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TU : Taillebois... Ustaritz

Taillebois ... Ustaritz

T50

Taillebois (Orne)

Pluriel de l'oïl taille-bois, « celui qui coupe le bois »2.

Taillebois serait une évolution de thraelleborg, le château des esclaves. Dans la commune voisine d'Athis-de-l'Orne, le toponyme Treillebois confirme qu'en Normandie comme en Charente treille et taille sont synonymes et se réfèrent à thraell, esclave. Il s'agit d'unee étape sur la route alllant du Tréport (Seine maritime) à Trélagot (Loire atlantique)

 

Taillebourg (Charente maritime)

Il s'agit d'une formation médiévale caractéristique, composée de l'élément Taille- déverbal de tailler que l'on retrouve dans les TailleboisTaillecourtTaillecavat ou Taillefontaine5. Le second élément est le mot bourg, terme issu du germanique continental. Il s'agit donc d'un « bourg résultant d'un défrichement ». Homonymie avec Taillebourg (Lot-et-Garonne), attesté sous la forme occitane latinisée Talhaburgo au xiiie siècle6 et (Ponlat-)Taillebourg (Haute-Garonne).

De manière remarquable, le nom de Taillebourg a été identifié par André Debord puis Jean Renaud comme étant probablement dérivé du scandinave thraelleborg. Or, Wikipedia n'en parle pas. Il s'agit manifestement d'un travail de désinformation systématique organisé au sein de Wikipedia. Taillebourg connait de multiples variantes : Taillebois (Orne), Taybosc (Gers), Talbot (Gironde, Dordogne), Talabot (Pyrénées-atlantiques), Tallebay (Landes), la Tallebarde (Rhône)... appartiennent à cette même famille. 

Talbot (Gironde)

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Talbot pourrait avoir la même origine que Taillebourg et Taillebois et dériver de thraelleborg, la château des esclaves.  Mais aussi Tallebay (Landes) et Tallebarde (Rhône).

 

Talence (Gironde)

Le territoire de l'actuelle ville de Talence fut longtemps couvert de forêts dans lesquelles étaient disséminés quelques hameaux. La présence de ces forêts serait à l'origine du nom « Talence ». Ce dernier serait en effet dérivé du mot « Tala » qui signifie « coupe du bois ». C'est au xiiie siècle qu'apparaissent des noms comme « Talanssa », « Talencia », « Talance ».

Talence pourrait dériver de thraellehus, la maison des esclaves. A rapprocher de Talais (Gironde) et Taller (Landes).

 

Talmont-sur-Gironde (Charente maritime)

Selon les linguistes et les toponymistes, il peut s'agir d'un composé à partir de l'élément Tal-, bien identifié dans les langues celtiquestal signifiant « front » (cf. breton tal« front »), dans un emploi imagé au sens de « pente » et qui a donné le mot talutium, d'où talus21, à moins d'y voir un élément pré-celtique, identifié par Albert Dauzat et Charles Rostaing22 au sens de « terre, argile » (reconnu dans TallardTauvesTaloire). Il a pu être effectivement associé au bas latin monte, basé sur l'accusatif montem, du latin classique mons (avec passage régulier de [t] à [d], lénition, et désinence -us, conséquence d'une latinisation médiévale), qui désigne parfois une colline ou un simple monticule23. Cependant, vu la nature de la plupart des formes anciennes, il s'agit plutôt de -mon, d'origine gauloise également et second élément du composé *talamon- « front, surface » (celtique *talamu(n))24. Il a subi l'attraction graphique (voire phonétique) des produits médiévaux en -mont. Même chose pour Talmont (Vendée Talamun xie siècle) et Talamone, Toscane24, qui correspond mot pour mot à une forme ancienne du xiie siècle. Cette petite ville d'Italie est construite sur une presqu'île présentant une troublante ressemblance topographique avec Talmont25. Les mentions du type Talamundus sont sans doute liées à l'attraction de l'anthroponyme germanique Talamund que l'on retrouve dans Talmont (Vienne, Willelmus de Thalemundo en 1229, Talemont en 1309, Thalmont en 1458, Thallemond en 1547). Ce nom de personne d'origine germanique est généralement latinisé en Talamundus. On rencontre un Talamundus comme témoin, vers 1060, dans la région de Lusignan26, ville située à 150 km de Talmont-sur-Gironde.

Anc. Tallemonde, ce toponyme pourrait être une évolution de traellemund, l'embouchure des esclaves et indiquer un lieu d'embarquement de captifs. Les Vikings enverront leurs prisonniers de guerre vers l'émirat de Cordoue, principal acheteur d'esclaves de ce temps. Talmont-saint-Hilaire a logiquement la même origine.

 

Tarac (Aveyron)

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Tarac pourrait être une évolution de Tarhaug, la motte de Tarr. 

 

Tarasteix (Hautes-Pyrénées)

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Tarasteix pourrait être une évolution de Trausthus, la maison de Trausti.

 

Tarnos (Landes)

Son nom proviendrait de l’association de Tarinus et du suffixe -osTarinus serait le nom d'un homme de l'époque gallo-romaine, propriétaire terrien et se retrouve dans Tarnac

Tarnos dériverait de Tarnhus, la maison de Tarn, un prénom que l’on retrouve à Tarnby près de Copenhague et en Scanie. Tarnac (Corrèze) serait une évolution de Tarnhaug, la motte de Tarn. Tarnès (Gironde) a la même origine.

 

Tatihou (Manche)

Dans certains toponymes régionaux, l'élément -hou est issu du vieil anglais h?h « escarpement rocheux, rivage abrupt » (comme dans le Hou et les HautotHototHottot de Normandie), comme c'est le cas pour le Cap Lihou à Granville, et les îlots anglo-normands de JethouBrecqhou ou les Écréhous. D'autres noms en -hou peuvent s'expliquer par le vieux norrois hólmr« îlot, prairie au bord de l'eau » comme TribehouQuettehou ou Néhou6. François de Beaurepaire préfère la première solution par le vieil anglais h?h7 et René Lepelley la seconde par le norrois hólm(r)8. Le premier élément Tati- s'explique par le nom de personne vieux norrois (et vieux danois) Tati (variante Tatti)9,10.

Tatihou pourrait dériver de taetteholm, l'îlot proche, ce qui correspond à la réalité des lieux. 

 

Tauriac (Lot)

Le toponyme Tauriac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Taurius ou Torius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-?ko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'est le domaine de Taurius2.

Tauriac pourrait être une évolution de Thorihaug, la motte de Thorir. 

 

Taurignan (Haute-Garonne)

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Taurignan pourrait être une évolution de Thorunhaug, la motte de Thorunn. Voir Tauriac (Lot). Tourenès à proximité de Taurignan semble dériver de Thorunhus, la maison de Thorun.

 

Taybosc (Gers)

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Taybosc est le cousin de Taillebois (Orne). Taillebois est comme Taillebourg, une vériante de thraelleborg, le château des esclaves. Il s'agit d'une étape sur la route de la traite vers le val d'Aran et l'émirat de Cordoue.

 

Teralbo (Aude)

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Teralbo serait une variante de thraelleborg, la château des esclaves. A rapprocher de Tralebeau (Corrèze), Tralebois (Vendée), Trabosc (Aveyron), Traboux (Vaucluse), Trabès (Ariège). Vu la brièveté du nom, il est possible que des "faux-amis" paraissent dans cette liste. Positionner ces toponymes sur une carte permet d'en vérifier la cohérence. Si leur alignement indique des routes rationnelles, l'origine scandinave est probable. 

 

Terrebourg (Charente)

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Terrebourg semble être une évolution de thraelleborg, le château des esclaves. 

 

Terrefort (Lot-et-Garonne)

Le terrefort est le nom donné en Gascogne aux sols argilo-calcaires lourds mais fertiles. Ils sont profonds et riches en argiles, ce qui confère des sols plastiques et adhésifs lorsqu’ils sont humides. Ils nécessitent une grande puissance de traction. Sur le plan hydrique, la présence d’argiles permet une bonne rétention en eau. Chimiquement, c’est un sol non calcaire dans la masse mais saturé en calcium. Le nom de « terrefort » constitue un toponyme attribué à différents terroirs du Sud-Ouest de la France : Terrefort rouergatTerrefort ariégeois, Terrefort toulousain... Le Lauragais est également un terrefort1.

Dans bien des cas, Terrefort est une évolution de thraelleborg, la château des esclaves. A rapprocher de Treffort (Ain) et Terrebourg (Charente). Nous ne coroyons absolumment pas à l'hypothèse qui aurait fait des Gascons des géologues avant l'heure. 

 

Thoard (Alpes-de-Haute-Provence)

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1035 (de Toard), fait l’objet de différentes interprétations : selon Charles Rostaing et le couplé Fénié, il dérive de la racine *Tou-, désignant une pente, un ravin, un creux dans le paysage ; le suffixe germanique -art s’est ajouté plus récemment13,14 ; selon Ernest Nègre, le nom de la commune vient du nom propre germanique Teuthardus15 ; une étymologie désuète de l’abbé Féraud, (Histoire et géographie des Basses-Alpes) lui donne le sens de turris ardua, « tour haute »2.

Thoard pourrait être une évolution du prénom Thorhadd

 

Thonac (Dordogne)

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Thonac pourrait être une évolution de Toenhus, la maison de Toeni. Voir Tonnay-Charente (Charente maritime) et Tonneins (Lot-et-Garonne)

 

Thorens-Glièsres (Haute-Savoie)

Son nom vient de l'époque burgonde. Au xie siècle, Odon de Compey est seigneur des lieux. En 1242, les soldats savoyards ravagent Thorens. Par le décret du 19 avril 1947, Thorens devient Thorens-Glières1.

Thorens pourrait être une évolution de Thorinhus, la maison de Thorinn. Taurignan (Ariège) pourrait être une évolution de Thorinhaug, la motte de Thorinn.

 

Tignac (Ariège)

Une forme ancienne est Tinhaco en 12722,3,Note 1. L'origine du nom de Tignac remonterait à un nom de personne latin Tennius ou Tineius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à *Tiniacum, « domaine de Tineius »4.

Tignac serait une évolution de thinhaug, la motte du thing.

 

Tilly-la-campagne (Calvados)

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tilleium en 1198, de Tellayo vers 13501. De l'oïl *tilli (tilleul), « lieu planté de tilleuls »1.

La Campagne est selon toute vraisemblance  une transcription de kaupang, le marché. Il en existe une poignée autour de Caen. Banneville-la-Campagne, Estrées-la-Campagne, Poussy-la-Campagne, Magny-la-Campagne...

 

Tonneins (Lot-et-Garonne)

Attesté sous les formes Tonnencs en 1197 et Tonninge en 1253, toponyme germanique en -ing-os, formé avec le nom de personne Tunno que l'on retrouve dans Tonnencourt (Calvados). Homonymie probable avec Tonnens.

Tonneins situé sur les Garonne pourrait être une évolution de Toenhus, la maison de Toeni. A rapprocher de Tonnay-Boutonne et Tonnay-Charente en Charente et de Tonnac dans le Tarn.

 

Torreilles (Pyrénées-atlantiques)

La Torre désigne bien sûr une tour ou un ouvrage défensif, mais aussi par extension toute maison rurale dotée d'une tour de refuge. Le suffixe latin -ellu (que l'on retrouve aussi dans le nom de Saleilles, à proximité) est un diminutif. Mis au pluriel sous la forme Les Torrelles, le nom peut alors désigner un ensemble de petites fermes équipées de tours défensives ou de refuge4.

Torreilles pourrait être une évolution de thraellehus, la maison des esclaves. Les Toureilles (Haute-Garonne) , Treilles (Aude), Trailles (Landes) ont a priori la même origine. 

 

Tosse (Landes)

Pas d'hypothèse.

Ce village pourrait correspondre au prénom Tossi et dériver de Tosshus, la maison de Tossi.

 

Toulouse (Haute-Garonne)

Toulouse est un nom très ancien. Beaucoup moins anciens sont les toponymes germaniques entourant la cité. Braqueville (Braki), Rangueil (Rankill), Auzeville (Özur), Lauzerville (L'Ozur), Ramonville (Römund), Aigrefeuille (Asgeir), Maureville (Mar), Mauremont (Marsmand); Varennes (Baren/Bearn), Toutens (Thorstein), Trébons-Sur-La -Grasse (Thraelleborg), Maurens (Mar), Falgayrac (Falgeir), Ségreville (Sejer?), Beauville (Bo), Cambiac (probablement kaupang, marché), Caraman, Aurin, Albiac (Halbein), Cabanac (kaupang), Marseillac (Marstein), Mascarville, Vendine (Vandil), Francarville, Saussens, En Danis, Vallesville, Flourens, Gameville, Gragnague (Grani), Aucamville (Hakon), Gratentour (Grastein), Gagnac (Gani), Blagnac (Blann), Cornebarrieu (Korbjörn), Aussonne (Hastein), Mondonville, Menville (Manni), Mérenvielle (Maering), Brax (Braggi), Lèguevin, Tournefeuille, Cugnaux, Frouzins, Seysses, Ségoufielle (Sigulf). Il s'agit d'une liste en cours d'étude. 

 

Tourgueille (Gard)

Pas d'étymologie proposée.

Tourgueille pourrait être une évolution du prénom Thorgils.

 

Tournhac (Lot)

Pas d'étymologie proposée..

Tournhac correspondrait à la Thorunhaug, la motte de Thorunn. Tourniac (Lot) et Tournac (Ariège) auraient cette même origine. 

 

Tournous (Hautes-Pyrénées)

Pas d'étymologie proposée.

Tournous pourrait correspondre à Thorunhus, la maison de Thorunn. 

 

Tourrenquets (Gers)

Pas d'étymologie proposée..

Tourrenquets présente une suite de 6 consonnes. t-r-k-t-s. Cet enchaînement pourrait correspondre à Thorketillhus, la maison de Thoketill. 

 

Tourriers (Charente)

Les formes anciennes sont Tauresio en 1110Thaureis (non daté, xiie siècle), Toureis en 11387TauresioToresio vers 13008TaureisTourezio (non datées)9. L'origine du nom de Tourriers remonterait à un nom de personne gallo-romain Taurisius, ce qui correspondrait à Taurisium [fundum], « domaine de Taurisius »10,11.

Tourriers pourrait être une évolution de Thorihus, la maison de Thorir. Tauriac (Lot) serait une évolution de Thorihaug, la motte de Thorir.

 

Tourtenay (Deux-Sèvres)

Pas d'étymologie proposée..

Tourtenay pourrait être une évolution de Thorsteinhaug, la motte de Thorsteinn. 

 

Tourtignac (Tarn)

Pas d'étymologie proposée..

Tourtignac dériverait de Thorsteinhaug, la motte de Throstein. Cette origine est encore plus évidente avec Tourtinhac (Haute-Loire), Tourtillou (Lot-et-Garonne), Tourton (Ardèche)

 

Tourtirac (Gironde)

Pas d'étymologie proposée..

Gardégan-et-Tourtirac dériverait de Thorstyrhaug, la motte de Thorstyrr. 

 

Tourtrès (Lot-et-Garonne)

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Tourtrès serait une évolution de Thorstyrhus, la maison de Thorstyrr.

 

Tourtoirac (Dordogne)

Pas d'étymologie.

Tourtoirac est une évolution probable de Thorstyrhaug, la motte de Thorstyr. Gardégan-et-Tourtirac (Gironde)

 

Toutens (Haute-Garonne)

Cette section est vide.

Toutens pourrait être une évolution de Thorsteinhus, la maison de Thorstein.

 

Toutigeac (Gironde)

Pas d'étymologie.

La château Toutigeac à Targon serait une évolution de Tostighaug, la motte de Tostig.

 

Tralbaud (Charente)

Tralbaud pourrait être une évolution de thraelleborg. Tralebois (Vendée), Tralebeau (Corrèze), Tralbot (Vienne), Trabosc (Aveuyron), Traboux (Vaucluse)

 

Trassac (Lot)

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Trassac pourrait être une évolution de Thrasshaug, la motte de Thrassi. Tresses (Gironde) n pourrait être une variante de Thrasshus, la maison de Thrassi. 

 

Trébons (Hautes-Pyrénées)

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Trébons pourrait être une évolution de traelleborg et avoir constitué une étape entre la région de Dax et le Val d'Aran, point de passage des convois d'esclaves dans les Pyrénées.

 

Trébons-de-Luchon (Haute Garonne)

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Trébons semble appartenir à la famille des trellebo qui ont donné Treillebois, Trébosc, Trébois. Il dériverait de thraelleborg, le château des esclaves. Ce toponyme est associé à la traite des esclaves et indique une route de la traite vers l'Espagne

 

Treffort (Ain)

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Treffort pourrait être une évolution de thraelleborg, le château des esclaves. A rapprocher de Terrefort, Terrebourg, Trébons etc... Arvert, anc. Alvert semble être une évolution d'Albert, le nom; de baptême de Björn reçu à l'occasion du traité de Verberie de 858 lui accordant la Gascogne et la Saintonge. 

 

Treignac (Corrèze)

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Treignac pourrait être une évolution de Thrainhaug, la motte de Thrainn. Terraignes (Aveyron) pourrait être une évolution de Thrainhus, la maison de Thrain. 

 

Tremblade, La (Charente-maritime)

Le nom de la commune vient très probablement de la présence de trembles dans les forêts de la région, au Moyen Âge34.

La Tremblade semble être un dériver de thraelleborg La prise de Treillebois, Le Terrier Vert et Treuillebois aux Fouilloux -et peut-être Tirpée-  sont également des thraelleborg.  La présence de Les Gorces (L'Asgeirhus) laisse entendre qu'Asgeir était auc commandes.  Cette toponymie suggère que la presqu'île d'Arvert et Royan furent une étape importante de la traite vers l'Espagne. 

 

Tremblay (Ille-et-Vilaine)

Le nom de la localité est attesté sous les formes Trembleit en 1057, Trembliaco au XIIe siècle2, 3. Tremblay signifie « lieu planté de peupliers trembles »4, du gallo-roman TREMULATU, basé sur TREMULU « tremble » et suffixe -ATU (devenu féminin en français moderne -aie), c'est-à-dire tremblaie.

Tremblay semble être une évolution dans le pays d'oïl de thraelleborg, le château des esclaves. Cette hypothèse de lecture semble confortée par le positionnement des Tremblay de France qui se trouvent dans l'alignement des thraelleborg du sud de la France. 

 

Trembleaux (Gironde)

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Trembleaux est une évolution de Thraellhus, la maison des esclaves. A rapprocher de La Tremblade et de nombreux Tremblay du nord de la France. Il existe d'autres toponymes liés à la traite dans le Médoc : Talais (variante de thraellhus), 

 

Tréport, Le (Seine maritime)

Mentionné au xie siècle sous les formes latinisées Ulteris portum et Ultris portum, d'un bas latin non attesté *Ultrensis portus« le port qui est au-delà », celui-ci se situant en aval de la ville d'Eu. La forme picarde le Troiport, parfois citée au Moyen Âge, ne s'est pas maintenue3.

Le Tréport pourrait être une évolution de thraelleborg, le château des esclaves. A rapprocher de Treffort (Isère).

 

Treuillebois (Charente maritime)

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Treuillebois est une évolution reconnaissanble de thraelleborg, le château des esclaves. Treillebois (Maine-et-Loire), Trébois (Haute-Garonne), Trébosc (Aveyron), Trébons (Haute-Garonne), Trébouilh (Pyrénées-atlantiques) pourraient être autant d'évolutions de thraelleborg. Ces interprétations sont hypothétiques. Pour en valider l'origine, il convient de pointer ces toponymes sur une carte. On fait de même avec les toponimes dérivés de Taillebourg et on obtient des routes orientées vers le val d'Aran dans les Pyrénées. 

 

Trionac (Aveyron)

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Trionac serait une évolution  de Trjonhaug, la motte de Trjonn.

 

Tuc de Biscarrague (Pyrénées-atlantiques)

Un tuc est une hauteur, en général une butte, une colline ou une simple dune. Le mot tuc est gascon : c'est une appellation des Landes de Gascogne et du Béarn. Ce microtoponyme, fort répandu dans les pays occitans, connaît aussi les variantes de suctruc ou turc. Le terme est parent de la racine oronymique prélatine kuk1.

Tuc, ce nom gascon, désigne une butte. Ce nom pourrait venir du scandinave tusk, défense. Cette origine est confortée par la Tusque de Sainte Eulalie d'Ambarès qui désigne bien une motte castrale. 

Biscarrague semble construit sur le radical basque bizkar, dos. 

Biscarrague serait une évolution de Viskarhaug, la motte de Viskarr. A rapprocher de Visker (Hautes-Pyrénées), Biscarosse (Landes) et Giscaro (Gers)

 

Tursan, Pays de (Landes)

Selon Bénédicte Boyrie, ce nom procède du cognomen Tursus, plus suffixe -anu. 

Tursan, anc. Theurssano, pourrait être une évolution du prénom Thurstan, c'est-à-dire Thorstein. A rapprocher de Tourtignac (Tarn), Tourtinhac (Haute-Loire)

 

U3

Uchacq (Landes)

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Uchacq pourrait être une évoilution de Uxhaug, la motte d'Uxi.

 

Unac (Ariège)

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Unac correspondrait la Unhaug, la motte de Unn. 

 

Ustaritz (Pyrénées-atlantiques)

Jean-Baptiste Orpustan analyse le nom d'Ustaritz comme étant la concaténation du radical urd- — comme dans Urdos — « plat, plateau » et d'haritz, « chêne pédonculé, grand chêne », par opposition au chêne tauzin ou petit chêne26. Hector Iglesias indique, quant à lui, une origine germanique pour le toponyme Ustaritz, se basant sur la liste de toponymes galiciens se terminant en -riz, notamment sur l'existence du nom de hameau galicien Ustariz, province de Lugo — élément issu du gotique reiks [ri:ks], « latinisé » en -ricus — et propose l’anthroponyme Oste-ric(us)27.

Ustaritz pourrait être une évolution de Vestarhus, la maison de Vestarr.  A rapprocher de Ouistreham (Calvados), pour Vestarhamn,   le port de Vestarr. 

 

 

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