Tuskaland

L : Labèque... Lutilhous

Labèque... Lutilhous

L38

Labèque (Landes)

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Labèque présent dans les Landes et en Gironde dérive selon toute vraisemblance de bekk, ruisseau. La bèche, la bache, le bach sont d'autres appelations données aux ruisseaux du sud-ouest. Ce terme est considéré par les linguistes normands comme la preuve irréfutable d'une présence scandinave. 

 

Labrède (Gironde)

Il vient du gascon brèda, toujours en usage, qui signifie « aubépine »3,4,5, « buisson épineux »6,7.

Labrède comme Labrit pourrait dériver de l'Albrets et désigner une résidence des Albret et. Voir Labrit.

 

Labrit (Landes)

Labrit est l'une des formes primitives, citée en 1316 pour la réforme de Mixe et dans la chanson basque du couronnement de Jean d'Albret à Pampelune en 1494 : Labrit eta errege / Aita seme dirade..., « Labrit et le roi sont père et fils ». Cette dernière attestation plaide en faveur d'une origine patronymique, par exemple le nom germanique Liudbret, des familles choisissaient des noms de baptême inspirés des Francs. Il est très probable que la seule difficulté de prononcer le nom a fait très tôt de Liudbert, « Labrit » comme celle a fait « Chlodoweg », Clovis.  Il peut s'agir d'un nom de personne d'origine germanique dérivé d'Adalberht, devenu Albrecht en allemand (alémanique ou alsacien) et puis AlbertAubert et Adalbert en français ainsi que la forme occitane Albertet.

Labrit, la réisdence des Albret,  serait bien une évolution de l'Albrets. Albert pourrait avoir été le nom de baptême que reçu Björn Ragnarsson lorsqu'il traita avec Charles le Chauve à Verberie en 858. En échange de la paix et de la conversion, il obtient ce jour-là Gascogne et Saintonge. Voir Capbreton (Landes), Arvert (Charente-maritime), Bertaco (Pyrénées atlantiques), Bertheaume (Finistère) seraient d'autres évolution du prénom Albert. Lorsque le dicton déclare : "Labrit et le roi sont père et fils", la citation prend tout son sens lorsqu'on sait que Labrit désigne Albert, qui reçoit ce prénom lors du traité de paix signé à Verberie avec Charles le Chauve en 858. 

 

Lacroix-Falgarde (Haute-Garonne)

Le toponyme de Falgarde viendrait pour certains du hêtre, fau, fag en occitan, il peut aussi venir de la fougère, soit un lieu planté de fougères, falguièra, faugièra en occitan. 

Falgarde pourrait être une évolution du prénom Valgard. 

 

Ladinhac (Cantal)

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Ladinhac pourrait être une évolution de L'althinhaug, la colline de l'althing. Ladignac (Aveyron) a la même origine. Laudine (Gers) également/

 

Lagord (Charente-maritime)

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Lagord pourrait être une évolution de gard, forteresse, ou bien dans un contexte civil, un enclos. Sur la côte, il s'agit plutôt d'enclos à poissons.

 

Lansac (Pyrénées-orientales)

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Lansac pourrait être une évolution de Lafshaug, la motte de Lafsi. 

 

Lantillac (Ille-et-Vilaine)

Attesté sous la forme Lentillac en 1378 1.

Ce toponyme pourrait dériver de l'althinhaug, la motte ou plus exactement la colline de l'althing et désigner un lieu de réunion poltique. La présence de toponymes de ce type suggère une ambition politique et donc coloniale sur cette région. A rapprocher de Lentillac, d'Altillac et Antignac.

 

Larzac (Aveyron)

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Larzac pourrait $etre une évolution de Larshaug, la motte de Lars. On retrouve ce toponyme en Dordogne.

 

Laroquebrou (Cantal)

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Laroquebrou résulte de la fusion de deux toponymes. La Roque désignant la forteresse et le Brou désignant la village au bord de la rivière. Or, bro désigne le pont en langue scandinave.  Le Château veille effectivement sur le pont stratégique situé dans cet endroit resserré de la vallée.

 

Lasgraisses (Tarn)

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Lasgraisses pourrait être une évolution de l'Asgeirhus, la maison d'Asgeir. Lasguerres (Lot-et-Garonne), Lasgarres (Cantal), Lasgrézas (Dordogne) pourraient avoir la même origine. 

 

Lautignac (Haute-Garonne)

Lautignac proviendrait de l'anthroponyme gallo-romain Altignanus, qui possédait le domaine Altinaco vers 1100. Le nom évoluera en Lautinhaco vers 1300.

Autre évolution de l'althinhaug.

 

Lavardac (Lot-et-Garonne)

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Lavardac dériverait de lavard-haug. Lavard désigne une fonction, celle de régisseur d'un domaine. Il a pu devenir un surnom voire un prénom. Lavardens, toujours dans le Gers serait une évolution de Lavard-hus.

 

Lavardens (Gers)

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Lavardens pourrait être une évolution de Lavardhus, la maison de Lavard. 


Layrac (Lot-et-Garonne)

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Layrac pourrait être une évolution d'Alarhaug, la motte d'Alarr avec aphérèse. A rapprocher d'Aleyrac (Drôme)

 

Ledeuix (Pyrénées-atlantiques)

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Ledeuix pourrait être une évolution de Lodinhus, la maison de Lodinn. 

 

Léguillac-de-Cercles (Dordogne)

Le nom de la commune, Léguillac, découlerait peut-être d'un personnage gallo-roman non déterminé. Le suffixe -acum2, indique un domaine appartenant à une personne.

Léguillac semble être une évolution de L'Egillhaug, la motte d'Egill. Idem pour Léguillac-de-l'Auche (Dordogne)

 

Lentillac (Lot)

Le toponyme Lentillac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Lentilius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.

Plusieurs villages lotois portent ce nom : Lentillac-du-Causse, Lentillac-Saint Blaise, Latouille-Lentillac. Il s'agit vraisemblablement d'évolution de l'althinhaug et désignerait des lieux où se réunissaient les colons scandinaves pour voter leurs lois, l'impôt et rendre la justice. Logiquement ces villages ne sont pas fortifiés car ils ne sont pas situés sur des points sctratégiques, mais les sites choisis par les hommes du Nord sont en général pittoresques. 

 

Les Lèves-et-Thoumeyragues (Dordogne)

Le nom des Lèves provient du mot levées évoquant l’enlèvement des pierres à moellon d’une carrière appelée les Meulières2.

Les Lèves-et-Thoumeyragues pourrait être une évolution de de Thomrihaug.

 

Lesparre-Médoc (Gironde)

D'après Ernest Nègre, auteur d'une « toponymie générale de la France », Lesparre dériverait de l'occitan « esparra » (épar, traverse, pièce de bois qui en relie deux autres). Ce nom serait un souvenir de l'enceinte médiévale primitive (en bois). Au xiie siècle, les chartes mentionnent déjà un « Sparra » ou « Sparram »9

Anc. Sparram, le nom dériverait du scandinave spar, éperon et hamn, port. Effectivement, au pied du donjon de Lesparre, on trouve le port.

 

Lévignacq (Landes)

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Lévignacq  pourrait être une évolution de Ljufvinhaug, la motte de Ljufvini. Lévignac (Haute-Garonne).

 

Libaros (Hautes-Pyrénées)

Du nom de personnage latin Liparus et suffixe aquitain ossum (= domaine de Liparus).

Libaros pourrait être une évolution de L'Ivarhus, la maison d'Ivar. 

 

Libarrenx (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Libarrenx apparaît sous les formes Livarren (xive siècle1 dans le cartulaire de Bayonne2), Libarren (13831, contrats de Luntz3), Libarrens (17934 ou an II) et Libarreux (18014Bulletin des Lois).

Libarrenx pouurait être une évolution de L'Ivarhus, la maison d'Ivar. A rapprocher d'Ilbaritz.  

 

Libos (Lot-et-Garonne)

Aucune étymologie proposée.

Libos pourrait être une évolution de Libhus, la maison de Libbi. 

 

Lichos (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Lichos apparaît4 sous les formes Lesxos (1376, montre militaire de Béarn5), Lixos (1385, censier de Béarn6) et Lexos(1391, notaires de Navarrenx7).

Lichos pourrait être une évolution de Leikhus, la maison de Leik.

 

Lignac (Gers)

Aucune étymologie proposée.

Lignac pourrait dériver de Linhaug, la motte de Lini.

 

Ligneyrac (Corrèze)

Le nom de la commune se réfère à Linarius, un personnage latin auquel est accolé le suffixe -acum, indiquant le « domaine de Linarius »1.

Ligneyrac serait une évolution de Leiknarhaug, la motte de Leiknar.

 

Lilhac (Haute-Garonne)

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Lilhac pourrait être une évolution de Linhaug, la motte de Lini. 

 

Linars (Charente)

L'origine du nom de Linars n'est pas certaine. Elle pourrait remonter à un nom de personne gallo-romain Linarius ou Liénart, ou à un nom commun linarias signifiant terres qui produisent du lin (comme Lignières à l'ouest du département)9,Note 2.

Linars serait une évolution de Leiknarhus, la maison de Leiknar.

 

Lintillac (Corrèze)

Aucune étymologie proposée.

Lintillac pourrait comme Lentillac être une évolution de L'althinhaug, la colline de l'althing. L'althing étant un lieu neutre, haug ne peut désigner une motte et désigne donc une colline. 

 

Listagnac (Landes)

Aucune étymologie proposée.

Listagnac pourrait correspondre à Lifsteinhaug, la motte de Lifsteinn.

 

Livinhac (Lot)

Aucune étymologie proposée.

Livinhac pourrait être une évolution de Ljufvinhaug, la motte de Ljufvini. Lévignacq (Landes), Lévignac (Haute-Garonne), Lavignac (Haute-Vienne) pourrait en être des variantes.

 

Lormont (Gironde)

Le nom de Lormont vient de « Laureamontus » ou « Laureomonte » qui a pour origine Mons Laureus signifiant mont des lauriers. Le laurier était un bois sacré pour les Gaulois. Pour les Romains, il symbolisait la gloire et le dieu Apollon. Les Celtes le considéraient comme un symbole d’immortalité.

Lormont , anc. Lormond, pourrait être une évolution de l'Armund, un toponyme mixte avec un article défini. Lesparre est construit de la même manière. Ce pourrait également être une évolution de prénom Lothmund.

 

Loubignac (Charente)

Aucune étymologie proposée.

Loubignac pourrait être une évolution de Ljufvinhaug, la motte de Ljufvini. 

 

Lubbon (Landes)

Aucune étymologie proposée.

Lubbon serait une évolution de Lydbjörn.

 

Lutilhous (Hautes-Pyrénées)

De Luctilhos, (xiie sièclecartulaire de Bigorre) ; Luc (= bois) et tilhós (= planté de tilleuls).

Lutilhous pourrait correspondre à litilhus, petite maison, mais c'est peu probable. Il s'agit sans doute de Lytinhus, la maison de Lyting.

 

 

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