aquitain -ossum, le tout signifiant « domaine d'Annius ».

Agnos semble dériver d'Agnhus, la maison d'Agni. 

 

Agonac (Dordogne)

Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum agonacum au xiie siècleAgonag en 1249, Agonhac en 12765. Toponyme se terminant en -ac, d'une origine germanique Ago(n) avec le suffixe -acum5.

Agonac serait une évolution d'Hakonhaug, la motte d'Hakon. Agon-Coutainville (Manche), mais aussi Cognac (Charente), Connac (Aveyron).

 

Agonès (Hérault)

Le nom de la localité est attesté en occitan sous la forme Agounès dès 803 dans le cartulaire de GelloneDe Agaunico en 1173, vallis de Agonesio en 132310, la forme occitane Agounès se retrouve dans plusieurs pouillés (registres ecclésiastiques) en 1625.

Agonès pourrait être une évolution d'Hakonhus, la maison d'Hakon. Le fait que la première mention remonterait à 803 exclut a priori l'origine scandinave.

 

Aïcirits (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Aïcirits apparaît sous les formes Sanctus Martinus de Assiriz (11607), Ayxiritz (13167), Aysiriz (13507), Aychiritz (14137) et Ayxeriis (14726, notaires de Labastide-Villefranche8).

Jean-Baptiste Orpustan7 propose l’étymologie basque aitz (« haut ») et aratze (« fougeraie ») donnant « fougeraie du haut » ou « fougeraie des rochers ».

Aïcirits, anc. Assiriz, pourrait être une évolution de Azurhus, la maison d'Azur ou Özur. A rapprocher d'Azereix (Hautes-Pyrénées)

 

Aigre (Charente)

Le village pourrait avoir été construit autour de la propriété d'un riche gallo-romain nommé Acrius10,9.

Aigre pourrait tenir son nom d'Asgeir, le chef viking qui s'empara de Saintes en 845.

 

Aix, île d' (Charente-maritime)

Autrefois appelée Aia, l'île d'Aix pourrait avoir pour origine un mot Saxon : Eia Insula4.

L'île d'Aix tient son nom d'ey ou ö, île. L'île d'Yeu a la même origine. L'île d'Elle dans l'ancienne baie de Poitou a la même origine. 

 

Albignac (Corrèze)

Albignac vient du nom d'un homme latin appelé Albinus ou Albinius.

Albignac pourrait être une évolution d'Alfvinhaug, la motte d'Alfvini. Voir Alvignac (Lot)

 

Aleyrac (Drome)

Aleyrac est cité pour la première fois sous la forme Alairacum en 1168, de Alairaco 1205 à 12122 et Aylairacum en 12503dans le cartulaire du monastère de l'Île-Barbe. Comme tous les toponymes de la région se terminant en -ac, ce toponyme fait référence à un habitat gallo-romain, probablement une villa gallo-romaine dont l'un des premiers propriétaires, devait être un certain Alarius3.

Aleyrac pourrait être une évolution d'Alarhaug, la motte d'Alarr. A rapprocher de Vindrac-Alayrac (Tarn).

 

Almayrac (Tarn)

Cette section est vide.

Almayrac serait une évolution d'Ailmaerhaug, la motte d'Ailmaer.

 

Almont (Lot)

Cette section est vide.

Almont pourrait être une transcription d'Halmund. A rapprocher de Monetier-Allemont. (Hazutes-Alpes).

 

Alos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Alos est mentionné en 13751 dans les contrats de Luntz2 et en 14051 dans les rôles gascons (Alos in terra de Soule). Son nom basque est Aloze.

Alos pourrait être une évolution d'Alhus,  la maison d'Ali.

 

Altillac (Corrèze)

Cette section est vide

Altillac dériverait de altinhaug, la colline de l'Alting, l'assemblée de tous. L'église d'Altillac se trouve au sommet de cette colline urbanisée dans les années 1960. Les hommes du Nord choisissaient de se réunir dans des sites pittoresques et non stratégique. 

 

Alvignac (Lot)

Attestée sous la forme Alviniaco en 930 dans le cartulaire de Beaulieu14. Le toponyme Alvignac, ou Alvinhac en occitan est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Albinius, dérivé du patronyme romain Albinus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Albiniacum fundum est le nom du domaine d'Albinius15.

Alvignac pourrait être une évolution d'Alfvinhaug, la motte d'Alfvini. Voir Aubignac (Charente)

 

Ambarès (Gironde)

Le toponyme d’Ambarès est issu du nom du baron de Montferrand, Tizo de Barès.

Ambarès pourrait être une évolution d'Ansvarhus, la maison d'Ansvar.

 

Ambax (Haute-Garonne)

Cette section est vide.

Ambax pourrait être une évolution de Ambhaug, la motte d'Ambi. 

 

Ambérac (Charente)

Le lieu est attesté sous les formes Ambairiaco en 10807Amberaco en 11108Ambariaco en 12747AmbelacoAmberacoAmbeyracAnbeyracEmberacoEmbeyraco au xiiie siècle9,10,11. Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane, basée sur le nom d'un homme gaulois Ambarrius, et du suffixe -acum indiquant la propriété12,13.

Ambérac serait une évolution de Ambierhaug, la motte d'Ambier, dérivé d'Arnbjorn. A rapprocher d' Ambeyrac (Aveyron)

 

Ambernac (Charente)

Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent le premier élément Ambern- par un nom de personne latin *Ambarrinus, non attesté, suivi du suffixe -acum9, d'origine gauloise *-?ko10.

Ambernac serait une évolution d'Arnbern, la motte d'Arnbjörn. Voir Ambarès (Gironde)

 

Ambès (Gironde)

Autrefois orthographié Ambez le nom de la commune pourrait dater de l’occupation romaine, ambo signifiant « deux » (comme dans ambidextre), et ez « estuaire », l'ensemble faisant référence à la Gironde et aux deux cours d'eau de la Garonne et de la Dordogne2.

Ambès pourrait être une évolution d'Ambhus, la maison d'Ambi.

 

Ambrion (Gironde)

Pas d'étymologie proposée.

Ambrion dans la commune de Lalande-de-Fronsac serait une évolution de Arnbjörn.

 

Ambrus (Lot-et-Garonne)

L’étymologie du nom de lieu « Ambrus » pourrait provenir du latin Ambrosius4.

Ambrus serait une évolution de Ambierhus, la maison d'Ambier, c'est-à-dire Arnbjörn. Voir Ambarès (Gironde)

 

Amendeuix (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Amendeuix apparaît sous les formes Sanctus Joannes de Mindus (11601), Amindux (13161), Aminduch(13501), Aminduz (14131), Mendux (14131), Sent-Johan de Mendux (14722, notaires de Labastide-Villefranche3),Armendux (15132, titres de Pampelune4), Amenduxs (16002, titres de la chambre des comptes de Pau5 ) et Amendux(16212, Martin Biscay6). Son nom basque est Amenduze.

Amendeuix pourrait être une évolution d'Amundhus, la maison d'Amund.

 

Amorots (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Amorots apparaît sous les formes Sanctus Vicentius de MarozMaroth et Morotz (11601), Amoros(12681), Amarotz (1305 et 13061), Amaroz (13501), Amoroz (14022, titres de Soule) et Amorotz (14131 et 15132, titres de Pampelune3).

Amorots, anc. Maroz pourrait être une évolution de Marhus, la maison de Mar. A rapprocher de Marracq à Bayonne, Maremne (Landes)

 

Anais (Charente)

Les formes anciennes sont Aunesio au xiie siècle6, ou Aneso en 11107. Anais serait issu du latin Annacum ou villa Anni ce qui signifie que le village aurait été construit autour de la propriété d'un riche gallo-romain nommé Annus8,9.

Anais pourrait être une variante d'Anhus, la maison d'Ani. 

 

Andernos (Gironde)

Andernos est un toponyme aquitanique en -otz / -os2. Le radical est probablement un nom de personne aquitanique Anderen-, attesté comme nom de femme Andere, Anderenis3 ; on connait aussi4 les noms de femme apparentés Anderexo5Anderese(n)6AnderitiaAndere signifie 'dame' en basque (et plus largement en Europe de l'Ouest7).

Andernos pourrait correspondre à Eindridhus, la maison d'Eindrid.

 

Andillac (Tarn)

Pas d'étymologie proposée.

Andillac pourrait être une évolution  d'althinhaug, la colline de l'althing.

 

Andrein (Pyrénées-atlantiques)

Brigitte Jobbé-Duval2 indique que le toponyme actuel vient du patronyme Andréas suivi du suffixe -enh. Elle mentionne en outre que les habitants du village étaient autrefois surnommés les « mangeurs de cerises ».

Andrein semble faire référence au prénom Eindrid.

 

Andrest (Hautes-Pyrénées)

Cette section est vide.

Andrest pourrait dériver d'Eindrid, mais il il plus probable qu'il se rappoche d'Ondres et dérive d'Ondverhus, la maison d'Ondverr. Il est également possible qu'il dérive d'Anders, mais c'est moins probable. Anders est un emprunt au christianisme et dériverait dun prénom  André comme Pall, Paul, Per, Pierre, Patrek, Patrick.  Ces prénoms sont arrivés surtout après la période viking, mais il n'est pas impossible qu'Anders soit à l'origine de ce toponyme. 

 

Angély, Saint-Jean d' (Charente-maritime)

Le nom de la ville serait dérivé du nom de domaine gallo-romain Angeliacum, formé à partir de l'anthroponyme chrétien Angelus (ange) ou germanique Angel (les Angles, nom d'une tribu germanique) et du suffixe de possession -acum, indiquant la présence d'un domaine au cours des premiers siècles de notre ère. La forme Angeriacum est liée à une mutation secondaire /l/ > /r/, commune en phonétique..

Saint Jean d'Angély, anc. Angeriacum, pourrait être une évolution d' Asgeirhaug, la motte d'Asgeir. Asgeir s'empara de Rouen en 841, Saintes en 845, puis de Bordeaux en 848.

 

Annonay (Ardèche)

L'origine du nom de la ville renvoie à plusieurs hypothèses. L'une d'entre elles veut qu'Annonay vienne de Annoniacum ou domaine d'Annonius, riche Romain qui aurait vécu là1. Une autre explique qu’Annonay proviendrait de la présence d’un entrepôt de vivres de l’Annone. Quoi qu’il en soit, le site de la ville fut fréquenté dès l’Antiquité.

Annonay pourrait correspondre à Anunhaug, la motte d'Anund. 

 

Anthy-sur-Léman (Haute-Savoie)

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Anthy pourrait être une évolution d'althing. L'hypothèse peut sembler absurde si loin de l'Aquitaine, mais la toponymie environnante est assez symptomatique... Mésinges (Mysing), Verniaz (Berno), Marin (Maering), Champanges (kaupang), Larringes (Haering) peuvent s'inscrire dans un contexte scandinave. Mais nous sommes dans une environnement germanique et il importe de voir si cette toponymie s'inscrit dans un ensemble cohérent. Historiquement, la présence des Scandinaves au bord du lac Léman, plaque tournante de la traite des slaves, n'a rien d'incohérent. 

 

Antignac (Haute Pyrénées)

La commune tirerait son nom de l'anthroponyme gallo-romain « Antenius » associé au suffixe de possession « -acum ». Ce nom est à rapprocher de celui d'autres communes et hameaux du sud-ouest de la France, tel Antignac (Charente-Maritime)3, construit sur le même modèle.

Antignac, comme Altillac (Corrèze),  désigne la colline de l'alting. Ce lieu de réunion désigne une zone de colonisation.

 

Antin (Hautes-Pyrénées)

Du nom de personnage Antinus (de Ante).

Antin serait une évolution d'althing, l'assemblée de tous.  A rapprocher d'Antignac (Cantal) et Hanteillan (Gironde)

 

Antioque (Lot-et-Garonne)

Cette section est vide.

Antioque pourrait être une transcription de althinhaug, la colline de l'assemblée.  Le site correspond à Bruch, mais aussi à Rieumes (Haute-Garonne)

 

Antist (Hautes-Pyrénées)

 Nom de domaine antique, du nom de personnage et latin Antistius.

Antist pourrait être une évolution d'althing. Le site sans intérêt stratégique ni fortification pourrait accréditer cette lecture. 

 

Antugnac (Aude)

Cette section est vide

Antugnac pourrait être une évolution d'althinhaug, la colline de l'althing. 

 

Aramits (Pyrénées-atlantiques)

Probablement d'origine basque. Aran, vallée - plus -itz locatif. 

Aramitz correspondrait à une évolution de Aramundhus, la maison d'Armund.

 

Aramon (Gard)

Paul Fabre donne comme origine du nom du village le nom de personne germanique Aramund2. Cependant, la découverte à Collias, sur le site du sanctuaire antique de la Combe de l'Ermitage, d'une plaque de pierre dédiée au dieu Aramo conduit Michel Christol, Jean-Luc Fiches et Dominique Rabay à rapprocher le nom d'Aramon de celui de cette divinité indigène.

Aramon correspondrait au prénom ArmundArmond (Gers) dérive d'Armund.

 

Arbanats (Gironde)

Le nom de la commune est documenté3 sous les formes Arbenaz (1221-1235), Arberatz (1263), Arbenatz (1273)… On observe une alternance -n- / -r-, qui révèle une similarité avec le nom du village basque Arbérats.

Le toponyme s’analyse par le suffixe augmentatif - / -atz, fréquent en toponymie gasconne et utilisé sous la forme -ats dans les environs (cf. IllatsLéogeatsSaucats, un radical *Arben- probablement très ancien car il ne renvoie à aucun mot ou anthroponyme connu (Dauzat et Rostaing ont fait l'hypothèse conjecturale3 d'un anthroponyme *Arbennus4, qui ne fait pas partie des noms gallo-romans connus.) Ce radical pourrait être basé sur la vieille racine pré-indo-européenne *Arbe qui a produit de nombreux toponymes en Europe comme l'hydronyme ArveBénédicte Boyrie-Fénié rapproche cette racine de Arruan (nom d'origine de Saint-Médard-d'Eyrans) où ces toponymes indiqueraient des bras morts de la Garonne3.

Arbanats, anc. Arbenaz,  pourrait être une évolution d'Arbjörn.

 

Arbonne (Pyrénées-atlantiques)

Pour ce qui est de l'étymologie du toponyme, Jean-Baptiste Orpustan reste très réservé, ne trouvant pas d'étymon satisfaisant25, alors que Brigitte Jobbé-Duval propose une origine basque donnant « lieu des souches26 ». Son nom basque actuel est Arbona et le gentilé est Arbonar27,28.

Arbonne correspondrait au prénom Harbjörn. 

 

Arcangues (Pyrénées-atlantiques)

L’étymologie du terme basque divise les linguistes. Jean-Baptiste Orpustan propose un alliage des mots basques ar-gain, « hauteur rocheuse », et -goiz, « position ouverte vers l'est », ce qui amènerait à la formule complexe « hauteur rocheuse vers l'est »30. De son côté, Jean Espilondo bâtit sa proposition sur la base Ar(kh)angozea en la décomposant en Ar(kh)an? + go(i)? + (t)z³ +  +  et en s’appuyant sur une structure grammaticale et lexicale classique qui fournit La¹ (maison ou foyer) du² (site) en³ crête? des vallons?JE 5.

Arcangues a manifestement été victime d'une cacographie comme son nom basque Arangoitze le suggère. Arcangues se serait écrit Areangues* et dériverait d'Haeringhus, la maison de Haering.

 

Archiac (Charente)

Pas d'étymologie proposée.

Archiac pourrait être une évolution de Harekhaug, la motte d'Harek. 

 

Archus (Landes)

Pas d'étymologie proposée.

Archus pourrait être une évolution  de Harekhus, la maison d'Harek. 

 

Ardengost (Hautes-Pyrénées)

Pas d'étymologie proposée.

Le radical ardeng pourrait correspondre au mot althing. L'isolement du site  semble favorable à cette interprétation. 

 

Aren (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Aren est mentionné dès 12091 et 12515 (cartulaire d'Oloron6), puis deux fois en 13855 dans le censier de Béarn7 et apparaît sous la forme Saint-Jean-d'Aren (16081, insinuations du diocèse d'Oloron8). Enfin Aren est mentionné sur la carte de Cassini (fin xviiie siècle5). Selon Brigitte Jobbé-Duval,9 indique que le toponyme Aren signifierait probablement « domaine d’Arrius », du nom d’un ancien propriétaire, que Michel Grosclaudenomme pour sa part Arennius5. Sans doute à rattacher à aran (vallée)10.

Aren pourrait être une déformation du prénom Arni. A rapprocher d'Arnos (Pyrénées-atlantiques), Arnac (Cantal)

 

Arengosse (Landes)

L'origine de ce nom est euskarienne (aquitanique proto-basque). L'étymologie de ce nom provient de l'agglutination des mots aran (vallée), goi (haut) et du suffixe itz (situation), ce qui signifie l'endroit situé en haut de la vallée. Ce patronyme précise la localisation de l'habitat d'origine.

Arengosse pourrait dériver  d'Haeringhus, la maison d'Haering. L'origine proto-basque est peu probable. Le seul autre toponyme proto-basque de Gascogne est Biscarosse. Or, Biscarosse  pourrait dériver de Viskarhus...

 

Argelos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Argelos apparaît sous la forme Argilos (12141, titres d'Argelos) et Argelos sur la carte de Cassini (fin xviiie siècle8). Son nom béarnais est Argelòs9 ou Aryelos10. Brigitte Jobbé-Duval11 indique qu’Argelos a pour origine probable le latin argilla (’argile’) augmenté du suffixe -ossum. Le toponyme signifierait donc « sol argileux ».

Argelos pourrait être une évolution d'Argilhus, la maison d'Argill, un prénom gaëlique.  Argelouse (Landes), 

 

Armagnac (Gers)

Pas d'étymologie proposée.

Armagnac pourrait dériver d'Armunhaug, la motte d'Armund. Le "d" final chute lorsque le prénom est suivi d'un mot. Voir Armanhac (Tarn-et-Garonne) et Armillac (Lot-et-Garonne)

 

Armentieux (Gers)

Pas d'étymologie proposée.

Armentieux pourrait être une évolution d'Armundhus, la maison d'Armund. 

 

Armillac (Lot-et-Garonne)

On suppose que la commune doit son nom à un certain Armillius, riche propriétaire gallo-romain.

Armillac pourrait être une évolution de Armunhaug, la motte d'Armund. A rapprocher d'Armagnac.

 

Armous-et-Cau (Gers)

Le nom de la commune est Armons e lo Cau en gascon.

Comme son nom gascon le suggère, Armous pourrait être une évolution d'Armunhus, la maison d'Armund. 

 

Arnac (Cantal)

Le nom de la localité est attesté sous sa forme occitane Arnac en 12751Arnacum en 1329, Arnatum en 1465. Arnac dérive d'un anthroponyme gallo-romain Arnos.

Arnac est une évolution d'Arnhaug, la motte d'Arni. Arnage (Sarthe) aurait la même origine.

 

Arné (Hautes-Pyrénées)

Probablement du nom de personnage germanique Arner, sans suffixe, il peut être formé sur le nom d'homme gaulois Arnos, mais on envisagera plutôt une racine prélatine ar(n).

Arné correspond au prénom Arni. Il s'agit vraisemblablement d'un Arnhus, maison d'Arni qui aurait perdu son s final. 

 

Arnos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Arnos apparaît5 sous la forme Arnas sur la carte de Cassini5.

Arnos serait une évolution de Arnhaug, la motte d'Arni. Arnis (Lot), Arné (Haute-Garonne), Arnoux (Loire) auraient la même origine. 

 

Aroue (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Aroue apparaît sous les formes Aroe (13371), Aroa (13852, collection Duchesne volume CXIV3), Aroe et Sent Stephen d'Aroe (respectivement2 1460 et 1469, contrats d'Ohix4), Degaierie de Aroa (15201) et Aroue (16901)

Aroue pourrait être une évolution de Arhus, la maison de Ari. A rapprocher de Arros-de-Nay (Pyrénées-atlantiques).

 

Arraute-Charritte (Pyrénées-atlantiques)

Jean-Baptiste Orpustan9 indique que Charrite provient de Sarri-ko-(e)ta, « lieu de petits fourrés ». En revanche, aucune certitude n’est donnée pour l’origine du toponyme Arraute.

Arraute pourrait êttre une évolution d'Harold. Comme Hérault (Hérault), Ayrolles (Aveyron), Haroulé (Pyrénées-atlantiques)

 

Arros d'Oloron (Pyrénées-atlantiques)

D’après Michel Grosclaude3Arros provient du radical basque (h)arr (« pierre ») ou d'un ancien propriétaire Arro, augmenté dans les deux cas du suffixe aquitain -ossum, soit donc « lieu de pierre » ou « domaine d’Arro ».

Arros semble être une évolution d'Arhus, la maison d'Ari.

 

Arroudet (Landes)

Pas d'étymologie proposée. 

Arroudet semble être une évolution du prénom Harold. Arroudé (Pyrénées-atlantiques), Arrodets (Hautes-Pyrénées). L'Ayroule (Ariège)

 

Arrouède (Gers)

Pas d'étymologie proposée. 

Arrouède pourrait être une autre évolution du prénom Harold

 

 

Arthenac (Charente)

Du gallo-romain artinus (ours).

Arthenac pourrait être une évolution d'Harthaenhaug, la motte d'Harthaeni. Ardennes (Gironde)  pourrait être une évolution d'Harthaenhus, la maison d'Hardaeni. Artenac (Hérault) pourrait avoir la même origine. Ces noms pourraient également correspondre à une évolution d'althinghaug, la colline de l'althing.  Il existe une façon simple de départager ces deux hypothèses. Si Arthenac se trouve sur un passage stratégique et accueille un site fortifié, la première solution est probable. Si au contraire, le site est dénué d'intérêt stratégique et n'a jamais été fortifié, la seconde hypothèse est plus probable. Si en plus, on découvre à Arthenac un site pittoresque, alors cette seconde hypothèse doit être privilégiée. Les Scandinaves choisissaient de se réunir en assemblée sur des sites neutres et aussi majestueux que possible. 

 

Artix (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Artix apparaît sous les formes Artits (12865), Artics (xiiie siècle5fors de Béarn6), Artidz (13505, notaires de Pardies7), Artitz (13855, censier de Béarn6), Arthitz (14405, censier de la Bastide-Monréjau8), Artixs (15385, réformation de Béarn9), Artix en 158310, dans la réformation de Béarn9, et à nouveau sur la carte de Cassini (fin xviiie siècle10).

Son nom béarnais est ArticsMichel Grosclaude10 indique que le toponyme Artix pourrait être formé du radical méditerranéen arte (« chêne vert » puis « broussailles »), et du suffixe collectif et locatif basque -itz. Il propose donc le sens « végétation de broussaille ».

Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Artix partirait d'une base aquitainebasque arto devenue artiga en occitan qui désigne le chêne vert11.

Artix pourrait également correspondre à althing, l'asemblée de tous et désigner un lieu de réunion. A rapprocher d'Hardy (Landes), d'Audenge (Gironde) et d'Halty (Pyrénées-atlantiques)

 

Arvert (Charente-maritime)

Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui ne citent aucune forme ancienne, émettent l'hypothèse d'un nom de lieu gaulois Are-verno, basé sur les termes are « devant » et verno « aulne, verne »40. En ce cas, il serait homonyme d'Arverne, nom d'une tribu gauloise. Xavier Delamarre signale qu’are peut avoir également le sens de « près de » et éventuellement « à l'est de »41. Quant à verno, il le donne sous la forme uern?, avec un sens secondaire possible de « marais ? »42. Dans la toponymie française uerno a souvent donné VernVer et même Vert, ce qui explique la première proposition. En outre, il existe un toponyme Arvernicus, avec le suffixe gaulois *-ico- et la glose are uerni ante obs(i)ta du glossaire d'Endlicher43.

Ce toponyme va apparaître avec la forme Alvert. Il pourrait s'agir tout simplement d'une évolution d'Albert, un prénom franc que l'on retrouve dans Capbreton (Landes), Bertheaume (Finistère) et Port-d'Albret (Landes). On pourrait également rapprocher ce toponyme d'Arveyres (Gironde). Ce dernier semble plutôt dériver d'Arbierhus, la maison d'Arbier, c'est-à-dire Arbjörn.

 

Arveyres (Gironde)

Le toponyme est documenté sous les formes latines Arveriis (1096), Arberiis (1235) ou romanes Arveyras (1362)… Le radical historique est donc arveri- / arberi-. La prononciation gasconne est [ar?β?jr?s]2.

Arveyres serait une évolution de Harbjörnhus, la maison d'Arnbjörn. Dans la commune voisine de Vayres, Embeyrès pourrait avoir la même origine. Ambrion à Lalandes-de-Fronsac également. A rapprocher d'Ambarès

 

Arx (Landes)

Pas d'étymologie proposée. 

Arx est à rapprocher d'Archus à Mimizan. C'est une évolution logique d'Harekhus, la maison d'Harek ou Erik. A rapprocher d'Orx (Landes), Orix (Landes)

 

Astaffort (Lot-et-Garonne)

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Astaffort pourrait être une évolution de Hasteinborg, le château d'Hastein. Estibeaux (Landes) serait une autre évolution de ce mot. Estigarde (Landes) serait une évolution d'Hasteingard, la forteresse d'Hastein. Hastein était le frère juré de Björn, principal acteur et bénéficiaire de la conquête de la Gascogne en 840. Hastein était surnommé par les Francs le "Vomi de l'enfer" en raison de sa cruauté. Il est vraisemblablement le responsable du massacre de  la population de Lectoure en 840. Ce massacre pourrait avoir été des réprésailles après que les Gascons se soient fortifiés dans Auch, une position défensive très contrariante pour les chefs scandinaves. 

 

Astaillac (Corrèze)

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Astaillac dériverait d'Hasteinhaug, la motte d'Hastein. 

 

Aste-Béon (Pyrénées atlantiques).

Le toponyme Aste est mentionné en 13854 (censier de Béarn5) et apparaît sous la forme Asta (14873, notaires d'Ossau6). Son origine est basque, de aitz/as, « pointe rocheuse »4. Le toponyme Béon apparaît sous les formes Beoo (13284, traité d’Ossau-Val de Tena, 13743, contrats de Luntz7 et 13854, censier de Béarn5), Beo de la Bag d'Ossau (14273, contrats de Carresse8), Sent Felix de Béon (16543, insinuations du diocèse d'Oloron9) etBéon sur la carte de Cassini (fin xviiie siècle4. Il vient peut-être d'une racine oronymique pré-indo-européenne *ben4.

Le point intéressant est que ce village est dominé par  le pène de Béon (1251m) également nommé Pène de Béarn. Béon et Béarn pourraient l'un et l'autre faire allusion au même prénom scandinave Björn dit Biarn. Cette probabilité pourrait nous révéler l'origine de Aste. Lorsque Björn entre en Méditerranée, Guillaume de Jumièges nous apprend qu'il est accompagné par son frère juré Hastein. Aste et Béon pourraient tenir leur nom de deux chefs majeurs des invasions. Leur présence dans cette vallée s'explique assez naturellement : la vallée d'Ossau amène au Col du Pourtalet, accès stratégique à Saragosse et Pampelune, principales puissances politiques régionales.

 

Aston (Ariège)

Pas d'éymologie proposée.

Aston est sans doute un nom révélant la passage d'Hastein. Asté (Hautes-Pyrénées),  Estaing (Hautes-Pyrénées, Aveyron) Ausseing (Haute-Garonne), Asson (Pyrénées-atlantiques).

 

Athos-Aspis (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Athos apparaît sous les formes Atos (xie siècle3, d'après Pierre de Marca5), Atos (1119-11366cartulaire de Sorde7), Sent Per d'Atos (14723, notaires de Labastide-Villefranche8), Atos (17456, notaires de Labastide-Villefranche8) et Athos sur la carte de Cassini (fin xviiie siècle6Michel Grosclaude6 propose comme étymologie, le patronyme Ato augmenté du suffixe aquitain -ossum.

Athos pourrait être une évolution de Atthus, la maison de Atti. Athos est le village natal du mousquetaire.

 

Aubiac (Lot-et-Garonne)

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Aubiac pourrait être une évolution d'Alfvinhaug, la motte d'Alfvinn.  Voir Aubignosc. Albiosc (Alpes de Haute Provence)

 

Aubignosc (Alpes-de-Haute-Provence)

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1040 (de Albinosco). Le nom est formé du gentilice romain Albinus et du suffixe -osc22,23,24 et devient le Bignosc au xvie siècle24.

Aubignosc pourrait être une évolution d'Alfvinhaug, la motte d'Alfvinn. A rapprocher d'Alvignac et Aubignac (Charente).

 

Aucun (Hautes-Pyrénées)

Peut-être nom basco-aquitain : de alge (= champ) et suffixe locatif un : lieu où il y a des champs.

Aucun pourrait tenir son nom d'Hakon. 

 

Audegils (Lot-et-Garonne)

Nom sans origine.

Audeguils à Vertheuil d'Agenais correspond au prénoms scandinave Audgils. En Corrèze, on trouve la variante Audeguil

 

 

Audéjos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Audéjos apparaît sous la forme Audeyos (13851censier de Béarn2).

Audéjos pourrait être une évolution de althinhus, la maison de l'althing.  A rapprocher d'Aydius et Audios

 

Audenge (Gironde)

Le nom Audenge (1299) dérive du nom de personne Aldingus, vraisemblablement par une formation du type *Aldingia villa2, dont la prononciation devient /aw?dendj?/.

Audenge pourrait être une variante d'althing et indiquer le lieu d'une assemblée scandinave.

 

Audignon (Landes)

Pas d'éymologie proposée.

Audignon pourrait être une déclinaison soit du mot althing, soit du prénom Audunn. Si le site est fortifié, il est stratégique, et s'il est stratégique, le nom d'un chef Audunn doit être privilégié, Audunhaug, la motte d'Audunn.. Si le site ne bénéficie d'aucune fortification, c'est qu'il ne présentait aucune qualité stratégique. L'origine althing doit être préférée. A Audignon, l'église est située à l'intérieur du méandre qui est plat et sans qualité défensive -un lieu souvent choisi pour les assemblées- : l'église pourrait avoir été constuite sur l'emplacement de l'althing scandinave. Le -on final ne peut désigner une colline. Peut-être holm, îlot qui aurait désigné la presqu'île formée par le méandre. Althinholm, l'îlot de l'assemblée. 

AudinacAudinac-Audinac-les-bains (Ariège)les-bains (Ariège) -les-bains (Ariège) Audinac (Ariège)

Audinac-les-bains (Ariège)

Pas d'éymologie proposée.

Audinac pourrait être une évolution de Audunhaug, la motte d'Audunn ou de althinhaug, la colline de l'althing.  L'isolement du lieu et l'absence de château suggère que le site était davantage un lieu de réunion sans importance militaire. La Roc d'Audinac pourrait avoir été le lieu de réunion. 

 

Audon (Landes)

C'est un toponyme issu d'un nom de personne d'origine germanique formé sur la racine ald (vieux).

Audon semble être une évolution de Audunn. Voir Authon (Alpes-de-Hautre-Provence)

 

Audrix (Dorogne)

Le nom de la localité est attesté sous les formes Audris au xiiie siècle1,2Audricum en 13823. Le nom d'Audrix se réfère à un personnage d'origine germanique : Audricus3 ou Aldrik4.

Audrix pourrait correspondre a à Aldrekus, la maison d'Aldrek. 

 

Augignac (Dordogne)

Le nom de la localité est attesté sous la forme Auginhac en 13153, sous la forme latine (fautive) Auguilhacumen 13653Douginhac au xvie siècle4. Le nom d'Augignac se réfère à un personnage d'origine gauloise ou germanique : Algeinus ou Adgennus3 ou encore gallo-romaine : Aligenus5, suivi du suffixe -acum, indiquant le « domaine d'Algeinus ou d'Adgennus ou d'Aligenus ».

Augignac pourrait être une évolution de Audgisllhaug, la motte d'Audgisl. Il aurait pu évoluer en Augillac.. 

 

Aulus-les-bains (Ariège)

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Aulus pourrait être une évolution de Olhus, la maison d'Oli. A rapprocher d'Aulos (Ariège)

 

Aumont (Aveyron)

D’« altum montem », haute montagne.

Aumont pourrait très bien dans de nombreux cas être une évolution de Amund

 

Auquin (Gironde)

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Auquin pourrait comme l'ouvrage médiéval,  le Roman d'Aquin, tenir son nom d'Hakon.

 

Auradé (Gers)

Auradé vient de l'occitan gascon Auradèr qui veut dire oratoire, c'est-à-dire un petit édifice religieux sur une hauteur.

Auradé semble être une évolution d'Haraldhus. Voir Arroudet (Landes)

 

Aureilhan (Landes)

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Aureilhan pourrait être un nom scandinave. Au Reilhan serait une évolution de Le Reilhan. Reilhan, comme Royan, désigne en toute logique Reinham, le port de Rein c'est-à-dire Ragnar. Le lac d'Aureilhan aurait accueilli une base viking.

 

Auriac (Corrèze)

Auriac peut provenir du latin aurum l'or suivi du suffixe -acum désignant le lieu, ou encore du nom Aurelius suivi du suffixe -acum. Auriac aurait connu les deux formes anciennes Aureus (signifiant en latin doré ou splendide), puis Auriaco en 1105.[réf. nécessaire] D'autres sources, de tradition orale, prétendent que l'origine du nom d' Auriac viendraient de la présence d'or dans les multiples ruisseaux de la commune.[réf. nécessaire]

Auriac pourrait être une évolution d'Haerinhuag, la motte d'Haering. A rapprocher d'Aurignac

 

Aurignac (Haute-Garonne)

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Aurignac pourrait être une évolution de Haerinhaug, la maison d'Haering. A rapprocher d'Aurillac (Cantal), Arignac (Ariège), Auriac

 

Ausseing (Haute-Garonne)

Cette section est vide.

Ausseing pourrait être une évolution d'Has(t)ein. Le "st" se transforme souvent en "ss". On nomme cela une sigmatisation.   Asson (Pyrénées-atlantiques) pourrait avoir la même origine.

 

Aussurucq (Pyrnées-atlantiques)

Le toponyme Aussurucq apparaît sous les formes Auçuruc (11894), Auzuruc (13374), Aussuruc (13854), Aussuruc (14555, collection Duchesne volume CXIV6),Ausseruc (14125, notaires de Navarrenx7), et dans les titres de Bayonne8 : Ausuruc (14545), Sent-Martin d'Auçuruc (14715) et Auserucus (14715). D’autres graphies sont également mentionnées, telles que Ausuruc (15204), DassurucqAusuruc et Aussurucq (1690 pour ces trois formes4), Jean-Baptiste Orpustan4 indique que le toponyme provient du basque altzu, « aulne », qui s’explique par la position de vallée arrosée, appréciée des aulnaies. La seconde partie du composé est plus énigmatique. Il s’agirait, suivant le même auteur, soit du mot urru (« de l’autre côté »), ou iri donnant alzu-(i)ri-ku, « lieu du domaine de l’aulnaie ».

Aussurucq pourrait être une évolution d'Ossurhaug, la motte d'Ossur. Il est possible que "acq" mal écrit ait donné "ucq".

 

Authon (Alpes-de-Haute-Provence)

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1237 (de Autono). Autone (1237) de alt- , « hauteur » et suffixe -onem. Selon Charles Rostaing, il désigne une hauteur (il se forme du latin altus, haut, et du gaulois dunum)15, le gaulois -dunon signifie « forteresse ». Le couple Fénié confirme l'origine oronymique de Authon16 avec une explication légèrement différente, faisant remonter le radical à la base * Al-t- (à l'origine du latin altus) élargie par un suffixe -one. Selon Ernest Nègre, il est formé sur le nom propre germanique Alto17.

Authon pourrait être une évolution du prénom Audunn

 

Autignac (Hérault)

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Altignagus Villa en 9901de Altiniaco en 1155, de Autiniaco en 1199, de Autinhaco en 12602.

Autignac dériverait d'althinhaug, la colline du althing. Ce toponyme révèle une zone coloniale scandinave dans l'Hérault. Hérault est d"ailleurs un nom germanique faisant allusion à Harald.

 

Avensac (Gers)

Avensac, dont le nom viendrait du domaine d'Aventius, est une bastide fondée au xive siècle/

Avensac serait une évolution d'Abenshaug, la motte d'Abensi.

 

Avensan (Gironde)

Avensan est une formation romane en -anum basée sur un nom de personne qui peut être AventiusAvencius ou Aventinus3.

Avensan pourrait correspondre à Abenshaug, la maison d'Abensi. Avensac (Gers) aurait la même origine. Abense (Pyrénées atlantique) tiendrait aussi son nom d'Abensi.

 

Aydius (Pyrénées-atlantiques)

Radical obscur pour Michel Grosclaude.

Aydius pourrait correspondre phonétiquement à althinhus, la maison de althing. L'isolement du hameau et sa position dominante est conforme aux sites choisis pour la réunion des assemblées. A rapprocher d'Audéjos (Pyrénées-atlantiques), Audios (Landes), Audyos (Pyrénées-atlantiques).

 

Ayrens (Lot)

Pas d'étymologie proposée.

Ayrens pourrait être une évolution de Haerinhus, la maison de Haering. 

 

Ayrinhac (Avreyron)

Pas d'étymologie proposée.

Ayrinhac pourrait être une évolution de Haerinhaug, la motte de Haering. 

 

Ayssènes (Aveyron)

Pas d'étymologie proposée.

Ayssènes pourrait dériver d'Has(t)einhus, la maison d'Hastein. Même origine qu'Eysines (Gironde).

 

Azereix (Hautes-Pyrénées)

Pas d'étymologie proposée.

Azereix pourrait être une évolution d'Özurhus, la maison d'Özur.

 

Azimont (Gers)

Pas d'étymologie proposée.

Azimont semble être une évolution de Asmund.

 

Azur (Landes)

Pas d'étymologie proposée.

Azur serait une évolution du prénom Özur.

 

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