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GHIJK : Gagnac... Justiniac

Gagnac ... Justiniac

G39

Gagnac-sur-Cère (Lot) 

La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes3. Elle témoigne de la formation du nom à l'époque gallo-romaine ou dans les siècles qui ont suivi. Le toponyme Gagnac (historiquement : ganhaco, ganhac – ou gannhac –, ganiac, Gainiat…) aurait été celui d'un domaine agricole de l'époque, désigné ainsi soit d'après l'anthroponyme d'origine gallo-romaine Ganius, soit à cause d’une caractéristique du lieu, gagné à la culture sur les abords alors marécageux de la Cère4.

Gagnac pourrait être une cacographie de Gaillac (Tarn) phonétiquement très proche et dériver de Gallhaug, la motte de Galli. Gagnac-sur-Garonne (Haute-Garonne), Gagnac (Aveyron)

 

Gaillac (Tarn)

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Gaillac pourrait être une évolution de Gallhaug, la motte de Galli. 

 

Gasteboy (Gironde)

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Gasteboy pourrait être un gatborg scandinave. 

 

Gâtebourg (Haute-Vienne)

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Gâtebourg est une évolution reconnaissable de gatborg, le château contrôlant le passage. Gadebourg (Charente maritime), Gâtebourse (Vienne), Gadebors (Charente), Gâtebos (Haute-Vienne), Gâtebot (Deux-Sèvres), Gâtebeauce (Loiret).

 

Gatseau, Pointe de (Charente-maritime)

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La pointe de Gasteau pourrait être une évolution de gatsö, l'île du passage. 

 

Génissac (Gironde)

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Génissac pourrait petre une évolution de Jonshaug, la motte de Jonsi. A rapprocher de Jonzac (Charente) et de Gensac (Gironde).

 

Gensac (Gironde)

Il s'agit d'un nom de ferme gauloise ou de domaine gallo-romain en -acum (qui explique le suffixe -ac), précédé d'un anthroponyme gallo-romain, peut-être Gentius

Gensac pourrait petre une évolution de Jonshaug, la motte de Jonsi. A rapprocher de Jonzac (Charente) et de Génissac (Gironde). 

 

Gerderest (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Gerderest apparaît sous les formes Gerderes (11544, titres de Barcelone5), Gerzerest (xiie siècle4, titres de Gabas6), Gergerest (xiiie siècle4fors de Béarn7),Gerzeresium (13434, titres de Béarn8) et Jarzerest (13534cartulaire d'Orthez9). Jurdu? / Jordonh / Jourdoung est un mot gascon pré-latin signifiant 'framboisier'. Il est connu sous les formes dialectales jourdoû, jurdoû, ajurdoû, durdoû, jerse. Ce mot du substrat pyrénéen se retrouve dans le catalan gert, jerdó et dans l'aragonais chordón 'framboise'. Ce mot est productif en toponymie. On lui doit : Gerdecommune de la vallée de Campan dans le département des Hautes-Pyrénées et la fontaine de Gerse, en vallée de l'Ouzom. Le toponyme Gerderest pourrait procéder d'une formation apparentée.

Gerderest pourrait être une évolution de Geirdiarfhus, la maison de Geirdiarf.

 

Gère-Belesten (Hautes-Pyrénées)

Le toponyme Gères apparaît3 sous les formes Iera (1154, titres de Barcelone4), Yere (1270, titres d'Ossau5), Gera (1538, réformation de Béarn6), Sent Orens de Gere (1606, insinuations du diocèse d'Oloron7), Gere et Belestin (1675, réformation de Béarn6). Il a une origine gasconne gera qui signifie grange et herbages environnants8. Le toponyme Bélestin est mentionné3 en 1270 (titres d'Ossau5), et apparaît sous la forme Velesten (1385, censier de Béarn9). Il n'y a aucune certitude sur l'origine du toponyme8.

Gère-Bélesten. Gère pourrait être une évolution prénom Geir. Mais c'est peu probable. Bélesten pourrait correspondre au prénom Vestein, voire Valstein

 

Géronce (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Géronce apparaît sous les formes Jeroncen (xie siècle3, cartulaire de l'abbaye de Lucq4), Gironce (13433, hommages de Béarn5), Sant Laurens de Geronse (13963, notaires de Lucq6), Guironce (14023, censier de Béarn7) et Gironsse (14433, notaires d'Oloron8).

Géronce piourrait être une évolution de Geirrodhus, la maison de Geirrod

 

Gimbrède (Gers)

Le toponyme provient de gimbrata avec le suffixe -ata, de l'occitan et du gascon gimbre (genièvre), « la terre ou croît le genièvre ».

Gimbrède pourrait correspondre, dans une grille de lecture scandinave au prénom Gudbrand

 

Gimont (Gers)

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Gimont pourrait être une évolution du prénom Gismund.

 

Ginouillac (Lot)

Le toponyme Ginouillac est basé sur l'anthroponyme gaulois Gennos latinisé en Gennulius dérivé de Genucilius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes3,4.

Ginouillac pourrait une évolution de Gunulfhaug, la motte de Gunulf. Ginouilhac (Aveyron) et Genouillac (Charente) ont la même origine. 

 

Girac (Lot)

Le toponyme Girac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme germanique qui pourrait dater des invasions barbares : Agaricus ou Igeracus et chute de l'initiale.

Girac pourrait être une évolution de Geirhaug, la motte de Geir.

 

Giroussens (Tarn)

Giroussens (mentionné sous les formes Girocens en 1156 et Girossencs xiie siècle). Giroussens viendrait peut-être d'un nom de personne (wisigothique?) se rattachant à Ger-wulf (gari, lance ; wulf, loup), suivi du suffixe germanique -ingos de propriété.

Giroussens nesemble pas correspondre  à un prénom scandinave. Le prénom qui s'en rapproche le plus est Gerroed. Geroedhus aurait dû évoluer en Giroudens*

 

Giscaro (Gers)

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Le prénom Giscar est une évolution du prénom scandinave Viskar. Voir Biscarosse.

 

Golfech (Tarn-et-Garonne)

Vers l'année 1200, on écrivait en ancien occitan Golfeg ou Guolffeg ; en latin on mettait Apud Golfegium, ou Âpud Locum de Goiifegïo. Plus tard, et en 1465 notamment, on a écrit Golfech — comme aujourd'hui — et vers 1500 Goulfech. En 1573, on écrivait Golfex ou Gaulfeïx ; vers 1600, Goulfetz et puis enfin la transcription orthographique française de la prononciation occitane locale donna « Golfech ».

Golfech pourrait être une évolution soit de Kalfhaug, la motte de Kalfi, ou du prénom  Kolfid

 

Gombillon (Gironde)

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Gombillon pourrait être une évolution du prénom Gudbjörn. A rapprocher de La Gambionne (Gard)

 

Gondrin (Gers)

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Gondrin pourrait être une évolution de Gudrid. Andrein (Pyrénées-atlantiques) pour Eindrid.

 

Gonez (Hautes-Pyrénées)

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Gonez pourrait être une évolution de Gunhus, la maison de Guni.

 

Gornac (Gironde)

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Gornac pourrait être une évolution de Gormhaug, la motte de Gorm ou de Korni.

 

Gosse, Pays de (Landes)

Le nom de Gosse provient du basque goitigoiz : 'en hauteur'.

Le Pays de Gosse, anc. Pays d'Engosse, tient son nom du village d'Engrosse. Engrosse est plus connu aujourd'hui sous le nom d'Angresse. Le Pays de Gosse désigne le Pays d'Angresse. (Voir Angresse)

 

Gotein (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Gotein apparaît1 sous les formes Gotenh (1375, contrats de Luntz2), Goutain (xviie siècle, titres D'Arthez-Lassalle3).

Gotein pourrait être une évolution des prénoms  Gauti ou Gudin.

 

Goustan (Loire-atlantique)

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Goustan pourrait être une évolution de Gudstein. Goutines (Tarn) correspondrait à Gudsteinhus, la maison de Gudstein.

 

Goutevernisse (Haute-Garonne)

Attestée sous la forme Guta vernissa en 1246 avec le latin gutta désignant une source coulant au « goutte-à-goutte » et bernisse (« pépinière d'aulnes »), issu du gauloisverno (« aulne »).

Goutevernisse pourrait être une évolution de Gudbjörnhus, la maison de Gudbjörn. A proximité, Gouzens (Gusi) et Gensac (Jonsi) pourraient également être d'origine scandinave.

 

Gouzens (Haute-Garonne)

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Gouzens pourrait être une évolution de Gushus, la maison de Gusi.

 

Gradignan (Gironde)

Le nom de la commune proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Gradinus ou Gradignanus ou, selon une hypothèse moins plausible, du terme gravignan qui désignerait le terroir des Graves2.

Gradignan serait une évolution de Grasteinhaug, la motte de Grastein.

 

Gragnague (Haute-Garonne)

Le nom remonterait à un type toponymique gallo-roman *GRANIACA, composé du suffixe -acum (cf. -ac) au féminin -aca et précédé du nom de personne Granius4

Evolution probable de Granhaug, la motte de Grani.

 

Grand-Village, Le (Charente-maritime)

Le principal hameau donne son nom à la commune nouvellement créée en 1951, auquel on ajoute « Plage » afin de souligner sa vocation balnéaire10.

Le Grand-Village, anc. Le Grand Ville, serait une évolution de grand vik, le grand golfe.  Vik est souvent assimilé par mles moine au latin vicus, ville. 

 

Granès (Aude)

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Granès viendrait de Granhus, la motte de Grani. Granoux (Cantal) aurait la même origine. 

 

Gratens (Haute-Garonne)

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Gratens serait une évolution de Grasteinhus, la maison de Grastein. Gratentour (Haute-Garonne) pourrait être une évolution de Grasteintorp, la ferme de Grastein. le sufixe top a donné les noms en -tot de Normandie (Lanquetot). Cette interprétation est cependant douteuse dans la mesure où les noms en -tour ou assimilés sont rares dans les environs. 

 

Grayan-et-l'Hopital (Gironde)

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Grayan est logiquement une évolution de Granhaug, la motte de Grani. Voir Gragnague (Haute-Garonne)

 

Grépiac (Haute-Garonne)

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Grépiac serait une évoilution de Greiphaug, la motte de Greip.

 

Grézillac (Gironde)

Le nom de la commune proviendrait du patronyme gallo-romain Gracilius2.

Grézillac pourrait dériver de Grasteinhaug, la motte de Grastein. A rapprocher de Grésignac (Dordogne)

 

Grignan (Drôme)

Grignan vient du latin Gratinius, formé sur gratus, « qui a de la grâce ». Vers 1138-1163, il est question de Gradinano13. En 1334, l'église Saint-Vincent était appelée Sancti Vincenti de Greynhano14 (nh se prononçant [?] en provençal). Dans l'inventaire du château de Grignan du 15 février 1555, l'orthographe est Greignan15.

Grignan, anc. Gradinano, pourrait être une évolution de Grasteinhaug, la motte de Grastein. Même origine que Gradignan (Gironde)

 

Guillos (Landes)

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Ce toponyme pourrait être une évolution de Gilhus, la maison de Gili. Guillac (Gironde) dériverait de Gilhaug, la motte de Gili. 

 

Guitteronde (Gironde)

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Guitteronde pourrait être une évolution de Guthrum.

 

Guizerix (Hautes-Pyrénées)

Guisiriz, Guiseriz, (1151, cartulaire de Berdoues

Guizerix pourrait être une évolution de Gizurhus, la maison de Gizurr. A rapprocher de Gizerac (Lozère)

 

Gumond (Corrèze)

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Gumond pourrait être une transcription du prénom Gudmund. A rapprocher de Gimont (Gers)

 

H9

Haillan, Le (Gironde)

On ne connait pas de mention ancienne du nom du Haillan, ce qui n'en facilite pas l'interprétation. Il pourrait s'agir du 'domaine de Falius'3 ou 'de Fadilius'4. On notera l'absence de l'article en gascon et sur la carte de Cassini (en revanche, on attribue à Bernard de Girard le titre de « Seigneur du Haillan »). En fait, l'article défini n'a pas de légitimité devant les toponymes en -an. Il a été introduit dans le nom de la commune par mimétisme avec les noms des communes du Pian-Médoc et du Taillan-Médoc, résultant tous deux d'une coupure fautive.

Le Haillan pourrait être une évolution de Allhaug, la motte de All. Aillas (Gironde) serait une évolution de Allhus, la maison de All. Au Haillan, Hustin (Hastein), Benteille (Vandil), Corbiac (Korbeinhaug, la motte de Korbein) 

 

Hanteillan (Gironde)

Pas de proposition étymologique.

Hanteillan serait une évolution d'althinhaug, la colline de l'althing, l'assemblée de tous. 

 

Hastignan (Gironde)

Pas de proposition étymologique.

Ce quartier de Saint Médard en Jalles dérive a priori d'Hasteinhaug, la motte d'Hastein. 

 

Hestigeac (Gironde)

Pas de proposition étymologique.

Hestigeac pourrait être une évolution de Stighaug, la motte de Stig. A rapprocher d'Estigeac (Gironde)

 

Horgues (Hautes-Pyrénées)

Du gascon hòrgas (= forges), lui-même du latin fabricas.

Horgues pourrait être une évolution de Horekhus, la maison d'Horek ou Erik.

 

Hossegor (Landes)

Hossegor est plus obscur : il s'agit peut-être d'un nom aquitanique ou proto-basque, langues largement méconnues, à rattacher aux hydronymes en *osse, et l'adjectif *gorri, rouge ou sec, « une eau sèche », des marais asséchés donc. René Cuzacq lui préfère une étymologie gasconne, issue du latin fossa « fosse » et gurgitem « gouffre » (allusion au « Gouf de Capbreton »), c'est-à-dire « fosse-gor[ge] ». Une objection à cette dernière analyse : bien que le f- initial latin s'amuisse en gascon, tout comme en castillan, il est toujours graphié avec un h. Or, ce toponyme est attesté initialement avec la graphie Ossegor sans h[réf. nécessaire].

Les Vikings s'installaient aux embouchures des fleuves et celle de l'Adour se trouvait à Capbreton. Hossegor, anc. Ossegor, pourrait dériver du prénom Asgeir, le chef qui s'empara de Bordeaux en 848. Cette possibilité est d'autant plus grande que le village voisin d'Angresse est le cousin d'Angreville en Normandie, or, Angreville est attesté sous la forme Asgeirvilla. Hossegor et Angresse feraient référence au même prénom scandinave. 

 

Hostens (Gironde)

Albert Dauzat envisage une formation germanique basée sur un le nom de femme Osta, de Aust- et le suffixe locatif -ing3. Ce suffixe latinisé en -ingos, explique des terminaisons -ens, -ans, -eins, un peu partout en France. Cependant, la forme primitive Austen de 1228 semble montrer (ainsi que certaines formes postérieures) que le -sest en réalité postiche. Ernest Nègre propose le nom de personne germanique Austindus2, pris absolument, selon un mode de formation des toponymes commun dans le sud de la France. Bien qu'il n'y ait pas de trace d'un [d] dans les formes anciennes, la chute de celui-ci en cette position est un phénomène régulier. Enfin cet anthroponyme présente l'avantage d'être attesté dans la région et connu notamment grâce à Austinde d'Aucharchevêque d'Auch au milieu du XIe siècle et également appelé saint Ostent (Austindus en latin). Ce nom de personne est vraisemblablement une altération ancienne par métathèse du nom wisigothique Autsindus, porté également par un clerc, à savoir Autsinde de Limoges (VIIe siècle). Bénédicte Boyrie-Fénié suggère l'idée d’un nom de domaine basé sur le cognomen latin Augustus + suffixe aquitain -ain / -en4. La principale objection à cette théorie est l'abscence de trace d'un [g] sous quelque forme que ce soit dans les attestations anciennes.

Remarque : comme le montrent les formes anciennes, seuls éléments sur lesquels puisse s'appuyer la recherche de l'étymologie en onomastique et, plus généralement, en linguistique, ce nom n'a aucun rapport avec le nom de personne scandinave Hásteinn / Hástæinn (rendu par Hastingus dans les chroniques en latin). Ce nom de personne explique en revanche les toponymes normands Hattenville (Seine-Maritime, Hastingi villa en 1032 - 35) / Hattentot (Seine-Maritime, Hastentot en 1456 de *Hásteinntoft cf. William de Hastentoft, baron anglo-normand) et Hatainville (Manche, Hasteinvilla vers 1175). Les toponymistes n'identifient d'ailleurs aucun anthroponyme norrois dans la toponymie aquitaine.

Hostens qui occupe une position stratégique entre Bazas et le bassin d'Arcachon pourrait être une évolution d'Hasteinhus. Le dernier paragraphe de Wikipedia manifeste la volonté évidente de certains linguistes d'écarter toute influence scandinave dans la toponymie gasconne. 

 

Houmeau, L' (Charente-maritime)

L'hypothèse la plus vraisemblable sur l'origine du nom serait un dérivé de oulme, l’orme (Ulmus en latin)4.

L'Houmeau ne dérive pas d'ulmus, mais d'holm, îlot. Voir Olonne

 

Hounoux (Aude)

Pas d'étymologie proposée.

Hounoux pourrait être une évolution de Hunhus, la maison de Hunn.

 

 

I2

 

Ichère (Pyrénées-atlantiques)

Pas d'étymologie proposée.

Ichère (Lourdios-Ichère), anc. Achère, pourrait dériver d'Ascherhus, la maison d'Ascher aussi connu dans les souces sous les noms d'Onscher,  Asker ou Asgeir.

 

J10

Jarlac (Charente-maritime)

Pas d'étymologie proposée.

Jarlac correspondrait à Jarlhaug, la motte de Jarl. Jarl est un titre, mais aussi un prénom.

 

Jarnac (Charente-Maritime)

Les formes anciennes sont Agannagum un peu avant 800JarnacoGerniaco (non datées)7Agernaco en 1161-11858JarniaciJarniaco au xiiie siècle9. L'origine du nom de Jarnac remonterait à un nom d'homme germanique latinisé Agarnus auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Agarnacum ou Ajarnacum, « domaine d'Agarnus »10,Note 3.

Jarnac pourrait être une évolution de Hjarnhaug, la motte de Hjarni. 

 

Jau-Dignac-et-Loirac (Gironde)

Pas d'étymologie proposée.

Jau dérive du scandine ey, île. Dignac est évolution vraisemblable de thinhaug, la colline du thing.  Loirac reste sans interprétation pour l'instant.

 

Jaunac (Haute-Garonne)

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Jaunac pourrait être une évolution de Jonhaug, la motte de Joni.

 

Jonzac (Charente maritime)

En latin médiéval Jonzac est nommé JoenzacusJoenzazinsis vicariaJoviniacumJunctiacumJonzacum, Yonsium14,15,16,17,18, et plus tardivement Yonssac18 en français et Jhonzat esaintongeais. Ce nom dériverait d'un gentilice gallo-romain, soit Jucundus17, soit Juventius16, associé au suffixe gaulois -acum . Jonzac serait donc à l'origine le «domaine de Jucundus»17ou le « domaine de Juventius »16, faisant référence à un habitant du lieu, peut-être celui de la villa gallo-romaine découverte à l'est du bourg16,19. L'histoire de la Charente-Maritime suggère une autre étymologie. En 285, la Saintonge est intégrée à la province de l'Aquitaine Seconde par Dioclétien20, qui prend en 286 le surnom de Jovius (de Jupiter), dont l'adjectif dérivé est jovianus21Jovianicum : «domaine de Dioclétien» ou «sanctuaire de Jupiter» c'est ainsi que le site de Jonzac aurait pu être nommé en l'honneur de l'empereur romain qui venait de restructurer la Gaule.

Comme tous les toponymes en -acum, Jonzac pourrait être en réalité un nom en haug, motte castrale et désigner la motte de Jonsi. Pour écarter l'origine scandinave, il faudrait découvrir une mention de ce nom antérieure au IXe siècle. Si postérieure, on ne peut écarter l'origine scandinave. Les Vikings prennent Saintes en 845, Périgueux en 849 et Angoulême en 863... ils étaient bien présents dans la région. 

 

Jorignac (Charente maritime)

Pas d'étymologie proposée.

Jorignac pourrait être une évolution de Jorunhaug, la motte de Jorunn. Journiac (Cantal) et Jurignac (Charente)  ont la même origine.

 

Jourgnac (Haute-Vienne)

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Jourgnac pourrait être une évolution de Jorunhaug, la motte de Jorunn.

 

Juignac (Charente)

L'origine du nom de Juignac remonterait à un nom de personne romain Junius ou Juvenius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Juniacum, « domaine de Junius »9,10.

Juignac pourrait être une variante de Julhaug, la motte de Juli. Arapprocher de Juillac.

 

Juillac (Gironde)

Le nom de la commune dérive d'un nom de personnage latin, Julius, suivi par le suffixe -acum1, correspondant au « domaine de Julius ».

Juillac pourrait être une évolution de Julhaug, la motte de Juli. Juignac (Charente) et Jugnac (Ariège) pourraient avoir la même origine.

 

Justiniac (Ariège)

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Justiniac ne semble pas poser de problème. Justinius est une origine évidente. A condition de trouver une villa gallo-romaine à proximité. Dans une grille de lecture scandinave, Justiniac dériverait de Josteinhaug, la motte de Jostein. L'évolution de Jostein vers Justin est logique. Voir Justin et Rustaing

 

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