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S : Sabarat ... Soustons

Sabarat ... Soustons

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Sabarat (Ariège)

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Sabarat pourrait être une évolution de Saevarhaug, la motte de Saevarr. Il aurait dû évoluter en Sabarac.  Voir Sévérac.

 

Sadroc (Corrèze)

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Sadroc pourrait être une évolution de Sygtrygg nommé Sidroc par les Francs.

 

Saignes (Lot)

Le toponyme Saignes (en occitan Sanhas) désigne un terrain marécageux ou humide3.

Saignes pourrait être une évolution de S(t)einhus, la maison de Stein. Seignosse (Landes), Seignaux (Ariège), Seignanx (Landes), Seignes (Lot-et-Garonne)

 

Saint-Créac (Hautes-Pyrénées)

De Sanctus Cyriacus.

Saint-Créac pourrait être une évolution d'AskerhaugAskerhaug/ Skerhaug a donné Escayrac. Skerhaug va être canonisé en S. Kerhaug- et donner Saint-Créac. Saint-Créac serait un cousin de Saint-Cirac (Ariège), Saint-Cirq (Dordogne), Saint-Cricq (Gers), Saint-Quirc (Ariège). 

 

Saint-Gein (Landes)

D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient de Eugendus, peut-être dérivé du nom latin Genius; comme Saint HéandSaint Oyen et Saint Yan2.

Saint-Gein pourrait être une canonisation de Sigwin. A rapprocher de Saint-Goin

 

Saint-Geours de Maremne (Landes)

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Faux hagiotoponyme. Saint Geours, est sans doute une évolution de S. Geirhus, c'est-à-dire Asgeirhus. Victime d'une aphérèse suivie d'une canonisation. S. Geirhus pourrait être à l'origine de Saint-Girons (Ariège), Saint-Geoirs (Isère), Saint Groux (Charente), Saint Gor (Landes)

 

Saint-Girons (Landes)

Saint Girons est un saint martyr à Hagetmau au ive siècle9 où l'on peut voir sa crypte.La localité porte le nom du saint évangélisateur de la Chalosse (Saint Géronce), transcrit en français standard sous la forme de Saint-Girons.Son nom béarnais est Sent-Guironç.

Comme Saint-Geours, Saint Girons serait une évolution de S. Geirhus, c'est-à-dire Asgeirhus.

 

Saint-Goin (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Saint-Goin apparaît sous les formes Sent-Goenh (14024censier de Béarn5), SengoenhSangoenh et Sanct-Guoenh (respectivement 15364, 15384 et 15464, réformation de Béarn6) et Sent-Jayme de Sent-Goenh (16084, insinuations du diocèse d'Oloron7).

Saint-Goin pourrait être une canonisation forcée du prénom germanique  Sigwin, qui a donné Seguin. 

 

Saint-Gor (Landes)

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 Saint-Gor, anc. S.Gor, dériverait d'Asgor, alias Asgeir. A rapprocher de Saint-Geours (Landes) et Saint Girons (Landes).

 

Saint-Groux (Charente)

Les formes anciennes sont Sanctus Gratulfus en 1059-10756Stus GradulfusStus Gradulphus en 14057Stus Gratulphus (non datée)8Saint-GraoulxSt-Groulx9Saint-Gros en 1597Saint-Grauld10. Gradulfus (nom à racine germanique) aurait été un ermite de l'Angoumois au ive ou vie siècle. En 1636 son nom fut effacé du Propre du diocèse. Il y fut remplacé en 188411,12,13.

Saint-Groux pourrait être une autre variation de S. Geirus, lui-même une canonisation d'Asgeirhus. A proximité, Aigre pourrait également être une évolution d'Asgeir. et Les Gours une transcription de L'AsgeirhusBayers signale la présence de BjörnTourriers (Thorir), Seigné (Hastein), 

 

Saint-Quirc (Ariège)

Saint Quirc serait une évolution de Saint Cyricus. 

Saint-Quirc pourrait être une évolution d'Askerhaug, la motte d'Asker. A rapprocher de Saint-Cricq (Landes), Saint-Cirq (Tarn-et-Garonne), Saint-Cirgue (Tarn), Saint-Cergues (Haute-Savoie). Il est probable qu'une grande partie de ces toponymes se réfère à Cyricus, mais pas tous. C'est certain.  

 

Saint-Geyrac (Dordogne)

Le saint tutélaire et patron de la paroisse est saint Cyr, martyr à Tarse en Cilicie. C’était un enfant de trois ans. Il mourut avec sa mère sainte Juliette. On le fête le 16 juin. Le nom grec Kyrikos est souvent déformé en Cirice, Cirq, Cricq, Ciers, Ciergues. Geyrat pourrait bien être aussi une déformation de Cyr.

Saint-Geyrac pourrait être une évolution de S.Geirhaug, c'est-à-dire Asgeirhaug, la motte d'Asgeir. 

 

Sainte-Eulalie (Gironde)

Le nom de la commune provient de la dédicace de la paroisse à sainte Eulalie, appelée « la vierge de Mérida », martyrisée en l'an 3042.

Sainte-Eulalie est une "fausse sainte".  La version gasconne de ce nom est Saint-Aulaye. En changeant de nom, le saint change de sexe. Ce n'est pas une évolution "linguistique" normale... Saint-Aulaye (Dordogne) est également connu sous le nom de Saint-Arailles (Gers). A rapprocher de Lorp-Sentaraille (Ariège) et de Xaintrailles (Lot-et-Garonne). Ces toponymes pourraient être d'origine scandinave et contenir le mot thraell, esclave. Ces noms semblent dériver de senthraell. Le radical sen n'est toujours pas identifié. 

 

Saint-Ignac (Haute-Loire)

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Saint-Ignac pourrait être une évolution de Steinhaug, la motte de Stein. A rapprocher de Saint-Jean d'Illac (Gironde) et Sentenac (Ariège)

 

Saint-Sardos (Lot-et-Garonne)

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Sardos est un de ces saints inconnus typique de la Gascogne. Sardos pourrait être une évolution de Saerthus, la maison de Saertha. Sardous (Tarn-et-Garonne), Sarthou (Gers) pourraient en être des variantes. 

 

Saint-Trojan-les-bains (Charente-maritime)

Le village tire son nom de saint Trojan, évêque de Saintes mort en 532. Une carte de l'île d'Oléron datant de 1627 mentionne le village sous le toponyme Saint Urgean4 ; en saintongeais, la commune se nomme encore Saint-Urjhan.

Saint-Trojan , lire saint Troillan, pourrait être une évolution de senthraellhamn, le port de senthraell. Thraell est clair mais le radical sen est mystérieux. Xantrailles (Lot-et-Garonne) , Rilhac-Xantrie (Corrèze), Lorp-Sentaraille (Ariège), Saint Araille (Haute-Garonne), Saint-Arailles (Gers), Saint-Aulaye (Dordogne), Sainte-Eulalie-en-Born (Landes) font partie de cette famille de faux  hagiotoponymes associés à la traite des esclaves. 

 

Sallegourde (Dordogne)

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Sallegourde est un nom germanique. Il pourrait correspondre au prénom Salgard, mais c'est douteux.

 

Salles (Gironde)

Le nom de la commune viendrait du mot gallo-romain « salomacum » qui désigne un marché du sel2.

Salles dérive du mot germanique sala qui existe également en langue scandinave. 

 

Salsein (Ariège)

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Salsein pourrait être une évolution de Solshus, la maison de Solsi. *

 

Salvanhac (Cantal)

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Salvanhac pourrait être une évolution de Solbeinhaug, la motte de Solbein. 

 

Salviac (Lot)

Le toponyme Salviac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Salvius. La terminaison -ac est issue du suffixegaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Salviac désignait donc le domaine de Salvius1.

Salviac pourrait être une évolution de Solbeinhaug, la motte de Solbein.  Salvagnac (Tarn) aurait la même origine. 

 

Sames (Pyrénées-atlantiques)

Les quelques auteurs qui se sont intéressés à la question n'ont pas dégagé d'origine nette, romane-gasconne, basque, ou autre, du nom de ce lieu. On peut noter qu'en basque, le vocable samats désigne une cour de ferme jonchée de paille ou ajoncs10, tandis que le gascon ne semble donner aucun mot qui se rapproche de près ou de loin de ce toponyme11.

Sames pourrait être une évolution de Samhus, la maison de Sam.

 

Samonac (Gironde)

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Samonac serait une évolution de Saemunhaug, la motte de Saemund.

 

 

Sangayrac (Aveyron)

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Sangayrac est logiquement une évolution de Saint-Gayrac*, lui-même évolution de S-Gayrac*. Sgayrac* est une évolution d’Asgayrac*, c’est-à-dire d’Asgeirhaug, la motte d’Asgeir. Sengresse a subi le même genre d’évolution à partir d’Asgeirhus.

 

Sanguinet (Landes)

Malgré une mention fantaisiste Senct-Guinet en 1478, ce nom vient du mot gascon sanguin signifiant "cornouiller", suffixé en -et(a) pour indiquer un collectif végétal.
C'est un "lieu où il y a des cornouillers".

Sanguinet pourrait correspondre phonétiquement à Sögney, l'île de Sögni. Sanguinet pourrait être rapproché de Saugnacq-et-Muret situé à quelques kilomètres de là. Saugnacq correspondrait à Sögnhaug, la motte de Sögni.

 

Saraillès (Ariège)

Pas d'étymologie proposée.

Saraillès pourrait être une évolution de Saeraeifhus, la maison de Saeraeif.

 

Saramon (Gers)

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Saramon pourrait être une évolution de Salmund ou Sölmund, saumont. Il est possible que l'évolution du l vers le r soit dû au fait que les r sont roulés dans la région.  De manière intéressante, alors que les Danois ont un parler assez rugueux "à la hollandaise", les Norvégiens et les Suédois du Nord ont tendance à rouler les r.  

 

Saubens (Haute-Garonne)

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Saubens pourrait avoir la même origine que Saubion, le prénom Soybjorn. Ce pourrait être aussi une évolution de Solvhus, la maison de Solvi. 

 

Saubion (Landes)

Salvius, personnage latin pour Dauzat, Astor et Fénié ; Silvio,  personnage romain pour Ernest Nègre.

Saubion est a priori d'une évolution du prénom Soybjörn. Il a perdu son "s" final. Saubon (Gironde) aurait la même origine.

 

Saugnacq-et-Muret (Landes)

Pas d'étymologie proposée.

Saugnacq pourrait être une évolution de Sögnhaug, la motte de Sögni. A rapprocher de Saugnac-et--Cambran (Landes). Sanguinet (Landes) pourrait être une variante de Sögni. 

 

Saugues (Haute-Loire)

Pas d'étymologie proposée.

Saugues pourrait être une évolution de Solghus, la maison de Solgi. Sauguis (Pyrénées-atlantiques)

 

Saumont (Lot-et-Garonne)

Les formes anciennes du nom de la commune ne sont mentionnées ni par Ernest Nègre, ni par Albert Dauzat et Charles Rostaing, de sorte que son origine reste obscure. Nom de type roman, précédé d'un nom de personne [?]. 

Saumont serait une évolution de Solmund.

 

Saussignac (Dordogne)

Pas d'étymologie proposée.

Saussignac pourrait être une évolution de Solsteinhaug, la motte de Solstein. Evolution de st en ss. A rapprocher de Soustons (Landes).

 

Savary (Lot-et-Garonne)

Pas d'étymologie proposée.

Savary pourrait être une évolution de Saefari, "celui qui va en mer, voyageur". Le fait que ce patronyme apparaisse essentiellement dans le Nord, en Normandie et en Bretagne suggère une origine germanique, voire scandinave du patronyme. Saevarr est une autre possibilité.

 

Savignac-de-Durac (Lot-et-Garonne)

À l'instar des dix autres communes portant ou comportant le nom de Savignac et toutes situées dans le Sud-Ouest de la France, le nom de la commune proviendrait de l'anthroponyme d'origine gallo-romaneSabinius, suivi du suffixe locatif -acum, l'ensemble désignant le « domaine de Sabinius ».

Savignac pourrait être une évolution de Saevinhaug, la motte de Saevini.

 

Scieurac-et-Flourès (Gers)

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Scieurac pourrait être une évolution de Sejerhaug, la motte de Sejerr. Sieurac (Tarn), Sirac (Gers)  et Siorac (Dordogne) ont a priori la même origine. 

 

Ségonzac (Dordogne)

L'origine du nom de Segonzac remonterait à un nom de personne gallo-romain Secundius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Secundiacum, « domaine de Secundius »9, 1.

Ségonzac est une évolution probable de Saeganshaug, la motte de Saegansi. Sigonce (Alpes de Haute-Provence) est une variante.

 

Seignanx, Pays de (Landes)

Il semblerait que le radical seign signifie marais en gascon (sanha en occitan), radical auquel est adjoint le suffixe locatif anx. Il nous faut préciser que si le Pays du Seignanx semble avoir été hors-eaux depuis très longtemps, il faisait face à l'ancien delta marécageux de l'Adour et au marais d'Orx, assèché partiellement en 1864. Ernest Nègre expose des variantes d'écriture de « Seignanx »1 : Seyngans en 1242 ou Seignians en 1253. Surtout, il émet l'hypothèse que l'origine de « Seignanx » est un nom propre en latin, Sinnianus ou Sinnius faisant référence à Sinnius Capiton, grammairien romain du iie siècle av. J.-C. Jean-Pierre Bost suggère de son côté, une hypothèse en lien avec la tribu des Cocosates appelée sexsignani par les Romains, terme qui aurait évolué en signani2.

Seignanx, comme Seignaux (Ariège) ou Seignosse (Landes) ou Seigné (Charente maritime) seraient des évolutions de S(t)einhus, la maison de Stein ou Hastein.

 

Sénarens (Gers)

Pas d'étymologie.

Sénarens pourrait être une évolution de S(t)einarhus, la maison de Steinar.

 

Sengouagnet (Haute-Garonne)

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Sengouagnet pourrait être une évolution de Sigwinhus, la maison de Sigwin. Sengouagneich (Ariège), Sangoué (Lot-et-Garonne), Sangou (Lot) mais aussi Saint-Goin (Pyrénées-atlantiques) pourraient être des évolution de Sigwin. 

 

Sengresse (Landes)

Pas d'étymologie.

Sengresse, anc. S.Grès, serait une évolution d'Asgresse, c'est-à-dire Asgeirhus. Le nom a été victime d'une aphérèse, puis d'une canonisation, mais Saint-Grès étant inconnu dans le panthéon chrétien, le nom a été laïcisé.

 

Sentein (Ariège)

Pas d'étymologie proposée.

Sentein, anc. S. Tein, est probablement une canonisation intempestive de Stein. Stein est un évolution de Hastein avec aphérèse. Sentenac (Ariège) est un évolution logique de Steinhaug, la motte de Stein. Comme Sengresse, le Saint usurpateur a perdu sa sainteté et son nom a été laïcisé.

 

Sentenac d'Oust (Ariège)

Pas d'étymologie proposée.

Sentenac pourrait être une évolution de Steinhaug, la motte de Stein. Stenac va être canonisé en S. Tenac avant d'être de nouveau laïcisé. A rapprocher de Seintein, Sengresse ou Cintegabelle qui connurent ce phénomène de canonisation-laïcisation

 

Sère-Rustaing (Hautes-Pyrénées)

Pas d'étymologie proposée.

Rustaing pourrait être une évolution de Jostein. Justiniac (Ariège) et Justin (Gers) seraient des variantes de ce prénom. 

 

Sérignac (Lot)

Le toponyme Sérignac, en occitan Serinhac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Serenus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Sérignac désigne donc le domaine de Serenus3.

Sérignac pourrait être une évolution de Saereinhaug, la motte de Saereinn. Cérillac (Morbihan) aurait la même origine. Idem pour Sérillac (Sarthe), Sérilhac (Corrèze), Séreilhac (Haute-Vienne), Sérénac (Tarn)

 

Sévérac-le-Château (Lozère)

Sévérac vient, semble-t-il, du patronyme Sévère et du suffixe latin acum (propriété).

Sévérac pourrait provenir de Saevarhaug, la motte de Saevarr. Séverac (Aveyron)

 

Sévignacq (Pyrénées-atlantiques)

Le toponyme Sévignacq apparaît sous les formes Sanctus-Petrus de Sevinhac et Seviniacum (respectivement 11012 et 11152cartulaire de Lescar5), Sevinhacum (12792, cartulaire du château de Pau6), Sebinhac (xiiie siècle2fors de Béarn7), Sevinhac-Darrer (13852censier de Béarn7) et Sévignacq-Thèze8

Sévignacq pourrait être une évolution de Saevinhaug, la motte de Saevini. Sévignac (Côtes-d'Armor) a la même origine. 

 

Seyne (Alpes-de-Haute-Provence)

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1147 (in Sedena), ferait référence au peuple gaulois des Édenates, ou serait construit sur la racine *Sed-, pour rocher, selon Charles Rostaing14. Selon le couple Fénié, le nom est issu d’une racine oronymique (servant à caractériser le relief), préceltique, *Sed-15. La commune se nomme Sèina en vivaro-alpin et en provençal de norme classique et Sèino dans la norme mistralienne.

Seyne est situé dans la massif des Monges, au coeur des Alpes. Ce nom pourrait être une évolution de Stein, alias Hastein. Le lieudit Les Sagnes dans ce même village pourrait conforter cette origine. . Cette probabilité est renforcée par une importante toponymie germanique : Authon (Audunn), Villaudemard (Valdemar), Arnoux (Arnulf), Sigoyer (Siggeir), Turriers (Thorir), La Fraissinie (Freystein). Cette toponymie nous semble être scandinave. En effet, dans le massif des Monges, on trouve des toponymes se référant aux quatre principaux chefs de l'invasion Ragnar (Reynier), Asgeir (Les Guérins, Les Goyrands, Le Caire, La motte du Caire), à Björn (Bayons, Le Vernet), Hastein (Seyne, Les Sagnères, Astouin, Estenc). Leur présence conjointe semble désigner le Massif des Monges comme un site stratégique. Manifestement, les chefs scandinaves voulaient avoir une oeil sur le commerce transitant par la vallée de la Durance, principal axe alpin. 

 

Seyresse (Landes)

Trois hypothèses existent autour du nom de la commune : Cerasos: de racine Greco-latine et qui signifie "lieu planté de cerisiers". Eira : désigne les eaux en gasconSeyre : un hellébore vert2.

Evolution probable de Sejerhus, la maison de Sejerr. A rapprocher de  Sers (Charente), Serris à Saint Paul en Born (Landes),  Sauyères (Tarn). Sejer va donner les patronymes Seillères en français et Sawyer en anglais. 

 

Sigean (Aude)

Selon María José Peña, le toponyme Σαιγ?νθη (Saigánthe), inscrit sur une tablette de plomb du ve siècle découverte à Empúries, serait la transcription en grec ionien du nom ibère du site de Pech Maho. Ce nom aurait ensuite évolué pour donner le nom de Sigean3.

Sous toute réserve, Sigean pourrait être une évolution de Sigghamn, le port de Siggi. Son origine scandinave pourrait indiquer l'emplacement d'un port viking sur la Méditerranée.  La présence d'un port scandinave à cet endroit est assez logique. Sigeac (Dordogne) serait une évolution de Sigghaug, la motte de Siggi.

 

Sigogne (Charente-maritime)

Les formes anciennes sont Ciconiis en 12988SigoniisCiconiis (non datée, Moyen Âge)9. Selon Dauzat, l'origine du nom de Sigogne remonterait à un nom de personne gallo-romain Ciconius (sous-entendu villa)10. La forme plurielle semble appuyer l'explication de Talbert, qui évoque le nom commun latin (neutre pluriel) siccanea, signifiant « endroit sec », s'appuyant aussi sur le fait qu'il n'y a aucun ruisseau11 et que la commune manque d'eau12.

Sigogne pourrait être une évolution de Sigord.

 

Sigoulès (Dordogne)

Ce nom, probablement en rapport avec le seigle pourrait correspondre à un terrain pauvre, propice à la culture du seigle6.

Sigoulès est selon toute vraisemblance une évolution de Sigulfhus, la maison de Sigulf. 

 

Sigoyer (Alpes-de-Haute-Provence)

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1200 (castri de Cigoier) puis en 1202 (de Ciguerio), fait l’objet de différentes interprétations : selon Charles Rostaing, il est construit sur la racine *Sik/*Sig, qui sert à désigner une rivière de montagne14,15 ; selon Ernest Nègre, il dérive d’un nom propre germanique, Sigowar16 ; selon le couplé Fénié, il s’agit d’un toponyme issu de la racine *Sik-17. Selon Rostaing et le couple Fénié, le toponyme est antérieur aux Gaulois18,17.

Sigoyer pourrait être une évolution du prénom Siggeir. 

 

Sillars (Vienne)

Pas d'étymologie proposée.

Sillars serait une évolution de de Sejerhus, la maison de Sejer. A rapprocher de Seyresse

 

Siorac (Dordogne)

Pas d'étymologie proposée.

Siorac serait une évolution de Sejerhaug, la motte de Sejer. Sieurac (Tarn).

 

Solsac (Aveyron)

Pas d'étymologie proposée.

Solsac serait une évolution de Solshaug, la motte de Solsi. 

 

Sonac (Lot)

 Dans la bulle d'Eugène III de 1146, qui unit l'église du village à celle de Figeac, Sonac est nommée Solnaco. Par contraction, ce toponyme donna Sonac

Sonac pourrait être une évolution de Solnhaug, la motte de Solni. Sonnac (Lot).

 

Souillac (Lot)

Le toponyme Souillac, en occitan Solhac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Solius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'est le domaine de Solius3.

Souillac pourrait correspondre à deux prénoms scandinaves.Ce toponyme pourrait être une évolution d'Asulfhaug, la motte d'Asulf avec aphérèse. Ou bien de Solnhaug, la motte de Solni. Il aurait pu évoluer en Sougnac.

 

Soulac-sur-mer (Gironde)

Nom de lieu gallo-roman en -acum, précédé d'un nom de personne latin Solus8.

Soulac pourrait être une évolution de Solhaug, la motte de Soli. Voir Souillac (Lot), Souilhac (Corrèze), Soulhac (Haute-Loire)

 

Sousceyrac-en-Quercy (Lot)

Le toponyme Sousceyrac est une variante de Soucirac avec des formes Socirac et Soceyrac. D'origine gallo-romaine, il est basé sur un anthroponyme Sucius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes avec ajout de r par épenthèse. C'est le domaine de Sucius2.

Sousceyrac semble être une évolution de Sössurhaug, la motte de Sössur.  Soucirac (Lot) a la même origine.

 

Soussans (Gironde)

Pas d'étymologie proposée.

Soussans pourrait être une évolution de Solshus, la maison de Solsi. Soussac (Gironde) dériverait de Solshaug, la motte de Solsi. Soussans pourrait également être une évolution de Solsteinhus, la maison de Solstein et être rapproché de Soustons.

 

Soustons (Landes)

Selon certaines sources, il s'agit d'un type toponymique basé sur le terme gascon sosta « pâturage », suivi du suffixe diminutif -on, utilisé en Béarn et Bigorre et peut-être bien transporté par les pasteurs transhumants de jadis5. Une étymologie anglaise du type *South Town n'est soutenue ni par les formes anciennes, ni par les spécialistes.

Soustons pourrait être une évolution de Soysteinhus, la maison de Soystein. A rapprocher de Sosthène à Saint Faust (Pyrénées-atlantiques).

 

 

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