Tuskaland

MNO : Magnac... Ostenac

Magnac ... Ostenac

M47

Magnac-Bourg (Haute-Vienne)

L'origine du nom de Magnac, comme Magnac-sur-Touvre, remonterait à un nom de personne gallo-romain Magnius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Magniacum, « domaine de Magnius »7.

Magnac serait une évolution de Manhaug, la motte de Manni. Ce pourrait être également une évolution de mjelhaug, la colline du moulin. Si le site est fortifié, l'origine anthroponymique doit être privilégiée. Si le site est exposé aux vents, l'origine fonctionnelle doit s'imposer.

 

Les Magnils-Reigniers (Vendée)

Aucune étymologie proposée.

Les Magnils-Reigniers pourrait faire allusion à Ragnarhus, la maison de Ragnar. La baie de Poitou était au moment des invasion un bassin naviguable et la toponymie et la logique semblent indiquer que L'Aiguillon aurait été une escale entre Noirmoutier et Oléron. 

 

Mailhac (Aude)

Aucune étymologie proposée.

Mailhac pourrait être une éévolution de mjelhaug, la colline ou la motte du moulin. Maillac (Ariège), 

 

Mailhoc (Tarn)

Aucune étymologie proposée.

Mailhoc pourrait être une évolution de mjelhaug, la colline du moulin. Saint-Pierre-de-Mailloc (Calvados) aurait la même origine. Mailloc (Lot et Garoinne)

 

Mailhos (Hautes-Pyrénées)

Aucune étymologie proposée.

Mailhos pourrait être une évolution de Mjelhus, la maison de la farine, le moulin.  Il signale une zone colonisée par les hommes du Nord au même titre que les noms dérivés de kaupang, marché. Mailhose (Gers), Maylis (Landes), Mailhès (Haute-Garonne), Mailhas (Haute-Garonne), Maillous (Hautes-Pyrénées

 

Malmussou (Dordogne)

Aucune étymologie proposée.

Ce village situé autrefois sur une île de la Dordogne pourrait dériver de malmhusoy, l'île de la forge. Si on trouve des vestiges de fours métallurgiques, l'origine du nom et sa fonction seront confirmées.

 

Manas-Bastanous (Gers)

Aucune étymologie proposée.

Manas-Bastanous pourrait être une évolution de Manhus, la maison de Manni et de Bosteinhus, la maison de Bostein.

 

Mano (Landes)

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Mano, anc. Manos, serait une évolution de Manhus, la maison de Manni. Mane (Haute-Garonne)

 

Manson, Pointe de (Charente-maritime)

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La pointe de Manson, anc. Memson, tient son nom du pertuis de Maumusson. Maumusson étant lui-même une évolution de Mimizan, anc. Maomisam

 

Marans (Charente maritime)

Ernest NègreAlbert Dauzat et Charles Rostaing supposent comme pour Marans (Maine-et-Loire, Marentius 705) un nom de personne pris absolument : Amarantius, avec aphérèse de A - pour le premier et Marientius, dérivé de Marius pour les seconds.

Marans pourrait être comme Marès à Mimizan, une évolution de Marhus, la maison de Mar. Mar est un chef connu. 

 

Maremne, Pays de  (Landes)

L'ancienne vicomté de Maremne (archipresbyteratus Maritime en 1527, Annales du Midi, 1894), entre l'Adour et l'océan, qui tire précisément son nom de l'adjectif latin maritimu, « (région) maritime » : marít(i)mu > marétme > marénme et marémne1.

Dans une grille de lecture scandinave, Maremne pourrait dériver de Marhamn, le port de Mar. Mar ou Maurus est un chef connu qui sera tué dans un duel contre le comte de Saintes en 863. Ce port se trouvait à Vielle-Saint-Girons. Autrefois connu sous le nom de Marepnes, il est aujourd'hui présent sous la forme Mansenes. Même étymologie que Marennes d'Oléron. A Bayonne Marracq, à Saint Sever Marrocq et à Aureilhan Marès font référence à ce même chef. Il semble avoir joué un rôle important dans les invasions.

 

Marennes d'Oléron (Charente maritime)

La ville tire son nom de l'ancienne presqu'île qui s'étendait à l'époque romaine du Chapus jusqu'au Gua, enserrée entre les golfes de Brouage et de la Seudre. Cette presqu'île se nommait Terra Maritimensis, désignant une terre entourée par la mer. Les environs de Marennes furent également connus comme Pagus Maritimensis, le pays de la mer5

Comme Maremne (Landes), Marennes semble être une évolution de Marhamn, le port de Mar.  L'étymologie latine est une reconstruction qui n'est pas plus sourcée que l'étymologie scandinave. 

 

Marestaing (Gers)

Là où la Save est la plus large elle formait au Moyen Âge une vaste marécage, une mare, un étang d'où Mare estang, Marestang, et Marestaing.

Marestaing est apparemment une évolution du prénom Marstein. Voir Marsan (Gers)

 

Marigny (Deux-Sèvres)

Marigny découle du gentilice gallo-romain Marinius qui vient lui-même du cognomen Marinus qui, combiné avec le suffixe -acus a donné Mariniacus d'où dérive Marigny1.

Marigny serait une évolution de Maerinhus, la maison de Maering. 

 

Maringues (Puy-de-Dôme)

Aucune étymologie proposée.

Maringues pourrait dériver de Maeringhus, la maison de Maering.

 

Marmande (Lot-et-Garonne)

Marmande (prononcé [ma?.?mãn.d??] localement et [ma?.?m??d?] en « français standard ») est mentionnée en 1242 sous la forme Myremande2, puis Mirmanda en 12543 ou Marmanda en 1254, Mermande en 14674. Il s'agirait d'un ancien terme signifiant « ville, maison fortifié »5 que l'on retrouverait par ailleurs dans la toponymie du Sud de la France, comme dans Mirmande (Drôme, Mirmanda xiie siècle) et Marmande (Vienne, VellèchesMirmanda en 1061). Ce peut être aussi le nom de personne germanique Mirmanda pris absolument4. Le mot mirande (et le toponyme Mirande, Gers) serait issu par dissimilation du [m] de l'ancien terme mirmande6. Cependant, le toponyme Mirande peut être également une transposition en 1281 du nom de lieu espagnol Miranda7.

CENSURE. Marmande pourrait également être un mot d'origine scandinave et dériver de mars-mand, [mars, marche, mand, homme] et désigner l'homme de la marche, littéralement le marquis. La marche en question se trouvait sur la rive droite de la Garonne et sa fonction aurait été de protéger l'implantation scandinave sur le rive gauche contre les attaques venues du nord et de l'est. (Joël Supéry, La Saga des Vikings, Autrement, 2018). Wikipedia. Lanthillac (L'althinhaug) semble souligner le rôle politique du site.

 

Marmanhac (Cantal)

Marmanhac vient du latin Marcomannusiacum signifiant le domaine de Marcomannus démontrant ainsi la présence d'un apport germanique, et plus particulièrement marcoman lors des grandes invasions aux alentours du ve siècle1.

Marmanhac pourrait être une évolution de marsmanhaug, la motte du marsmand, l'homme de la marche, le marquis. Marmont (Lot-et-Garonne) pourrait être une évocation de marsmand. Marminiac (Lot)

 

Marminiac (Lot)

Le toponyme Marminiac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Marminius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes2.

Marminiac pourrait être une évolution de Marmanhaug, la motte de Marsmand. Marsmand, littéralement l'homme de la marche désigne un chef militaire, un marquis... Voir Marmande (Tarn-et-Garonne)

 

Marmisson (Gironde)

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Marmisson pourrait être une évolution de malmhushamn, le port de la forge, c'est-à-dire le chantier naval. Les Vikings avaient des chantiers navals sur chaque fleuve pour réparer les navires endommagés lors de leur navigation fluviale. Un tel chantier existait sur la Seine, près de l'abbaye de Jumièges.  Voir Mimizan

 

Marseillan (Hérault)

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Marseillan pourrait être une variante de Marsteinhaug, la motte de Mars(t)ein. Marciac (Gers), Martillac (Gironde) et Martignac (Dordogne) seraient d'autres variantes de ce prénom. Mar(s)tein.

 

Martignas-sur-Jalles (Gironde)

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Martignas pourrait être une évolution de Marsteinhus, la maison de Marstein. A rapprocher de Martignac (Lot-et-Garonne), Martillac (Gironde). A Martignas, Hestigeac semble dériver de Stighaug, la motte de Stig. 

 

Mascaret (Gironde)

Joan de Cantalausa, dans son Diccionari general occitan, signale que le terme est mentionné une première fois, en 1552, sous la forme masquaret à propos de la Garonne(Document Archives de la Gironde). Il s'agit d'un emprunt au gascon, dans lequel l'adjectif mascaret qui signifie « tacheté, barbouillé (couleurs) » est utilisé comme substantif pour désigner un « bœuf dont la face est tachetée de noir, de blanc et de gris ». C'est un dérivé de mascar, adjectif signifiant « tacheté de noir », issu d'un terme pré-indo-européen *maskaro-, lui-même dérivé de la racine *mask-3 (cf. mâchurer, mascara). Le flot du mascaret évoque en effet le mouvement ondulant des bovins quand ils courent4.

Mascaret n'est pas un toponyme. Il pourrait être un nom d'origine scandinave et dériver de maeskerras, le courant (ras) de gorge (maesker). Cette vague de marée apparaît en effet lorsque la masse de la marée montante, contrainte par le resserement du fleuve s'élève au-dessus du fleuve pour former une vague. 

 

Maumusson, Pertuis de (Charente-maritime)

Pas détymologie, mais une prière intéressante... « Préservez-nous, seigneur, du chant de la sirène, de la queue de la baleine, et du trou de Maumusson ». 

Le pertuis de Maumusson au sud comme le pertuis breton au nord pourrait indiquer une direction. Le pertuis breton donne la direction de la Bretagne, le pertuis de Maumusson donnerait la direction de Maomisam, c’est-à-dire Mimizan. De manière très amusante, il existe à Mimizan une prière de marin : « Protège-nous du chant des sirènes, de la queue de la baleine et du clocher de Mimizan »… renforçant la probabilité que Mimizan et Maumusson sont d’une façon ou d’une autre liés.

 

Mauremont (Haute-Garonne)

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Mauremont pourrait correspondre au prénom Marmund, mais Marmund n'est pas un prénom connu des sagasMarmont-Pachas (Lot-et-Garonne) a la même origine. Il pourrait plus probablement s'agir comme Marmande d'une évolution de marsmand, l'homme de la Marche, le marquis. 

 

Maurens (Gers)

D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing3 qui se basent sur les formes anciennes des autres Maurens (Dordogne, Haute-Garonne) et les noms analogues Moirans (Jura), Mourens (Gironde), Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), il s'agit d'un anthroponyme roman Maurus ou germanique Moro, suivi du suffixe germanique -ingos, fréquent par ailleurs (cf. Toponymie française). Ernest Nègre4 cite le nom de personne germanique Mauringus pris absolument.

Maurens pourrait être une évolution de Marhus, la maison de Mar. Marès à Mimizan est une variante. Maroux (Dordogne) aurait la même origine. 

 

 Maurs (Cantal)

Attestée sous les formes Sanctus Petrus Mauricis, donnant ad Mauros en 941, un ancien poste romain occupé par des mercenaires maures.

Maurs pourrait comme Marès (Landes) être une évolution de Marhus, la maison de Mar. 

 

Mayac (Dordogne)

Mayac tirerait son origine de Maius, nom de personne gallo-roman4.

Mayac pourrait être une évolution de mjelhaug, la colline du moulin. A rapprocher de Mailhac

 

Maylis (Landes)

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Maylis pourrait être une évolution de mjalhus, la maison de la farine, le moulin.  Voir Mialos (Pyrénées-atlantiques).

 

Mayrinhac-Lentour (Lot)

Le toponyme Mayrinhac-Lentour est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Matrinius.

Mayrinhac serait une évolution de Maerinhaug, la motte de Maering. Voir Mérignac

 

Mercenac (Ariège)

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Mercenac serait une évolution de Marsteinhaug, la motte de Marstein. Marseillan (Hautes-Pyrénées)

 

Merdrignac (Ille-et-Vilaine)

Le nom de la localité est attesté sous les formes Medrinniaco en 1118, Medrenniaco en 11642Medrignac et Merdrignac au XIIe siècle, Medreniac et Meidrignac en 1201, Medregnac en 1220, Merdregniac en 1229, Medreignac en 1245, Medregniac et Merdreigniac en 1251, Merdrignac en 1255, Medregniac en 1269, Medregnac vers 1330, Medrignac en 1479 et en 14903 Merdrignac vient, semble-t-il, du nom du fondateur gallo-romain Maternus et du suffixe gaulois « acos »3.

Nous pensons que Merdrignac a plus vraisemblablement été victime du'une cacographie et dériverait comme le village voisin de Mérillac de Maerinhaug, la motte de Maering.

 

Mérens (Gers)

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Mérens pourrait être une évolution de Maerinhus, la maison de Maering. Mérens-les-Vals (Ariège), patrie du cheval de Mérens aurait la même origine. 

 

Mérenvielle (Gers)

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Mérenvielle pourrait être une évolution hybride typique de la région toulousaine et correspondre à Maerinvilla, la maison de Maering. Ce toponyme est  germanique. 

 

Mérignac (Gironde)

Le premier élément semble être le nom de personne gallo-roman Matrinius, comme l'indiquent clairement les formes anciennes des autres Mérignac (cf. Charente, Matriniaco 1405), avec une graphie occitane Mayrinhac-Lentour (Lot, Madriniacum 930) et les formes d'oïl comme Margny-les-Compiègne (Oise, Matriniacus 917) et Margny-sur-Matz (Oise, Matriniaco 917)10.

Mérignac serait une évolution de Maerinhhaug, la motte de Maering. Marignac (Charente), Marillac-le-Franc (Charente), Mariac (Ardèche), Mérillac (Côtes-d'Armor), Meyrignac (Corrèze) ont la même origine. 

 

Méritein (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Méritein apparaît4 sous les formes Sanctus Meritensis et Meritengs (xie siècle, d'après Pierre de Marca5), Meriteing (1205, titres de Bérérenx6), Meriteng (xiiie siècle, fors de Béarn7), Sent-Johan de Meritenh (1384, notaires de Navarrenx8) et Meritain (1481, titres de Béarn9).

Méritein pourrait être une évolution de Mertein* et faire référence au prénom Marstein. Voir Marestaing et Marsan(Gers). Martène (Pyrénées-atlantiques) serait une autre évolution de ce prénom.

 

Meschers-sur-Gironde (Charente-maritime)

Meschers dérive de « Miscaria », nom sous lequel est désignée la paroisse jusqu'au milieu du ixe siècle. Ce nom serait issu de l'association de deux mots d'origine celtique : « Mis », signifiant mauvais, et « Caria », signifiant pierre.

Meschers pourrait correspondre au mot maesker, gorge, resserrement. Le mot gascon mascaret qui désigne la vague de marée semble dériver de maeskerras, le courant (ras) de gorge (maesker). Le resserrement du fleuve favorise en effet l'apparition de cette vague.

 

Mesquer (Loire-atlantique)

Le nom de la localité est attesté sous les formes Mesquel et Mesquer en 1330, Mesquier en 1415, Mesguer en 1574, Mesguier en 1630, Mesquier en 16542.[réf. nécessaire]

Ce toponyme pourrait correspondre au mot maesker, gorge, resserrement. Le mot gascon mascaret qui désigne la vague de marée semble dériver de maeskerras, le courant (ras) de gorge (maesker). Le resserrement du fleuve favorise en effet l'apparition de cette vague.

 

Mialos (Pyrénées-atlantiques)

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Mialos semble être une évolution de mjalhus, la maison de la farine, le moulin. A rapprocher de Maillos (Gers) et Maylis (Landes)

 

Miqueous (Landes)

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Miqueous pourrait être une évolution de Mikhus, la maison de Miki.

 

Moirax (Tarn-et-Garonne)

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Moirax serait une évolution de Moirhaug, la motte de Moir. Moirans serait une évolution de Moirhus, la maison de Mar. 

 

Monêtier-Allemont (Hautes-Alpes)

Allemont était un poste romain qui apparaît sous forme Alarante, voie domitienne, notée sur l'itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger2Alabonte sur les vases apollinaires3. Le sens de cette partie du toponyme reste obscur.

Monêtier-Allemont tiendrait son nom d'Halmund

 

Montgiscard (Haute-Garonne)

Étymologie : Du latin "mons" = mont et de l'anthroponyme germanique Wisishardt devenu Guiscard, lieutenant de Charlemagne qui se serait installé dans la région à son retour de la péninsule Ibérique (source?).

Montgiscard est un mot mixte, mont du latin mons et Giscard du prénom Viskar. Voir Biscarosse (Landes).

 

Mortignac (Dordogne)

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Mortignac pourrait être une évolution de Morsteinhaug, la motte de Morstein.

 

Mouguerre (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Mouguerre apparaît sous les formes Biudz (12496), Biuts (12646), Sainct-Johan-de-Buitz (15647, titres de Lahonce8), Saint-Jean-de-Biutz (16907, carte de Cantelli) et Sanctus-Johannes-Vetus vulgò Mouguerre (17637, collations du diocèse de Bayonne9). Jean-Baptiste Orpustan6 indique que le nom original biuts signifiait 'colline de forme arrondie' et que Mouguerre provient de muga-erre, 'limite, frontière brûlée'.

Mouguerre pourrait correspondre au prénom Mundgeir. L'ancienne forme Biuts correspondrait au scandinave, bjüdhus, la maison de commandement signalant un poste stratégique. 

 

Mouillac (Gironde)

Cette section est vide

Mouillac serait une évolution de Mulhaug, la motte de Muli. Moulac (Landes) a la même origine. 

 

N1

Nistos (Hautes-Pyrénées)

Du pré-indo-européen Nesta et suffixe aquitain oss(um). Signification probable : « lieu où il y a une rivière, une neste ».

Nistos pourrait être une évolution de Naesthus, la maison de Naest.

 

O13

Odos (Hautes-Pyrénées)

Nom de personnage latin Odus et suffixe aquitain ossum (domaine d’Odus).

Odos pourrait être une évolution de Oddhus, la maison d'Oddi.

 

Olonne, Les Sables d' (Vendée)

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Les Sables d'Olonne tiennent leur nom de l'île d'Olonne. Olonne pourrait être une déclinaison d'holm, îlot. 

 

Ongieux (Landes)

Cette section est vide.

Ongieux pourrait être une évolution de Ongulhus, la maison d'Ongull. 

 

Ordonnac (Gironde)

Le nom de la commune proviendrait d'Ordénac, nom médiéval du bourg, désignant le lieu où les prêtres étaient ordonnés à l’abbaye de l’Isle2.

Ordonnac, anc. Ordénac, pourrait être une évolution de Harthaenhaug, la motte d'Harthaeni.  A rapprocher d'Arthenac (Charente maritime), Artenac (Ariège) et de certains Ardennes. Il existe à Ordonnac une abbaye fondée au XIe siècle sur une île autrefois située dans des marais. Celle-ci est circulaire, de plus de 250m de diamètre, elle est ceinturée d'un talus et d'un fossé. Le centre de l'île culmine à 11 mètres, offrant une vue sur l'estuaire de la Gironde. Il s'agit selon toute vraisemblance d'un camp de fondation viking qui a accueilli  l'abbaye, symbole de rechristianisation du Médoc. 

 

Orègue (Pyrénées-atlantiques)

Jean-Baptiste Orpustan4 indique qu'Orègue signifie 'lieu exposé, en vue'.

Orègue pourrait être une évolution de Horek.

 

Origne (Landes)

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Origne pourrait correspondre au prénom Oering. A rapprocher d'Aurignac (Haute-Garonne).

 

Orlu (Ariège)

Les premières traces écrites faisant mention d'Orlu datent des toutes dernières années du xe siècle. 

Orlu pourrait être une transcription du prénom Orlyg.

 

Ornolac (Ariège)

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Ornolac pourrait être une évolution de Ornulhaug, la motte d'Ornulf.

 

Orriule (Pyrénées-atlantiques)

Cette section est vide.

Orriule pourrait être une transcription du prénom Herjulf. 

 

Orx, Marais d' (Landes)

Pas d'étymologie proposée.

Anc. Orcqs, ce nom semble dériver d’Horekhus, la maison d’Horek ou Harek. A Pontenx-les-forges, Bouricos, anc. Oricos, est une autre évolution. Arx (Landes) et Archus à Mimizan sont d’autres variantes du prénom Erik…

 

Osmets (Hautes-Pyrénées)

Ausmes, (1313, Debita regi Navarre) ;

Osmets pourrait correspondre à Osmundhus, la maison d'Osmund. 

 

Ostenac (Cantal)

Pas d'étymologie proposée.

Ostenac serait une évolution d'Hasteinhaug, la motte d'Hastein.

 

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