Tuskaland

PQR : Pailhès ... Royans.

Pailhès... Royans

P4

Pailhès (Ariège)

Pas d'étymologie proposée.

Pailhès dériverait de Palhus, la maison de Pall. Paillos (Aveyron), Pailloux (Puy-de-Dôme), Paillas (Haute-Garonne), Paillès (Ardèche), Pailles (Pyrénées-orientales) pourraient avoir la même origine. 

 

Pauillac (Gironde)

Le nom de la ville dériverait de l’anthroponyme gallo-romain Paullius ou Pavillius avec le suffixe locatif -acum2.

L'origine latine du nom ne semble pas douteuse. Pourtant, le nom pourrait être scandinave. Il n'existe quasiment pas de prénom en "p".  On ne connait que Per et Pall correspondant aux prénoms chrétiens Pierre et Paul. Ces prénoms étaient connus avant la conversion du monde scandinave. Pauillac pourrait correspondre à Pallhaug, la motte de Pall. Paulhac (Haute-Garonne)semble confirmer l'origine scandinave du nom : le "h" ne peut s'expliquer si on retient l'origine latine. Même origine pour Paillac (Haute-Garonne)

 

Philondenx (Gers)

Cette section est vide.

Philondenx pourrait être une évolution de Voelundhus; la maison de Voelund. 

 

Pomarez (Landes)

Le nom Pomarez vient du latin pomapomme, plus le suffixe -arium (= endroit où il y a) et un pluriel, ce qui signifie « les pommeraies », une certaine abondance de pommierspour récolter la pomada, le cidre, bien plus usité au Moyen Âge que le vin4,5.

Pomarez n'est pas a priori un nom scandinave. Les prénoms commençant par "p" sont rarissimes  Pall, Paul, Per, pierre, Patrek, Patrick, Petrus, Pet. Par contre, Pomarez aurait pu être déformé et dériver de Domarhus, la maison de Domarr. 

 

Q3

Quédillac (Ille-et-Vilaine)

Le nom de la localité est attesté sous la forme Kidillac en 1008, Chedilac au XIIIe siècle, puis Quédillac au XVIe siècle3. Vient du breton kidell, « litière de cour de ferme », ce qui indique la présence d’une exploitation agricole[réf. souhaitée]. L'hypothèse kaé-deilak, terme gallo pour une « tranchée de bonne terre »[réf. nécessaire] ne relève d'aucune source ancienne écrite. D'usage récent, dont une première mention dans le bulletin municipal, il semble prendre sa source dans un néologisme subjectif.

Nous voyons dans le radical Quédil le prénom scandinave Kaetill. A rapprocher de Cadillac et Cadéac. A proximité, Mérillac (Maering), Brignac (Bryn) et Rouillac (Rolf) laissent supposer une zone stratégique contrôlée par les hommes du Nord.

 

Quiberon (Morbihan)

Il est attesté sous les formes Insula quae vocatur Keberoën (« l’île qui se nomme Keberoën ») et In praefata insula Keberoën (dans la sus nommée île Keberoën) en 10377,Keperoen en 10698Kemberoen en 10729Keberoen en 1073, Keberoen en 114610Keberoen en 120811, aux xive et xve siècles, le nom subit une francisation, Queberon en 130412Queberoën en 143813Lisle de Cabarain en 152014Queberon en 157515Kiberon au xviie siècle16Quibéron en 180417 et Quiberon en 1942. L'abbé Le Cam rapproche Quiberon du nom de Beg Ruberon (beg désigant en breton un « cap », ru pouvant signifier « rouge, colline, tertre, tombe » et beron « propriétaire »), pointe rocheuse sur laquelle est construit le Fort-Neuf en Port-Haliguen18. Selon Hervé Abalain, il est issu du vieux breton Keberoen, de [berv(enn)], « bouillant, bouillonnant (d'écume) », que qualifie [kib], « bassin, sources, fontaines »19. Jean-Yves Le Moing rapproche Keberoen de probablement kib et de erv. Erf désigne la langue de terre reliant l'ancienne île donnant une forme de coupe (kib en vieux breton) à l'anse formant la baie de Plouharnel20.

Quiberon, anc. Kerberoen, pourrait dériver de ker, maison en breton et Beroen, alias Björn. La présence que Kerhostin, référence à Hastein, frère juré de Björn renforce cette probabilité. 

 

Quitimont (Tarn-et-Garonne)

Pas d'étymologie proposée.

Ce hameau de Lacépède dérive a priori du prénom  Kaetilmund.

 

R28

Ragnès (Lot-et-Garonne)

Pas d'étymologie proposée.

Ragnès semble dériver  de Ragnhus, la maison de Ragni. En Ragnac (Tarn) serait une évolution de Ragnhaug, la motte de Ragni. 

 

Rainfreville (Seine-maritime)

Cette section est vide.

Rainfreville  semble être une évolution de Ragnfroevilla, la maison de Ragnfroed.

 

Rambaud (Hautes-Alpes)

Ce toponyme d'origine germanique, vraisemblablement burgonde. Les Burgondes ont occupé pacifiquement la région et l'ont administrée pendant près d'un siècle, en assurant la protection militaire et en se substituant à l'administration romaine. Un descendant des premiers Burgondes a pu faire construire un édifice fortifié sur le territoire de la commune, lui donnant ainsi son nom.

Rambaud est manifestement un prénom germanique. Dans un contexte scandinave, il pourrait correspondre à Ragnvald. Rambaud se trouve dau nord du Massif des Monges dans les Alpes où une importante toponymie germanique; identifiée comme scandinave. 

 

Ramous (Pyrénées-atlantiques)

 

Rancillac (Cantal)

Pas d'étymologie proposée.

Rancillac serait une évolution de Hrankellhaug, la motte de Hrankell.

 

Rangueil (Haute-Garonne)

Pas d'étymologie proposée.

Rangueil pourrait être une évolution du prénom Hrankell, contraction de Hrafnketill. Ranquille (Tarn) aurait la même origine. Rancillac (Cantal) pourrait être une évolution de Hrankellhaug, la motte de Hrankell.

 

Ranguis (Aveyron)

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Ranguis pourrait être une évolution de Ranghus, la maison de Rangi. Les Rengues (Lot) pourraient avoir la même origine. 

 

Raygnac (Ariège)

L'origine du nom de Reignac remonterait à un nom de personne gallo-romain Renius du gaulois Renos, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Reniacum, « domaine de Renius »11,12.

Raygnac à Foix a la même origine que Reins tout près de là. Reinhaug, la motte de Ragnar. Reignac (Charente), Rignac (Aveyron, Lot), Régnac (Corrèze), mais aussi Reillac (Dordogne), Rillac (Gironde), Riac (Lot-et-Garonne), Riach (Ariège) sont des variantes de Ragnarhaug. Le chef viking disparaît en 845. Ces toponymes ont été créés lors de l'invasion de la Gascogne en 840, puis lors de celle de l'Aquitaine en 844. Il est possible qu'il y ait de faux-amis dans le lot. Si le toponyme est entouré de toponymes scandinaves et notamment de toponymes révélant les présences de Björn, Hastein ou Asgeir, alors il s'agit vraisemblablement de Ragnar, celui qui a décidé les invasions. 

 

Razecueillé (Haute-Garonne)

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Razecueillé pourrait correspondre à Raskulfhus, la maison de Raskulf. Rascouailles (Lot) aurait cette même origine. Rasquille (Ardèche) peut-être aussi. La Rascouillère (Orne)

 

Rébénacq (Pyrénées-atlantiques)

La commune tient son nom de Jean de Rébénacq, officier de Gaston Fébus chargé de la construction de la bastide10.

Rébénacq pourrait être une évolution de Raudbjornhaug, la motte de Raudbjörn. A rapprocher de Rouvenac (Aude)

 

Régimont (Hérault)

Pas d'étymologie proposée.

Régimont serait une évolution du prénom  Reginmund

 

Reignac (Charente)

Les formes anciennes sont Rinac en 1167-11888Riniaco en 1302Riniac9RinacoReginaco10. L'origine du nom de Reignac remonterait à un nom de personne gallo-romain Renius du gaulois Renos, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Reniacum, « domaine de Renius »11,12.

Reignac est une évolution probable de Reinhaug, la motte de Ragnar.

 

Renac (Lot)

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Renac pourrait être une évolution de Reinhaug, la motte de Rein.

 

Requeil (Sarthe)

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Rescolio et de Resqul au xie siècle, de Resquel au xiiede Resquil en 1220de Resquilio en 1266de Requeil vers 1330 et Recueil en 13672. L'origine du toponyme est incertaine. Charles Rostaing évoque pour partie le gaulois ialo, « clairière »3, tandis qu'Ernest Nègre émet l'hypothèse de l'ancien françaisescueil, « lieu où l'on se retire » qui pourrait faire référence à un ermitage ou monastère, avant attraction de rescueiller(« recevoir, rattraper ») et recueil (« récolte, refuge, abri »)2.

Requeil pourrait être une évolution du prénom Refkell.

 

Richac (Gers)

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Richac pourrait être une évolution de Rikhaug, la motte de Riki.

 

Ricmont (Gironde)

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Ricmont à Cénac semble être une évolution du prénom Rikmund qui a également donné Richmond.

 

Rilhac-Rancon (Haute-Vienne)

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Rilhac pourrait être une évolution de Reinhaug, la motte de Rein, alias Ragnar à rapprocher de Rillac (Gironde),  Rignac (Lot), Régnac (Corrèze), Reignac (Charente), Reillac (Dordogne), Reilhac (Cantal), Rénac (Ille-et-Vilaine). La multiplicité des toponymes peut faire douter qu'il s'agisse du même homme. Ragnar succombe en 845 et ces toponymes révèlent sa présence lors de l'invasion de l'Aquitaine en 844. Les présences de toponymes liés à Björn, Hastein ou Asgeir à proximité sont de nature à renforcer cette origine. 

 

Rimont (Ariège)

Deux hypothèses étymologiques pour Rimont : soit le mont riant, soit le ruisseau venant de la montagne riu - mont. La situation de la bastide bâtie sur la colline encourage la première hypothèse.

Rimont pourrait être une évolution de Roemund ou Rikmund.

 

Riom (Puy-de-Dôme)

Le toponyme Riom vient du gaulois (langue celteRicomagos qui signifie Marché du roi15. Au vie siècle, Grégoire de Tours mentionne le vicus Ricomagensis.

Riom est a priori une transcription du nom de Ragnar.

 

Rion-des-Landes (Landes)

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Rion semble avoir été une déclinaion du prénom Ragnar. Rions (Gironde), Riom (Puy-de-Dôme), Rians (Var), Royan (Charente maritime) seraient des déclinaisons de ce prénom.

 

Rions (Gironde)

Le nom de la ville vient du mot latin Riuncium3 qui signifie « bâti sur le roc » ; ce nom est d'ailleurs sculpté sur le frontispice de la mairie.

Rions semble être une évolution de Ragnarhus, la maison de Ragnar. Le Grand Bern semble faire référence à Björn. Quant à l'information "bâti sur le roc", elle a de quoi laisser perplexe : Rions est sur une barthe de la Garonne... Reynon à proximité semble confirmer le prénom Ragnar.

 

Roaillan (Gironde)

Le nom de la commune pourrait venir d'un patronyme gallo-romain comme Rotalus ou Rubellius3.

Roaillan pourrait être une évolution de Ragnar

 

Romestaing (Lot-et-Garonne)

Le nom de la commune viendrait de Romana Sattio, un important carrefour de voies romaines. Une seconde hypothèse voudrait que le nom Romestaing soit issu du patronyme Hromstang . La commune est connue sous son nom actuel, qui apparaît dans le Regista Clementis P.P.V. de 1312, depuis le Moyen Âge2.

Romestaing pourrait être une transcription du prénom Raumstein.

 

Roques (Haute-Garonne)

« rochers, montagnes entourées de rochers ».

Le fait que cette commune se trouve dans la plaine de la Garonne semble exclure l'étymologie la plus évidente. Roques pourrait être une évolution de Rokhus, la maison de Roki. 

 

Roquiague (Pyrénées-atlantiques)

Le nom Cavagnac proviendrait d'un nom de domaine gallo-romain issu de Cavannus, nom d'homme ou sobriquet gaulois signifiant "chouette"3.

Roquiague pourrait être une évolution de Roekihaug, la motte de Roekia

 

Rouffignac-de-Sigoulès (Dordogne)

Plusieurs explications existent quant à l'origine exacte du nom de la commune. La première serait que le nom viendrait des termes gallo-romains Rufinius (nominatif) et -acum(le lieu appartenant à), ce qui signifiait donc le « lieu appartenant à Rufinius »1. Une seconde explication est que la commune s'appelait à l'époque romaine Rufiniacum (ou Rouffiniacoum selon la prononciation italienne), du nom d'un haut fonctionnaire romain, Flavius Rufinus (335-395) qui était proche de l'empereur Théodose le Grand2. La dernière explication est que le nom dériverait des termes roffie ou raufie qui désignent une grotte, une caverne et par extension des repaires cachés dans les bois ou les creux de rocher, étant précisé qu'il existe effectivement une grotte à proximité de la commune3.

Rouffignac pourrait correspondre à Rodfinhaug, la motte de Rodfinn. Rufin est un patronyme que l'on trouve surtout dans le nord de la France et en Normandie. La probabilité que ce nom vienne du latin Rufinius est moins forte que la probabilité germanique. Rouffiac (Charente maritime) aurait la même origine. 

 

Roussenac (Aveyron)

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Rouvenac pourrait correspondre à Raudsteinhaug, la motte de Raudstein.

 

 

Rouvenac (Aude)

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Rouvenac pourrait correspondre à Raudbjörnhaug, la motte de Raudbjörn. Rubens (Gers) ferait référence au même prénom. Rébénacq (Pyrénées-atlantiques) aurait la même origine. 

 

Royan (Charente-maritime)

Au cours de son histoire, Royan est mentionnée sous différentes formes latinisées : Roiannum ou Roianum au xie siècle ; Roiano ; Rugianum ou Rugiano dans certaines chartes, ce qui est attesté, en particulier, par l'acte de fondation du prieuré Saint-Nicolas57. Au xve siècle, la ville est citée sous la forme de Royanum58 dans les textes officiels, pour ne plus apparaître que sous sa forme romane jusqu'à aujourd'hui. Royan serait donc issu d'un type toponymique *ROIANU, désignant à l'origine une villa gallo-romaine appartenant à un nommé Roius, nom d'homme latin porté par un autochtone. Cette hypothèse repose sur les formes anciennes et sur leur analogie avec celles de Roujan (Héraultde Royano 10*/ 59, Rogianum 1172), composé avec le même suffixe latin marquant la propriété -anum, qui explique les terminaisons en -an du sud de la France. Par contre, Royon (Pas-de-CalaisRoyan 1375, Roion 1474) pourrait contenir le même anthroponyme, mais avec un suffixe -onem et enfin Rouy (NièvreRoyacum 1287) avec le suffixe -acum59. La ville a souvent été confondue avec la cité romaine de Novioregum, deuxième plus grande agglomération de la région à l'époque romaine et dont les vestiges se situeraient sur la commune de Barzan, à une vingtaine de kilomètres au sud-est du Royan moderne, d'autant plus que Regum a été considérée comme la racine de Royan par les érudits du passé, avec comme seul argument l'*/ étymologie du mot roi en latin, alors que ça ne correspond manifestement pas au formes anciennes mentionnées ci-dessus60,61. En effet, elles seraient du type *Regum*Reum*Reo, en supposant une disparition de l'élément Novio-.

Royan n'est pas de fondation romaine. Novioregum (Barzan) et Blavium (Blaye) étaient les deux seuls ports de l'estuaire. Ceux qui se sont installés sur cette péninsule étaient des marins soucieux de se protéger des attaques terrestres. A Royan, le quartier de Gatebourse dérive du scandinave gatborg, le château du passage. Royan était surnommée la "sentinelle de la Gironde". L'origine scandinave du nom est possible. Port stratégique, Royan pourrait porter le nom d'un chef connu, a priori Ragnar, le chef des invasions vikings dans les années 830-845. A proximité de Royan, Les Reigniers est un autre toponyme faisant référence à Rainier alias Ragnar. Bernon ferait de son côté référence à Berno, nom donné par les Francs à Björn, le propre fils de Ragnar. Les Vikings ont créé une base à Royan pour contrôler l'estuaire. Ragnar va se prononcer Rain. Rainhamn*, le port de Rain, pourrait être l'origine de ce nom. Plus au sud, Bayonne porterait le nom du fils de Ragnar (Björn) et Hossegor celui de son bras droit, Asgeir. Royans 

 

Royans (Isère)

Selon l'historien et archéologue Florian Vallentin, petit fils de l'historien local Jean-Édouard de Laplane8, le nom du Royans proviendrait du nom d'un dieu gaulois local dénommé « Rudianos ». Dans l'évolution du latin au français, la lettre d va s'amuïr pour souvent disparaître (à l'instar du terme latin radius qui donnera le mot français rayon), il est donc probable que le nom de « Rudianos » ait pu évoluer vers le nom de Royans.

Royans pourrait être une évolution de Ragnarhus, la maison de Ragnar. Cette probabilité est renforcée par les toponymes voisins La baume d'Hostun (Hastein), Les Bournières (Björnheri, l'armée de Björn), Les Biroux (Bierhus), les Gots.

 

 

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